Null Psychée en bois noir et glace de style Art Déco 163 x 48 cm
Description

Psychée en bois noir et glace de style Art Déco 163 x 48 cm

31 

Psychée en bois noir et glace de style Art Déco 163 x 48 cm

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Psyché en bois d'acajou, placage d'acajou, bois peint, bois doré et glace au mercure. Le miroir central pivote dans un encadrement à fronton, supporté par deux cariatides en gaine et drapées. L'ensemble repose sur des pattes de lion en jarret. Il présente une belle ornementation composée d'incrustations de cuivre et de bronzes dorés à motifs de vases, palmettes, étoiles grecques, losanges et culots. Attribué à Jacob-Desmalter (1803-1813) Paris. Époque Empire vers 1807-1810. H_203 cm L_108 cm P_65 cm. L'absence d'estampille est justifiée par le fait que, dans le cadre de l'ameublement d'une chambre à coucher ou d'une garde-robe, la psyché, comme le lit et les tables de nuit, ne portait pas d'estampille ("le Mobilier du Musée Carnavalet, page 245"). Néanmoins, la qualité d'exécution de notre psyché, comme sa parenté avec celle provenant de l'ancienne collection de la marquise de Villefranche nous autorise à l'attribuer avec beaucoup de certitude à François-Honoré-Georges Jacob, qui, à la suite du décès prématuré de son frère, Georges II (1768 - 1803), avec lequel il était associé sous l'enseigne Jacob-Frères rue Meslée, s'associa de nouveau, avec son père, Georges Jacob, sous l'enseigne Jacob-Desmalter (1803 - 1813). Une estampe, tirée du recueil de la Mésangère datant de 1807 (fig. 1), nous permet même de la dater avec une certaine précision (1807 - 1810). Une estampe, tirée du recueil de la Mésangère datant de 1807, nous permet même de la dater avec une certaine précision (1807 - 1810). Il est intéressant de relever que l'auteur de notre psyché s'est largement inspiré de ce projet attribuable, par ailleurs, à Charles Percier. Complémentaire de la table de toilette, la psyché apparaît un peu avant l'Empire. C'est ainsi que ce nouveau type de meuble, pour un temps en quête d'identité, a connu une succession d'appellations diverses et variées On retrouve ce terme, en 1805, dans une soumission de Jacob-Desmalter (Lefuel, F.H.G Jacob-Desmalter, p. 342). Écran à glace, glace à écran et glace à psyché : Ces trois termes sont utilisés successivement par La Mésangère dans l'ordre énoncé, le terme "psyché" n'étant utilisé qu'à la fin de son recueil. Le terme "écran à glace" est d'ailleurs encore utilisé, en 1837, pour une livraison de Thomire pour Trianon (LedouxLebard), Le Grand Trianon, p 57). Miroir à la psyché : Ce terme a été trouvé, en 1810, dans un mémoire de Jacob-Desmalter (Lefuel, F.H.G. Jacob-Desmalter, p. 226) et, en 1811, dans une soumission de Maigret pour les Tuileries (Ledoux-Lebard, Le Grand Trianon, p. 57). Miroir de Toilette On retrouve ce terme dans un mémoire de Jacob-Desmalter : Le meuble a six pieds de haut (Lefuel, F.H.G. Jacob-Desmalter, p. 306). Miroir à Écran : Ce terme apparaît dans un mémoire de Thomire-Duterme et Cie, datant du 18 octobre 1809 : "un grand miroir à écran, dit psyché..." (Grandjean, Empire Furniture, p. 110). Psyché : Le terme "psyché", qui, comme nous l'avons vu plus haut, semble apparaître tardivement dans les recueils de La Mésangère, se trouve, déjà, dans un mémoire de Jacob-Desmalter, datant de 1805, concernant Le Grand Trianon (Lefuel, F.H.G. JacobDesmalter, p. 352) : "Une psyché pour toilette...".