Lot de dix-sept sceaux
Empire ottoman et Iran, XVIIIe et XIXe siècle
Un en cornaline, les autres en métal ou argent, gravés en négatif d'inscriptions en nasta'liq ou naskh. Deux sont figuratifs (visage couronné et oiseau), trois sont à la tugra, trois conjuguent l'alphabet arabe et l'alphabet cyrillique. Certains sont datés. Montures en métal et argent.
On y joint : un médaillon turc en métal doré, et deux montures de sceau.
Dim. 1 à 2 cm.
Provenance :
Succession de M. et Mme Ch. Graeff, ambassadeur de France, (1923-2022).
Les sceaux - qui faisaient office de signature personnelle, et étaient appliqués
sur la cire, l'argile et le papier - ont une longue tradition au Proche-Orient.
Ils étaient généralement sculptés dans des pierres semi-précieuses, en particulier la cornaline, mais des exemples en métal ont également été conservés. Ces pierres étaient associées à des propriétés magiques ou talismaniques. Les pierres de sceau étaient le plus souvent serties dans des bagues.