Null [BAUDELAIRE (CHARLES) (1821-1867)]
Lettre autographe signée de Charles Baud…
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[BAUDELAIRE (CHARLES) (1821-1867)] Lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Armand Fraisse Bruxelles, 5 avril 1865, 2 pages in-8, enveloppe conservée affranchie avec l'adresse : " Monsieur Armand Fraisse. Rue Duhamel. Lyon ". Lettre et enveloppe encadrées. Lettre relative aux pièces condamnées adressée au journaliste Armand Fraisse que Baudelaire appréciait. Sur Armand Fraisse, voir le lot précédent. Absente des deux recueils de correspondance cités dans le lot précédent et notamment Pichois et Ziegler (ed.). Baudelaire, Correspondance II, 1860-1866 (Paris, 1973). Publiée par la suite dans Baudelaire, Nouvelles lettres (2000), p. 96. Avec la parution de ses Fleurs du Mal, en 1857, Baudelaire écope d'un procès pour atteinte aux bonnes mœurs. Il sera condamné à payer une amende de 300 francs et contraint de retirer six poèmes du recueil, parmi les plus beaux. Les pièces censurées ne seront réhabilitées qu'en 1949. Baudelaire écrit : " Un libraire m'a proposé ici de publier un livre sur [soulignement de Baudelaire] les Fleurs du mal, c'est-à-dire un livre composé des pièces condamnées, de l'histoire du procès et de tous les articles remarquables se rattachant à la question ; vous serez en bonne compagnie, si toutefois la chose se fait. J'ai déjà retrouvé des lettres et des articles de Sainte Beuve, de Custine, d'Aurevilly, de Gautier etc. ". Armand Fraisse est tenu informé : " Les Poèmes en prose paraitront dans la seconde partie de cette année chez Hetzel, sous le titre : Le Spleen de Paris, pour faire pendant aux Fleurs du Mal. Les fragments qui ont paru étaient disposés sans ordre. Il y aura dans le volume une clarification particulière ". u Mal, en 1857, Baudelaire écope d'un procès pour atteinte aux bonnes mœurs. Il sera condamné à payer une amende de 300 francs et contraint de retirer six poèmes du recueil, parmi les plus beaux. Les pièces censurées ne seront réhabilitées qu'en 1949. Baudelaire écrit : " Un libraire m'a proposé ici de publier un livre sur [soulignement de Baudelaire] les Fleurs du mal, c'est-à-dire un livre composé des pièces condamnées, de l'histoire du procès et de tous les articles remarquables se rattachant à la question ; vous serez en bonne compagnie, si toutefois la chose se fait. J'ai déjà retrouvé des lettres et des articles de Sainte Beuve, de Custine, d'Aurevilly, de Gautier etc. ". Armand Fraisse est tenu informé : " Les Poèmes en prose paraitront dans la seconde partie de cette année chez Hetzel, sous le titre : Le Spleen de Paris, pour faire pendant aux Fleurs du Mal. Les fragments qui ont paru étaient disposés sans ordre. Il y aura dans le volume une clarification particulière ". Provenance: Collection particulière

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[BAUDELAIRE (CHARLES) (1821-1867)] Lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Armand Fraisse Bruxelles, 5 avril 1865, 2 pages in-8, enveloppe conservée affranchie avec l'adresse : " Monsieur Armand Fraisse. Rue Duhamel. Lyon ". Lettre et enveloppe encadrées. Lettre relative aux pièces condamnées adressée au journaliste Armand Fraisse que Baudelaire appréciait. Sur Armand Fraisse, voir le lot précédent. Absente des deux recueils de correspondance cités dans le lot précédent et notamment Pichois et Ziegler (ed.). Baudelaire, Correspondance II, 1860-1866 (Paris, 1973). Publiée par la suite dans Baudelaire, Nouvelles lettres (2000), p. 96. Avec la parution de ses Fleurs du Mal, en 1857, Baudelaire écope d'un procès pour atteinte aux bonnes mœurs. Il sera condamné à payer une amende de 300 francs et contraint de retirer six poèmes du recueil, parmi les plus beaux. Les pièces censurées ne seront réhabilitées qu'en 1949. Baudelaire écrit : " Un libraire m'a proposé ici de publier un livre sur [soulignement de Baudelaire] les Fleurs du mal, c'est-à-dire un livre composé des pièces condamnées, de l'histoire du procès et de tous les articles remarquables se rattachant à la question ; vous serez en bonne compagnie, si toutefois la chose se fait. J'ai déjà retrouvé