Null BIBLIOTHÈQUES. — LA CROIX DU MAINE et DU VERDIER. Les Bibliothèques françai…
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BIBLIOTHÈQUES. — LA CROIX DU MAINE et DU VERDIER. Les Bibliothèques françaises. Paris, Saillant et Nyon, Michel Lambert, 1772-1773. 6 vol. in-4, veau marbré, dos à nerfs ornés (Rel. de l’époque). Nouvelle édition, augmentée par M. Rigoley de Juvigny, de ces deux ouvrages bibliographiques d’abord publiés au XVIe siècle. Signature de l’époque : Madame Baudry. Reliures frottées avec petits manques, épidermures ; petites différences entre les reliures.

BIBLIOTHÈQUES. — LA CROIX DU MAINE et DU VERDIER. Les Bibliothèques françaises. Paris, Saillant et Nyon, Michel Lambert, 1772-1773. 6 vol. in-4, veau marbré, dos à nerfs ornés (Rel. de l’époque). Nouvelle édition, augmentée par M. Rigoley de Juvigny, de ces deux ouvrages bibliographiques d’abord publiés au XVIe siècle. Signature de l’époque : Madame Baudry. Reliures frottées avec petits manques, épidermures ; petites différences entre les reliures.

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Les CRONIQS DU TRESCHRESTIEN ク TRES VICTORIEUX LOYS DE VALOYS feu roy de frãce q absolue Unziesme de ce nõ avecqs plusieurs aultres advētures advenues tãt en ce royaulme de France cõme es pays Voisins depuis lan mil quatre cens.lv.iusques en lan mil quatre cēs quatrevingtz & trois Inclusivemēt… In-folio, veau tabac, dos à 6 nerfs orné ( Reliure du XVIIIe siècle). Bechtel, 147/C-344 // Brunet, Supplément I-260// BMC, VIII-289 // CIBN, C-319 / Hain, II-5005 // USTC, 70104. (73f. sur 74, le dernier blanc manquant ici) / a-e8, f-i6, k10 / 44 lignes sur 2 colonnes, car. goth. / 192 x 272 mm. Édition originale de la Chronique de Louis XI, dite Chronique scandaleuse. Relatant principalement les faits de l’histoire de France sous le règne de Louis XI de 1461 à 1483, cette chronique porte le nom de scandaleuse parce qu’elle fait mention de tout ce qu’a fait le roi Louis XI et récite des choses qui ne sont pas trop à son avantage. Cette appellation de scandaleuse apparaît dans l’édition de 1611 où l’auteur est présenté comme greffier de l’Hostel de Ville de Paris. Quant à l’auteur de cette chronique, les différentes éditions le présentent comme anonyme jusqu’à la publication par Gilles Corrozet des Trésors des histoires de France en 1583, dans lesquels il attribue la paternité du texte à Jean de Troye, attribution reprise l’année suivante par La Croix Du Maine dans sa Bibliothèque française. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la Chronique scandaleuse trouva son véritable auteur en la personne de Jean de Roye dont le journal fut publié par Bernard de Mandrot en 1894-1896, journal qui n’est autre que la chronique dont nous parlons. Ce Jean de Roye (1425-1495?) fut notaire du Châtelet de Paris, secrétaire du duc Jean II de Bourbon et concierge de l’hôtel de Bourbon à Paris. Cette première édition de la Chronique scandaleuse donne le texte complet que l’on connaît d’après deux manuscrits conservés à la BnF. La partie allant de 1461 à 1479 est très développée et semble avoir été écrite au jour le jour, tandis que celle lui succédant, de 1479 à 1483, est plus sommaire et semble avoir été ajoutée en un seul bloc. Bel exemplaire grand de marge. Le titre porte une annotation manuscrite ancienne Ancienne édition de la Chronique dite Scandaleuse du Roy Louis XI par Jean de Troyes Greffier de Lhostel de Ville de Paris. Traces de restaurations anciennes, charnières et dos frottés avec manques. Petites taches au titre, brunissures à 2 feuillets (C6, C7), un trou de ver à 18 feuillets (A7 à C8).

