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CH. PETITE (Pseudonyme de Adriaan Christiaan WILLEM TERHELLL) (1863-1949) "Moulin sur le quai avec bateaux" HST, SBG, 56x46cm

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CH. PETITE (Pseudonyme de Adriaan Christiaan WILLEM TERHELLL) (1863-1949) "Moulin sur le quai avec bateaux" HST, SBG, 56x46cm

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STENDHAL (Henri Beyle, dit). Lettre autographe signée « A. B. Lanvallère l[ieutenan]t au 17e » à sa sœur Pauline Périer-Lagrange, comprenant plusieurs passages en anglais. Sankt-Pölten, 7 décembre 1809. 3 pp. 1/3 in-4, adresse au dos, cachet de cire rouge, manque marginal dû à l’ouverture avec atteinte à quelques mots, fentes aux pliures, pli central restauré entre les 2 feuillets. L’AMBITIEUX MONSIEUR BEYLE. Alors commissaire des guerres sous les ordres de son cousin Pierre Daru administrateur des provinces autrichiennes (à la suite de la victoire française de Wagram), Stendhal était arrivé dans le pays en mars 1809. Au moment où il écrivait cette lettre, il se trouvait sur le chemin du retour vers la France, et mobilisait sa parentèle et ses relations pour se faire nommer auditeur au Conseil d’État – ce qui interviendrait le 3 août 1810. « Ma chère amie, nous manquons de tout à St-Pölten, même de papier. C’est ce qui te procure une demi-feuille de papier à registre. J’ai écrit 2 longuissimes lettres à notre excellent grand-père. Je te prie de les lire. L’AFFAIRE SE TERMINERA A PARIS DANS LES PREMIERS JOURS DE JANVIER. J’ai très peu d’espoir, par conséquent peu de désirs, mais je désire traiter cette affaire avec le soin que je mets chaque jour à des choses encor plus indifférentes. IL FAUT DONC ECRIRE 4 LETTRES, 3 à Z. [Pierre Daru], the mother and the brother. Toutes les trois fortes, tranchantes et surtout upon the thing the less true viz the 7656 fr. per annum. I hope these letters are writen. Si elles ne l’étaient pas, presse pour qu’elles le soyent dans les 24 heures. Après cela, une seconde lettre to Z. [Pierre Daru], dans laquelle gr[eat] fath[er] writes that it is said 30 or 40 a[uditeurs] will be nommés, qu’il nous doit au moins une démarche auprès de Mr M[ontalivet]. Enfin une lettre pressante, oraison jaculatoire. Enfin le plus difficile est la lettre à avoir de M. Charp[entier]. Il faut que great father lui persuade de l’écrire ; pour épargner sa paresse et éviter la lenteur naturelle, que gr[eat] father la fasse et que the good priest n’ait que la peine de la transcrire. The holy priest refusera peut-être de se prêter à quelques exagérations, mais il faut faire attention que ces MM. sont accoutumés à recevoir 20 demandes par jour et par conséquent à en refuser 19, leur esprit a contracté l’habitude de chercher des raisons honnêtes de refuser. Moi-même, j’aide quelquefois l’un d’eux dans ce tribunal et je sais que les lettres bien raisonnées et chaudes d’expression nous donnent beaucoup de peine. Il faut que in the letter of the holy priest il y ait a little certificat[e] of my father portant l’assurance en 4 lignes that my fortune is of 7650 per annum, et ne pas oublier the quality of mayor of Grenoble. Enfin a letter of my Uncle, if he will, to Mr Bataille. La raison de cette lettre est amplement expliquée dans un grifonnage de 4 pages que notre bon grand-père a déjà a dû recevoir et que je te prie de lire, au grand détriment de tes yeux. TA CHARGE DANS TOUT CELA EST DE PRESSER EN DIABLE L’EXPEDITION DE CES LETTRES. De lever les obstacles qui s’opposeront, ou qui sembleront s’opposer à ce que Mr Ch[arpentier] ne remplisse nos intentions. Dans le fait, il n’y en qu’un qui me semble dangereux, it’[s] the death of the good priest, of whom [I had] no new six years ago. À cela près tu[dois] réussir. Songe et fais songer les autres que tou[t] sera terminé dans les premiers jours de janvier. Si tu es à la campagne reviens à Gr[enoble]. Si tu habites la rue St-Louis, passe 8 heures par jour in great father’s house et lève les obstacles de détails. Enfin, ce qui est la plus héroïque des choses que je te demande, APPRENDS-MOI PAR 4 OU 5 LIGNES OBSCURES NE NOMMANT NI LES PERSONNES, NI LA CHOSE, CE QUI POURRA DE CECI REUSSIR... Aye une conversation avec m[on] oncle pour la lettre to the adjudant of the prince. If the uncle did will, mettre en jeu le prince lui-même, ce n’en serait que mieux. Que le prince en dît un mot à M. Z. [Pierre Daru], that is in the true interest of the dear uncle. C’est une lettre de change en faveur de Gaétan, que je dois aquitter à moins d’avoir au lieu de cœur un caillou du Drac [affluent de l’Isère]. Mais mille petites considérations peuvent empêcher de faire ce qui convient. JE RECLAME TON ZELE D’AMIE ET TA FINESSE DE FEMME, surtout passe ta vie Grande-Rue et donne à dîner. » JEUX DE MASQUES. Stendhal faisait souvent usage de pseudonymes pour désigner des proches et signait souvent de noms divers et variés, comme ici « A. B. Lanvallère » : dans cette pratique, il entrait du plaisir, un désir d’évasion, mais aussi parfois de la malice et une sorte de tentation parricide. Stendhal en usa également dans son œuvre littéraire, menant un important travail d’invention et de jeu sur les noms de personnages et de