Null D'après Henri REGNAULT (1843-1871)

Arrivé du Général Prim devant Madrid

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D'après Henri REGNAULT (1843-1871) Arrivé du Général Prim devant Madrid Huile sur toile signée en bas à gauche 81 x 65 cm (petits éclats à la peinture)

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D'après Henri REGNAULT (1843-1871) Arrivé du Général Prim devant Madrid Huile sur toile signée en bas à gauche 81 x 65 cm (petits éclats à la peinture)

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RARE BATON DE MARECHAL DE FRANCE DE JACQUES-PHILIPPE DE CHOISEUL, COMTE DE STAINVILLE, DONNE LE 13 JUIN 1783 PAR LE ROI LOUIS XVI. Âme en bois recouvert de velours bleu de roi (ayant légèrement viré au vert), parsemé de 48 fleurs de lys brodées en fils doré, disposées en six rangées de huit. Enrichi aux deux extrémités de bagues en or, gravée sur l’une « TERROR-BELLI-DECUS-PACIS. » sur l’autre « Jacques-Philippe de Choiseul, comte de Stainville 13 Juin 1783, XVIme du Règne de Louis XVI. ». Les deux bagues sont garnies au centre de velours, brodées d’une fleur de lys en suite. Il est présenté dans son écrin en carton, s’emboitant en deux parties, recouvert de maroquin rouge doré au fer d’un semi de 80 fleurs de lys et de frises fleurdelisées aux deux extrémités, sous lesquelles sont inscrites sur le pourtour « Bâton de Maréchal de France ». Les deux côtés sont également garni d’une fleur de lys dorée. (Manque un côté). Gainé à l’intérieur de soie blanche. Longueur du bâton : 518 mm. Diamètre du bâton : 39 mm. Longueur écrin : 560 mm B.E. Règne de Louis XVI. (Manque un petit rivet d’une des bagues). Provenance : - Vente Hôtel Ambassador (Maître JIVOULT), 1er juin 1999, expert Jean-Claude Dey. Jacques-Philippe CHOISEUL-STAINVILLE, comte de (6 septembre 1727-2 juin 1789). Né à Lunéville, fils de Francois-Joseph II, marquis de Choiseul-Stainville et de Françoise-Louise de Bassompierre, il est le frére du duc de Choiseul, ministre de Louis XV. Son pére a été ministre plénipotentiaire de Lorraine à la cour de France et a pris part aux négociations qui ont abouti à la cession de la Lorraine à la France. Trés jeune, Jacques de Choiseul accompagne son frére à Vienne où celui-ci a suivi le duc de Lorraine François III et entre au service de Marie-Thérése. Il est successivement capitaine de dragons, chambellan de l’Empereur, colonel des chevau-légers de Loewenstein et en 1759 lieutenant feld-maréchal. Lorsque son frére ainé devient l’un des principaux ministres de Louis XV et la Lorraine étant vouée à devenir Francaise, Stainville quitte le service de l’Autriche, pour celui de la France où il reçoit le grade de Lieutenant génèral et rejoint l’armée d’Allemagne (1760). Après la bataille de Corbach, où il commande l’arrière-garde, il se signale par de nombreuses actions et bat en particulier à Halberberg les généraux Bulow et Fersen (1760). L’année suivante, il attaque les quartiers prussiens à Kendelbrück. Ebelen et Sondershausen, les enléve et s’empare de Sachsenburg ou il fit de nombreux prisonniers dont plusieurs officiers. Nommé commandant du régiment des grenadiers de France et inspecteur général de l’infanterie, fait chevalier de Saint-Louis (1761), il sert à l’armée du Haut-Rhin, jusqu’à la paix. Maréchal de France en juin 1783, il est fait chevalier du Saint Esprit en 1786. Commandant en chef en Alsace en 1788, gouverneur général de cette province. Il assiste à l’ouverture des états généraux en 1789 et meurt peu après à Strasbourg. Armoiries : D’azur à la croix d’or cantonnée de 18 billettes de même, savoir 5 chaque canton en chef posées en sautoir et 4 à chaque canton du bas de l’écu posées 1 à chaque angle. Bibliographie : Dictionnaire des Maréchaux de France (Perrin 1988).

