Null Charles Malfray (1887-1940)

Le silence avec rocher

1916-1918

Plâtre de f…
Description

Charles Malfray (1887-1940) Le silence avec rocher 1916-1918 Plâtre de fonderie 35 x 31 x 31 cm Littérature en rapport : Jean Baptiste Auffret et Eve Turbat, Charles Malfray 1887-1940, Sculpteur, Ed. Galerie Malaquais

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Charles Malfray (1887-1940) Le silence avec rocher 1916-1918 Plâtre de fonderie 35 x 31 x 31 cm Littérature en rapport : Jean Baptiste Auffret et Eve Turbat, Charles Malfray 1887-1940, Sculpteur, Ed. Galerie Malaquais

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CHARLES MALFRAY (Orléans, 1887-Dijon, 1940). "Le Silence. 1916. Bronze. Exemplaire 6/8. Signé et numéroté en bas. Cachet du fondateur. Dimensions : 32 cm. de haut. Ce corps replié sur lui-même tente de se protéger d'un extérieur agressif. La figure, dont le volume arrondi est contraint par le bloc de bronze, a été conçue comme un hommage aux combattants de la Première Guerre mondiale. Avec "Le Silence", Charles Malfray a allégorisé la solitude et l'impuissance ressenties face à la violence de la guerre. Drame humain et style avant-gardiste se rejoignent dans cette œuvre subjuguante. Charles Malfray est un sculpteur français. Fils d'un tailleur de pierre orléanais, il étudie à l'École des beaux-arts d'Orléans. À dix-sept ans, il entre à l'École des Arts décoratifs de Paris et à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts. Cependant, il rejette l'enseignement académique de l'école et est attiré par l'art d'Auguste Rodin et d'Antoine Bourdelle, installés à Montmartre. Malfray a survécu à la Première Guerre mondiale après avoir été gazé et avoir participé à la bataille de Verdun, mais il a été profondément marqué par ses expériences. Avec son frère, il réalise les monuments aux morts de Pithiviers (1920) et d'Orléans (1924), dont le modernisme a été très discuté. En 1920, il reçoit le prix Blumenthal, mais en raison de sa maladie due à la guerre, il est sur le point d'abandonner la sculpture. Cependant, en 1931, son ami Aristide Maillol le désigne comme son successeur en tant que professeur à l'Académie Ranson à Paris. Au cours des années suivantes, Malfray accueille dans son atelier de nombreux élèves, parmi lesquels Étienne Martin, François Stahly, Nessa Cohen et Jean Le Moal. Une rue d'Orléans porte le nom de la rue Charles Malfray.