[Eloy DAMERVAL]. Sensuit la grãt dyablerie Qui traicte cõment sathan fait demõstrance a Lucifer de tous les maulx que les mõdains font selon leurs estatz vacations et mestiers. Et comment il les tire a dpnation… Petit in-4, maroquin janséniste rouge, dos à 5 nerfs, roulette et filets intérieurs, tranches dorées sur marbrure ( Chambolle-Duru). Bechtel, 204/D-26 // Brunet, II-478 // Fairfax Murray, 600 // Tchemerzine-Scheler, II-720 // USTC, 83461. (150f.) / A6, b-e4-8, f4, g-o4-8, p4, q-z4-8, ク4, A4, B8 / 40 lignes sur 2 colonnes, car. goth. / 130 x 190 mm. Très rare seconde ou troisième édition de ce poème théologique faisant le tour des vices humains, une édition contemporaine de celle-ci ayant également été publiée chez Le Noir. On sait peu de choses d’Eloy Damerval, dont on apprend qu’il est l’auteur de ce texte par la table de la première édition. Chantre à la Cour de Savoie, puis attaché à Charles d’Orléans au château de Blois, il était, en 1483, maître des enfants de chœur de Sainte-Croix à Orléans. La Grande diablerie est son œuvre la plus célèbre. Composé d’un prologue en 8 chapitres et de deux livres en 260 chapitres que suit la conclusion finale de l’acteur, ce dialogue comique entre Satan et Lucifer compte plus de 22.000 vers. Satan, plein d’expérience, y expose à un jeune Lucifer naïf les travers et les faiblesses des hommes et des femmes et les moyens de les tenter: Jay mille millions de trappes Et de trebuchetz Lucifer Pour les faire cheoir en enfer Le monde la chair et les dyables Nuyt et jour ce ne sont pas fables. L’intention de Damerval est de défier les hommes de tomber en ces pièges, mais il ne se défend pas, se réclamant d’Esope, d’une certaine prétention littéraire, Come Esopes en ung beau mettre / Se dit bien qui est panthamettre: Et ne se faut esmerveiller Si jay voulu pour resveiller Les entendemens des lisans Oser souvent des motz plaisans Et de termes assez joyeulx Affin destre mains ennuyeulx Car les rimes entrelardees Des motz joyeulx sont regardees Comunement plus voulentiers… On notera d’ailleurs, dans le chapitre 68, une mention de François Villon qui est probablement l’une des plus anciennes références littéraires au poète: Maistre Francoys Villon jadis / Clerc expert en faictz et en ditz / Comme fort nouveau quil estoit / Et a farcer se delectoit / Fist a Paris son testament. Cette œuvre a paru pour la première fois chez Michel Le Noir vers 1508. C’est de la table de cette première édition que l’on tire le nom de l’auteur: De maistre Eloy d’Amerval (…) / Cy s’ensuyt (…) la Dyablerie… Ces vers ne sont pas repris dans notre édition qui mentionne uniquement le prénom de l’auteur au début du prologue et à la toute fin du volume: Prier aussi le createur / Pour moy Eloy le pauvre acteur. Titre en rouge et noir orné d’une grande lettrine et d’un grand bois représentant cinq diables dont l’un prend de longues notes, un grand bois au colophon (f.A6v) imprimé en rouge et noir représentant 6 diables, et un bois plus petit en noir montrant Dieu apparaissant à l’auteur (f. b1r). Les feuillets A2v et A5r sont imprimés en rouge et noir, 47 petites lettrines à fond criblé. L’édition est extrêmement rare. On en recense quatre ou cinq exemplaires: un à la Bibliothèque Mazarine, un à la Kongelige Bibliotek de Copenhague, l’exemplaire Soleinne, l’exemplaire Yemeniz (n° 1702)/Firmin-Didot (n° 174) et celui-ci. Les exemplaires Soleinne et Yemeniz/Firmin-Didot, tous deux reliés en veau ancien, sont peut-être les mêmes. Bel exemplaire malgré un petit manque en haut d’un mors et léger choc à une coupe du premier plat. Cahiers v et x inversés, une annotation ancienne à l’encre (f. B7v), restauration angulaire à 4 feuillets (A1, c1, y4 et ク1) et restauration avec atteinte à quelques lettres (f. l2). Provenance: Fairfax Murray (étiquette, n° 600).