SULLY PRUDHOMME (1839-1907).

2 POÈMES autographes signés «Sully Prudhomme», Au jour le jour et Un mot d'enfant, et 6 L.A.S. à Alphonse SCHELER, Paris 1875-1900 ; 13 pages et demie in-4 ou in-8 (fente aux plis au premier poème), 4 enveloppes. Au jour le jour, poème de 15 quatrains : «Quand d'une perte irréparable / On garde au coeur le souvenir»... Un mot d'enfant, poème de 7 quatrains daté Chatenay, 1862 : «J'adore les enfants, tout haut, devant euxmêmes »... Ces poèmes ont été envoyés à Alphonse SCHELER pour qu'il les récite. La lettre du 11 octobre 1875 recommande Scheler, qui «dit les vers avec beaucoup de coeur et de talent. J'ai été enchanté de la manière dont il a interprété quelques-unes de mes poésies»... Mardi [25 avril 1876], sur le recueil de Scheler, «d'un sentiment doux et noble. Je vous ai dit ce que je pensais de la versification ; il y faudrait un art dont vous seriez bientôt maître, mais l'art n'est pas toute la poésie»... 11 janvier 1900, il lui reproche de ne pas lui avoir rendu des documents précieux, qui font «une grosse lacune» dans ses archives, et refuse d'envoyer une poésie inédite pour une conférence : «je ne versifie plus que très exceptionnellement»... On joint une L.A.S. de H. Pfeiffer, 14 janvier 1901.