Julien COULOMMIER. Marcel Broodthaers, reporter sur les chantiers de l’Exposition universelle de 1958.  Bruxelles, 1957. Tirage argentique (23,9 × 17,7 cm), note et signature du photographe au verso. Célèbre portrait de Marcel Broodthaers en reporter, appareil photo en main, sur le chantier de l’Exposition de 1958. Marcel Broodthaers a été initié à la photographie par Julien Coulommier lui-même peu avant cette visite de chantier, comme en témoigne ce dernier : “Il s’était fait embaucher comme manœuvre afin de pouvoir réaliser un reportage ‘intérieur’ sur ce qui se passait dans les coulisses, mais aussi sur les aspects phantasmagoriques de l’entreprise. Je lui avais appris les rudiments de la photographie [...]. Broodthaers avait acheté à tempérament un des appareils les plus avancés de l’époque ! Il le trimballait partout dans sa musette, caché sous le casse-croûte” (JEU DE PAUME, p. 41). La photographie devait jouer un rôle crucial dans son œuvre artistique : “Si le cinéma en est le fil rouge, elle en est le fil blanc, ou inversement. Broodthaers l’a utilisée sous ses différents aspects et méthodes, l’a intégrée dans les contextes les plus divers de son œuvre et sa virtuosité avec ce support a été un élément essentiel de son expression artistique” (Susanne Lange in Texte et photos, p. 389). Tirage de l’époque signé et titré “Marcel Broodthaers” par le photographe au dos. (Marcel Broodthaers, Texte et photos. Cologne, Photographische Sammlung/SK, 2003, reproduit p. 37.- MOMA, p. 67.- Hommage à Marcel Broodthaers, interview écrite par Marie-Pascale Gildemyn, in +-0, n° 47, avril 1987, reproduction en couverture.)

paris, France