Null ENCOIGNURE en vernis européen à l'imitation des laques japonaises. Elle ouv…
Description

ENCOIGNURE en vernis européen à l'imitation des laques japonaises. Elle ouvre par une large porte cintrée, repose sur deux pieds carrés et un pied central en forme d'accolade. Le panneau centra est décoré d'une scène représentant trois chinois dans un paysage. Le pourtour de la porte est quant à lui décoré de fleurs et feuillage. Plateau de marbre veiné. Seconde moitié du XVIIIe siècle. Hauteur : 78 cm - Largeur : 59 cm Profondeur : 43 cm (Petits accidents) Fabriquées en Extrême-Orient depuis l'Antiquité, les laques arrivent en Europe à partir du XVIe siècle et surtout du XVIIe siècle. Paravents, cabinets font la réputation des collections prestigieuses. La demande va cependant devenir de plus en plus importante parmi les couches aisées de la population. Les prix restant élevés, une alternative se proposa : le vernis. Les premiers vernisseurs sont connus dès 1670, certains d'entre eux nous sont bien connus : les Langlois,et surtout les Martin dont le nom restera attaché à cette technique. Beaucoup moins coûteux que les laques importées, le vernis permet de d'adapter le décor à la forme et d'user d'une symétrie inexistante dans les laques orientales. La chinoiserie étant à la mode durant tout le XVIIIe siècle, les vernisseurs s'adaptent et leurs compositions s'enrichissent de personnages « à la chinoise » et pour encore mieux imiter les laques, les perspectives deviennent sinisantes.

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ENCOIGNURE en vernis européen à l'imitation des laques japonaises. Elle ouvre par une large porte cintrée, repose sur deux pieds carrés et un pied central en forme d'accolade. Le panneau centra est décoré d'une scène représentant trois chinois dans un paysage. Le pourtour de la porte est quant à lui décoré de fleurs et feuillage. Plateau de marbre veiné. Seconde moitié du XVIIIe siècle. Hauteur : 78 cm - Largeur : 59 cm Profondeur : 43 cm (Petits accidents) Fabriquées en Extrême-Orient depuis l'Antiquité, les laques arrivent en Europe à partir du XVIe siècle et surtout du XVIIe siècle. Paravents, cabinets font la réputation des collections prestigieuses. La demande va cependant devenir de plus en plus importante parmi les couches aisées de la population. Les prix restant élevés, une alternative se proposa : le vernis. Les premiers vernisseurs sont connus dès 1670, certains d'entre eux nous sont bien connus : les Langlois,et surtout les Martin dont le nom restera attaché à cette technique. Beaucoup moins coûteux que les laques importées, le vernis permet de d'adapter le décor à la forme et d'user d'une symétrie inexistante dans les laques orientales. La chinoiserie étant à la mode durant tout le XVIIIe siècle, les vernisseurs s'adaptent et leurs compositions s'enrichissent de personnages « à la chinoise » et pour encore mieux imiter les laques, les perspectives deviennent sinisantes.

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