Null Lot de souvenirs de voyage hispaniques
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Lot de souvenirs de voyage hispaniques

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Lot de souvenirs de voyage hispaniques

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XU Beihong 徐悲鴻 (1895-1953) Cheval dans la montagne Encre et couleurs sur papier Inscrit « Sans titre », daté « début de l'automne 1938 (wuyin) », et signé Beihong avec un sceau de l'artiste (Donghai wangsun) en haut à gauche, encadré sous verre H. 103,5 cm -L. 49 cm LM Inscription : 無題 戊寅新秋 悲鴻 Provenance : Acheté en 1947 par Monsieur Henri Maux (1901-1950) à Nankin. Une caution de 30 000 euros sera demandée pour enchérir sur ce lot. Henri Maux (1901-1950) Ingénieur et diplomate, Henri Maux a œuvré sans relâche durant une période mouvementée en Chine et en Asie et a été décoré par la Chine et par la France. Polytechnicien du corps des Ponts et Chaussées coloniaux, Henri Maux est affecté en Indochine en 1927, où il supervise la création d'une ligne de train (Cambodge) et de travaux hydrauliques (Cochinchine). En 1937, il est envoyé comme conseiller technique dans une mission de la Société des Nation auprès du gouvernement chinois, dirigé par Chiang Kai-shek (Jiang Jieshi). Malgré le déclenchement de la guerre sino-japonaise en novembre 1937, il va réaliser de nombreuses inspections des routes, ponts et voies ferrées, sillonnant les routes des provinces du Sud-Ouest de la Chine (Hunan, Guangxi, Guangdong, Guizhou, Sichuan et Yunnan), entre les villes d'Hanoï, Hankou, Changsha, Canton, Hong Kong, Guilin, Guiyang, Kunming, et Chongqing, et rendre ensuite des rapports au gouvernement chinois. Il fera même la route de Kunming jusqu'à Rangoon en Birmanie. Henri Maux travaille en étroite collaboration avec des ingénieurs, responsables locaux et ministres du gouvernement chinois, en particulier avec T.V. Soong (Song Ziwen). Il rencontre Chiang Kai-shek en personne à l'été 39 à Chongqing, et rentre en France en août. Son implication dans cette tâche ardue et son travail rigoureux, très appréciés, lui vaudront d'être décoré de l'ordre de Jade (Caiyu Xunzhang 采玉勳章 ) en 1941 par le Ministère des Affaires Etrangères chinois (Waijiao bu). Son nom chinois est Mu He 穆和. Réclamé par la Chine, il y est renvoyé avant même la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en mars 1945, pour oeuvrer à une reprise des échanges. Il retrouve T.V. Soong, alors Premier Ministre (jusqu'en 1947) pour définir les besoins de la Chine en importations et reconstructions, puis rentre à Paris pour travailler à la création, qui a lieu en novembre 1945, de la Mission Economique Française d'Extrême-Orient, MEFEO, dont il est nommé chef. La MEFEO est basée à Shanghai, mais Maux fait de fréquents voyages à Nankin, où s'est réinstallé le gouvernement de la République de Chine et les diplomates : il y déjeune en septembre 1946 avec la délégation communiste, formée de Zhou Enlai et deux adjoints. Maux travaille à faciliter les échanges commerciaux et industriels entre la Chine et France, permettant notamment des livraisons de riz indochinois vers la Chine, le développement de la première liaison aérienne Saïgon - Shanghai, et celui de lignes de chemin de fer. En juillet 1947, le gouvernement français l'envoie à New-York, pour assister Mendès-France à l'ONU, durant les négociations du Comité Economique et Social de l'ONU sur la question de l'Extrême-Orient. L'ONU crée la Commission Economique pour l'Asie et l'Extrême-Orient, dite ECAFE (Economic Commission for Asia and the Far-East), et Maux est nommé à la tête de la délégation française de cette commission. De 1947 à 1950 il siègera et prendra la parole à toutes les conférences de l'ECAFE (aux Philippines, en Inde, en Australie, à Singapour, et à Bangkok). Il rapproche sa famille en installant sa femme et ses filles dans une maison à Hong Kong en haut du Victoria Peak début 1948. L'avancée des communistes annonce la chute du gouvernement nationaliste, Maux retourne pour la dernière fois à Shanghai et Nankin en janvier 1949, sa famille rentre s'installer en France l'été 1949. Henri meurt prématurément en juin 1950 dans un accident d'avion à Bahreïn au retour de la conférence de l'ECAFE à Bangkok. L'état français lui décernera la Légion d'honneur à titre posthume. La peinture de Xu Beihong, acquise à Nankin en 1947, et installée dans l'appartement parisien des Maux à l'été 1949 ne quittera jamais la famille. Elle sera conservée par sa veuve, Hélène, puis par sa plus jeune fille, souvenir de cette vie en Asie et de leur mari et père. XU Beihong (1895-1953) Né à Yixing au Jiangsu, il débute l'étude de la calligraphie et de la peinture traditionnelle chinoise enfant auprès de son père, peintre lui-même. Il commence à travailler tôt comme enseignant et peintre. Il s'installe à à Shanghai entre 1914, y intègre l'université Aurore où il étudie le français, puis part au Japon en 1917 pour étudier les Beaux-Arts. (suite de de la fiche sur demande)