Null [COLLECTIF - ART AFRICAIN].

Statuaire Dogon.

Leloup Hélène, Rubin William…
Description

[COLLECTIF - ART AFRICAIN]. Statuaire Dogon. Leloup Hélène, Rubin William, Serra Richard et Baselitz Georg. Photographies Roger Asselberghs et Jerry L. Thompson. Ouvrage publié avec le concours du Centre National du Livre, Daniel Amez Éditeur. Fort in-4, reliure toile noire et jaquette illustrée.

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[COLLECTIF - ART AFRICAIN]. Statuaire Dogon. Leloup Hélène, Rubin William, Serra Richard et Baselitz Georg. Photographies Roger Asselberghs et Jerry L. Thompson. Ouvrage publié avec le concours du Centre National du Livre, Daniel Amez Éditeur. Fort in-4, reliure toile noire et jaquette illustrée.

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Une statuette féminine d’un atelier de Bombou-toro Portant un labret à l’aplomb de son visage hyperstylisé, et une coiffure formant une crète en une natte tressée tombant à l’arrière, le regard et la présence de cette statuette dogon d’une géniale modernité ne font aucun doute. S’inscrivant dans les styles hiératiques et très synthétiques de Bombou-toro, cette ancienne sculpture dogon inédite, provenant de l’ancienne collection de René Rasmussen, vient compléter un corpus de statuettes rares d’un atelier ayant initié un style aux spécificités très caractéristiques. La plus extraordinaire de ce corpus est sans aucun doute la maternité de l’ancienne collection de Charles B. Benenson offerte par lui au musée de l’Université de Yale. Les genoux sculptés en cylindre font notamment partie des détails parmi les plus emblématiques de cet atelier. D’après Hélène Leloup ces protubérances au niveau des genoux renvoient au mythe fondateur, « les premières créatures humaines avaient des membres sans articulations et elles se sont formées lorsque le forgeron, en descendant du ciel, a eu les bras et les jambes cassés par l’enclume, ce qui a permis aux hommes de travailler », et symbolisent les pierres magiques duge. « Les duges sont placées sur les articulations car c’est le plus important de l’homme. » (Griaule). Comparée à la statuette de la collection C. Benenson, on retrouve au-delà de la même position presque « robotique » ou « cubiste » avec l’angle du coude insistant encore sur l’articulation, et les bras repliés vers l’avant, ainsi que le nez sculpté en flèche, une stylisation des pieds (et l’articulation de la cheville) en triangle qui recouvrent tout le côté du socle. Le traitement des omoplates est comparable et insiste encore sur l’importance des articulations principales, aucun doute qu’il s’agit bien ici d’un art narratif. Aussi, vu de profil on retrouve la même souplesse dans le traitement des jambes et du fessier des statuettes de la collection Jean Roudillon et de celle de la collection Benenson. La patine de la statuette de Jean Roudillon n’est pas suintante comme celle de la collection C. Benenson mais elle témoigne cependant d’une évidente et superbe ancienneté. Dogon, Mali Bois, très belle érosion et fentes d’ancienneté, superbe et ancienne patine d’usage. H. : 37,5 cm Voir p. 130 n° 56 pour la statuette de la collection Benenson dans Close up-Lessons in the Art of Seeing African Sculpture from an American collection and the Horstmann collection, Vogel et Thompson, Ed. The Center for African Art New York 1990 Voir pour une autre statue de bombou toro et commentaires n° 78 dans : Statuaire Dogon, Hélène Leloup, Ed. Hamez 1994 Provenance : - Collection René Rasmussen - Collection Jean Roudillon