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Hâtez-vous sans précipitations! Ne vous ruez pas vers l'accident. Publicité - gouache sur papier. Cachet Prévention des Accidents Dimensions : 60 cm x 40 cm

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VIVIEN Renée (Pauline Tarn, dite) [Londres, 1877 - Paris, 1909], femme de lettres anglaise d'expression française. Ensemble de trois lettres signées portant sur le thème des fiançailles mystiques liant Renée Vivien à Kérimé. — [1905] ; 5 pages in-8°. « J'ai reçu le cher anneau avec une immense joie, ma bien-aimée. Et le doux symbole de ces coeurs unis m'a rendue heureuse infiniment. […] Chacune de vos paroles est précieuse et rare. Elles chantent dans mon coeur, elles chantent dans mon âme. Elles sont une musique de songe Je me sens chaque jour plus fervemment éprise. Vous êtes en moi, vous être autour de moi, vous êtes devenue ma pensée même. O ma très chère, comment se peut-il que mes portraits vous plaisent, à vous qui êtes si belle ? Vous seule êtes désirable, vous seule être lumineuse et pleine de grâce. Il ne se passe point de jour où je n'ai point contemplé, adoré dans une muette extase, votre image mille fois chère et attirante entre toutes ? Vous êtes si belle, si belle, que j'en ai l'âme émue et ravie. Et je vous évoque avec une passion presque farouche. […] Prenez mon coeur, prenez mon âme, prenez ce qu'il y a de meilleur en moi. Je ne trouve que ces pauvres notes passionnées. Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. » — [1904] ; 12 pages in-8°. « Votre lettre m'a été cruelle infiniment. Déjà, vous doutez de moi — déjà vous me faites inutilement souffrir ! Je suis allée vers vous éperdument, — comme on va vers la douleur exquise, comme on va vers le périlleux amour. Vous m'attristez irrésistiblement, fatalement — et jamais vous ne cesserez de m'attirer vers vous... Dites-moi, ma cruelle douce princesse de songe, laquelle d'entre nous n'a point un vivant passé ? Laquelle d'entre-nous a une vie sans complication, une vie nette, claire et simple comme un tableau sans ombre et sans nuances ? […] Croyez-moi, ma très chère, lorsque je vous affirme que vous vous êtes trompée. Ah mon amour lointain, mon amour inespéré, il est trop tard maintenant pour dire froidement, cruellement : " E finita la commedia". Vous vous êtes lassée, sans doute, de ce qui ne puis vous laisser aussi disparaître de ma vie. Ce jeu passionné a pris toute ma vie et toutes mes pensées, —je ne rêve que de vous : je ne songe qu'à vous. Vous êtes la chimère sans laquelle on ne saurait vivre. La chimère étincelante elante et suave. Et vous voulez me laisser retomber dans la nuit sans parfums et sans étoiles ! Non, ma lointaine bien-aimée, quoiqu'il arrive, je ne saurais vivre sans vous. » - [1904] ; 12 pages in-8°. « Enfin, je me retrouve dans ma solitude, ô ma Très-Chère ! Et ma première pensée est pour vous…. J'ai reçu, dès mon retour, votre chère lettre. Elle m'enivre comme un parfum, comme un chant entendu en rêve… Et vous voulez ne plus m'écrire ! »