Null Rarissime préservatif ou redingote anglaise en cæcum de mouton, avec galon …
Description

Rarissime préservatif ou redingote anglaise en cæcum de mouton, avec galon de soie rose, présentant une gravure érotique, en position horizontale, représentant une religieuse désignant d'un doigt assuré, parmi rois écclésiastiques en érection, son futur amant, avec inscription "Voilà mon choix" Vers 1830 L : 22,5 cm. ; l : 7 cm. (trous et pliures) L'origine du préservatif est très ancienne, mais son véritable usage remonte au XVIème siècle, il commence à se généraliser dès le XVIIème siècle. En France, Louis XIV en est un grand utilisateur, malgré une loi qui rend passible de prison le fait de posséder ou de vendre des préservatifs. Toujours constitué d'un boyau animal, il n'est ni confortable, ni très sûr, ce qui fait dire à la Marquise de Sévigné s'adressant à sa fille, la Comtesse de Grignan: «C'est une cuirasse contre le plaisir, une toile d'araignée contre le danger «. Parmi ses célèbres usagers, Casanova l'utilisait, non seulement pour se protéger des infections, mais surtout dans un but contraceptif. Il le désignait de différents noms: «Redingote Anglaise», «Calottes d'assurance». Son plus grand reproche était: «Je dois m'enfermer dans un bout de peau morte pour prouver que je suis bel et bien vivant». Il faudra attendre la Révolution française pour voir l'utilisation et le commerce du préservatif légalisés. Les préoccupations des révolutionnaires vont orienter le préservatif sur un autre terrain que celui du seul plaisir: le contrôle des naissances préoccupe déjà, et la fécondité est en baisse sensible. Condorcet le confirme en 1793, tout en affirmant que la limitation des naissances sera nécessaire, conséquence de l'augmentation de l'espérance de vie. Des boutiques dès le début du XIXème siècle, à l'instar d'un certain Gros Millan, autour du Palais- Royal, se spécialisent dans la vente de cet article encore élitiste. Ce commerce, pour lequel les vendeuses étaient entraînées à avoir l'oeil juste pour évaluer les tailles afin sans vexation, devint rapidement des plus florissantes. C'était l'époque où les longueurs des préservatifs étaient multiples et les hommes

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Rarissime préservatif ou redingote anglaise en cæcum de mouton, avec galon de soie rose, présentant une gravure érotique, en position horizontale, représentant une religieuse désignant d'un doigt assuré, parmi rois écclésiastiques en érection, son futur amant, avec inscription "Voilà mon choix" Vers 1830 L : 22,5 cm. ; l : 7 cm. (trous et pliures) L'origine du préservatif est très ancienne, mais son véritable usage remonte au XVIème siècle, il commence à se généraliser dès le XVIIème siècle. En France, Louis XIV en est un grand utilisateur, malgré une loi qui rend passible de prison le fait de posséder ou de vendre des préservatifs. Toujours constitué d'un boyau animal, il n'est ni confortable, ni très sûr, ce qui fait dire à la Marquise de Sévigné s'adressant à sa fille, la Comtesse de Grignan: «C'est une cuirasse contre le plaisir, une toile d'araignée contre le danger «. Parmi ses célèbres usagers, Casanova l'utilisait, non seulement pour se protéger des infections, mais surtout dans un but contraceptif. Il le désignait de différents noms: «Redingote Anglaise», «Calottes d'assurance». Son plus grand reproche était: «Je dois m'enfermer dans un bout de peau morte pour prouver que je suis bel et bien vivant». Il faudra attendre la Révolution française pour voir l'utilisation et le commerce du préservatif légalisés. Les préoccupations des révolutionnaires vont orienter le préservatif sur un autre terrain que celui du seul plaisir: le contrôle des naissances préoccupe déjà, et la fécondité est en baisse sensible. Condorcet le confirme en 1793, tout en affirmant que la limitation des naissances sera nécessaire, conséquence de l'augmentation de l'espérance de vie. Des boutiques dès le début du XIXème siècle, à l'instar d'un certain Gros Millan, autour du Palais- Royal, se spécialisent dans la vente de cet article encore élitiste. Ce commerce, pour lequel les vendeuses étaient entraînées à avoir l'oeil juste pour évaluer les tailles afin sans vexation, devint rapidement des plus florissantes. C'était l'époque où les longueurs des préservatifs étaient multiples et les hommes

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