des lettres et des articles de Sainte Beuve, de Custine, d'Aurevilly, de Gautier etc. ". Armand Fraisse est tenu informé : " Les Poèmes en prose paraitront dans la seconde partie de cette année chez Hetzel, sous le titre : Le Spleen de Paris, pour faire pendant aux Fleurs du Mal. Les fragments qui ont paru étaient disposés sans ordre. Il y aura dans le volume une clarification particulière ". u Mal, en 1857, Baudelaire écope d'un procès pour atteinte aux bonnes mœurs. Il sera condamné à payer une amende de 300 francs et contraint de retirer six poèmes du recueil, parmi les plus beaux. Les pièces censurées ne seront réhabilitées qu'en 1949. Baudelaire écrit : " Un libraire m'a proposé ici de publier un livre sur [soulignement de Baudelaire] les Fleurs du mal, c'est-à-dire un livre composé des pièces condamnées, de l'histoire du procès et de tous les articles remarquables se rattachant à la question ; vous serez en bonne compagnie, si toutefois la chose se fait. J'ai déjà retrouvé des lettres et des articles de Sainte Beuve, de Custine, d'Aurevilly, de Gautier etc. ". Armand Fraisse est tenu informé : " Les Poèmes en prose paraitront dans la seconde partie de cette année chez Hetzel, sous le titre : Le Spleen de Paris, pour faire pendant aux Fleurs du Mal. Les fragments qui ont paru étaient disposés sans ordre. Il y aura dans le volume une clarification particulière ". Provenance: Collection particulière

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BAUDELAIRE, Charles Les Fleurs du Mal Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 9 juillet 1861 SUPERBE ET RARE EXEMPLAIRE SUR VÉLIN FORT DE LA “SECONDE DES FLEURS”, GRAND DE MARGES, DANS UNE RELIURE SIGNÉE DE L’ÉPOQUE SECONDE ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE, car augmentée de 35 poèmes nouveaux In-8 (186 x 121mm). Titre imprimé en rouge et noir TIRAGE : un des quelques exemplaires sur vélin fort “que Baudelaire avait demandé qu’on tirât pour lui” (Pichois 1996, p. 419), en plus de quatre exemplaires sur chine et quelques exemplaires sur hollande. ILLUSTRATION : portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond tiré sur chine ILLUSTRATION AJOUTÉE : portrait de Charles Baudelaire en 1844 par Émile Deroy, gravé à l’eau-forte et monté sur onglet (1820-1846 ; le tableau est conservé au Musée national du château de Versailles. Inv MV 5682) RELIURE DE L’ÉPOQUE SIGNÉE DE WENGER (pas dans Fléty). Dos et coins de maroquin citron, plats de papier marbré, filets dorés en encadrement, dos à nerfs orné, tranche supérieure dorée, témoins PIÈCE JOINTE : lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Jules Rozier, datée du 9 juillet 1961. 1 p. in-8 (198 x 150mm), 2 feuillets, le second blanc, encre brune, adresse du destinataire au verso du second feuillet, 3 cachets de la poste : "Mon cher Rozier, L’horizon s’éclaircit de nouveau pour moi, et je serais bien aise de faire promptement mon expédition. Je suis maintenant bien honteux de vous tourmenter ainsi, vous qui avez des affaires, et qui en même temps montrez une si charmante bienveillance pour moi"... Petit trou découpé aux ciseaux dans la lettre, sans atteinte au texte La lettre jointe à cet exemplaire ne figure pas dans la Correspondance de Baudelaire éditée par Claude Pichois. On lit le nom de Rosier (avec un “s”) dans le carnet où Baudelaire tenait ses comptes, ses listes, son emploi du temps, de juillet 1861 (mois où fut rédigée cette lettre) à novembre 1863. Ce nom apparaît dans la colonne “Objets à reprendre”. Jules Rozier (1821-1882), exact contemporain de Baudelaire était un peintre paysagiste et aquafortiste ami de Henry Murger, auteur des Scènes de la vie de bohème. Il avait des talents de restaurateur de tableaux et de dessins. Baudelaire lui confia au moins un “détestable dessin” (1861). On suppose qu’il s’agit d’un dessin réalisé par son père. Baudelaire en reconnaissait le peu de valeur artistique mais essayait de les acquérir. “L'horizon” que Baudelaire évoque ici concerne la nouvelle édition des Fleurs du Mal. BIBLIOGRAPHIE : pour la lettre du 11 décembre 1861 : Baudelaire, Correspondance, II, Paris, 1973, pp. 193 748 -- Clouzot, p. 43 -- Carteret I, p. 124