TRES IMPORTANTE SABRETACHE DE GRANDE TENUE DE COLONEL GENERAL DES HUSSARDS AYANT APPARTENU A LOUIS PHILIPPE DUC D’ORLEANS (ET FUTUR ROI LOUIS PHILIPPE IER). En maroquin rouge verni, avec poche fermant par un bouton en cuir tressé. Pattelette recouverte de drap rouge, bordée d’un galon doré, à décor de frises feuillagées, bordé de grosses franges dorées. Brodé au centre d’un important chiffre « L » et « R » entrelacé sous couronne royale en très fort relief, en velours, lamé d’argent doré, clinquants rouges et verts. 34 x 28 cm. A.B.E. Époque Restauration. (petites manques au maroquin rouge). Présentée dans un cadre biface sous verre. 51 x 42 cm. Provenance : - Succession de Monseigneur le Prince Henri d’Orléans, comte de Paris, Paris Drouot, le 30 octobre 2000, lot 178. Historique : L’article 5 de l’ordonnance du 15 mai 1814, sur la nomination des colonels généraux arrêtait que le cousin du Roi, le Ducd’Orléans, devenait Colonel Général des Hussards. On ne voit que de dos cette superbe sabretache, notamment sur le tableau du Baron Gérard représentant le Duc d’Orléans en uniforme de colonel général des hussards (1817). Cette sabretache reprend le motif des sabretaches d’ancien régime (que l’on retrouve sur les sabretaches du régiment de Bercheny) au chiffre du souverain (les deux L opposés) et de la lettre « R » (comme « Rex », ou Roi). Ce chiffre était celui du Roi Louis XVI et sera repris par le Roi Louis XVIII. Il est aujourd’hui le symbole de la célèbre société d’études militaires « La Sabretache».

NECESSAIRE DE VOYAGE AYANT APPARTENU A HENRI-EUGENE-PHILIPPE-LOUIS D’ORLEANS, PRINCE DU SANG ET DUC D’AUMALE (1822-1897). De forme tonneau, à pans, en bois recouvert de basane marron, s’ouvrant par bouton poussoir, orné sur le dessus d’une pièce en argent à dix pans incrustée et gravée au chiffre sous couronne princière. Ouvert, il contient : Une timbale en argent gravée au chiffre du duc, poinçon de Charles Auguste Peret orfèvre-fournisseur, (1835-1857). Une cuillère et une fourchette en argent à manches pliants en ivoire. Une salière, poivrière en ivoire à deux compartiments. Un cure dents en ivoire. Un tire-bouchon en métal. Un couteau à lame pliante en argent poinçonné, à flasques en ivoire. Une petite cuillère en argent au chiffre du duc (orfèvre différent). L’ensemble, complet et en très bon état. Poinçon tête de Minerve Long. : 14,5 cm. Diam. : 8,5 cm. B.E. Époque Monarchie de Juillet. Œuvre en rapport : Il existerait dans les collections du Musée Franchet d’Esperey, autrefois exposé au musée de l’Armée, un nécessaire similaire donné au Duc de Nemours par le Roi Louis Philippe. Biographie : Henri Eugène Philippe d’ORLEANS, duc d’AUMALE Quatrième fils du Roi Louis-Philippe et de la Reine Marie-Amélie (1822-1897). Il se distingue par sa participation aux campagnes d’Algérie, où il enlève la smala d’Abd el-Kader. Lieutenant général, puis gouverneur des possessions françaises d’Afrique (1847), il se retira en Angleterre après la révolution de 1848. En 1871, il est élu à l’Assemblée nationale. En 1873, il préside le conseil de guerre qui condamne Bazaine. Rayé des cadres en 1886, il est proscrit par décret. Ayant fait connaître son intention de léguer son domaine de Chantilly à l’Institut, il est autorisé à rentrer en France en 1889