HAMILTON (David). Les Ombres de l'été. La Classe de danse. P., Agep, "Portfolio"…
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HAMILTON (David).

Les Ombres de l'été. La Classe de danse. P., Agep, "Portfolio", 1979, in-folio, en feuilles, 8 p. de texte et 12 planches hors texte en couleurs, couv. bleue impr., coffret éditeur (coffret lég. abîmé, sinon bel ex.).

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HAMILTON (David).

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JUAN GENOVÉS, (Valence, 1930 - Madrid, 2020). "Chaîne humaine", 1984. Huile sur toile. Signée et datée dans le coin inférieur gauche. Signée, datée et titrée au dos. Dimensions : 46 x 50 cm ; 60 x 64 cm (cadre). Juan Genovés, l'un des principaux représentants du réalisme critique et social des années cinquante, a été formé à l'École des beaux-arts de Valence et, en 1955, il a effectué son premier voyage à Paris. Au fil du temps, son art évoluera dans le sens de l'existentialisme. Membre fondateur de plusieurs groupes, tels que Los Siete, Parpalló et Hondo, après son exposition de 1965 à la Bibliothèque nationale, son soi-disant "réalisme politique" fait de lui un défenseur engagé de la liberté. Sa vision le rend vraiment particulier ; la figure humaine est toujours le protagoniste, aussi bien dans sa présence que dans son absence et même dans ses ombres, dans lesquelles réside toute la charge onirique de l'angoisse existentielle. Genovés part d'une approche photographique, cherchant la transformation constante de la perspective du motif, du point de vue. Par ce changement de perspective, l'auteur nous rapproche ou nous éloigne de la scène, à la recherche du mouvement des masses guidé par l'intelligence collective de la classe ouvrière, qui transcende l'insignifiance de l'expérience individuelle et met en évidence la solitude, la manipulation et l'injustice auxquelles l'être humain est exposé. L'artiste critique la culture de masse qui promeut la compétitivité, le consumérisme, l'individualité et la perte des valeurs sociales. Expressif dans l'utilisation des formats et des matériaux picturaux en contraste avec la force du sujet, Genovés est symboliste dans la composition et les rythmes. Dans son œuvre, il s'interroge constamment sur la liberté de l'homme dans la société d'aujourd'hui, ainsi que sur la sienne propre dans sa production. Plus reconnu à l'étranger que dans notre pays, il a participé à de nombreuses biennales, telles que les biennales hispano-américaines de La Havane et de Barcelone, la biennale de Paris et l'exposition universelle de New York. En 1994, l'IVAM lui a consacré une importante exposition rétrospective. Il a présenté des expositions individuelles dans toute l'Espagne, ainsi qu'à Porto Rico, Rio de Janeiro, Lisbonne, Rome, New York, Tokyo, Turin, Berlin, Montréal, Zurich, Bogota et Paris. Juan Genovés est présent à l'IVAM de Valence, au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, à la Fondation Juan March, au Centro Nacional de Arte Contemporáneo de Paris, au MOMA de New York et dans les collections de La Caixa, Argentaria et Thyssen-Bornemisza.

Maître italien ; 17e siècle. "Narcisse". Marbre de Carrare. Il présente des défauts et des restaurations. Dimensions : 217 x 130 x 60 cm. Sculpture en marbre de Carrare représentant un jeune éphèbe. Techniquement, l'œuvre part d'un canon anatomique de caractère classique, avec des dimensions naturalistes qui tendent vers un dynamisme et une expressivité typiques du baroque. Cette caractéristique se retrouve dans la posture du protagoniste, les jambes croisées et un bras en avant, ainsi que dans le traitement du tissu qui recouvre sa taille, où les amples plis créent un jeu d'ombres et de lumières qui favorise la grandeur du volume. D'un point de vue esthétique, l'œuvre s'inspire de la statuaire classique, notamment romaine, qui elle-même s'inspire en partie de la grecque, malgré d'autres influences stylistiques et des particularités qui lui sont propres. Dans ce cas, il convient de noter que l'œuvre correspond à une période historique dans laquelle l'Antiquité est utilisée comme un exemple de société vertueuse, reprenant et adaptant les modèles établis par les cultures susmentionnées. Cette pièce, qui réunit à la fois la tradition de la statuaire baroque et le goût expressif et théâtral du baroque, rappelle largement dans sa composition la sculpture du David du Bernin, réalisée entre 1623 et 1624, actuellement conservée dans la collection de la Galleria Borghese. Réputé pour sa beauté, selon la version la plus connue de l'histoire, celle d'Ovide, Narcisse repoussa toutes les avances, tombant finalement amoureux d'un reflet dans un bassin d'eau, ignorant tragiquement sa ressemblance, envoûté par elle. Dans certaines versions, il se frappa la poitrine avec de la pourpre, agonisant d'avoir été coupé de cet amour réfléchi, et à sa place poussa une fleur portant son nom. Plusieurs versions du mythe nous sont parvenues de sources anciennes, l'une du voyageur et géographe grec Pausanias, du IIe siècle après J.-C., et une autre, plus populaire, d'Ovide, publiée avant l'an 8 après J.-C., que l'on trouve dans le livre 3 de ses Métamorphoses. Il s'agit de l'histoire d'Echo et de Narcisse, une histoire dans une histoire. Ovide présente l'histoire comme un test des capacités prophétiques de Tirésias, un individu qui a été à la fois homme et femme, et dont la vue a été perdue lors d'un concours entre Junon et Jupiter. Il s'était rangé du côté de Jupiter et Junon, en colère, l'avait rendu aveugle. Au lieu de cela, Jove lui accorda la vision future, ou prophétie. La prophétie qui a donné son nom à Tirésias est l'histoire d'Echo et de Narcisse. Elle présente des fautes et des restaurations.