Null Paul Gaudin (Paris, 1858-1921, Versailles) Arabie Saoudite : Al-‘Ula et Hég…
Description

Paul Gaudin (Paris, 1858-1921, Versailles) Arabie Saoudite : Al-‘Ula et Hégra/Madâin Sâlih, 1907 Les toutes premières photographies d’Al-‘Ula et parmi les plus anciennes du site archéologique d’Hégra. Une boite au format 9x12 cm contenant huit plaques de qualité médiocre, sans doute en raison des difficultés de prise de vue sur le terrain, dont : - cinq plaques d’inscriptions dadanites remployées dans les maisons d’Al-‘Ula. - trois plaques d’un tombeau nabatéen de Hégra/Madâin Sâlih (façade et deux vues intérieures). On joint une carte dessinée sur calque par Paul Gaudin du « Chemin de fer Hamidié du Hedjaz » au 1 : 3,000,000 figurant la situation d’avancement alors que la ligne a dépassé Hédié et presque atteint Médine. 66 x 41 cm (Manques, mauvais état et restaurations au scotch). Provenance : collection Paul Gaudin (1858-1921), archéologue, ingénieur et grand donateur du musée du Louvre ; par descendance familiale. A 1907 set of photographic glass plates by Paul Gaudin representing Al-‘Ula and the archaeological digs of Hégra. Sold with a map of the Hamidié railroad drawn by Paul Gaudin on tracing paper. Bibliographie : - "Alula, merveille d’Arabie", catalogue d’exposition à l'Institut du Monde Arabe, éditions Gallimard, 2019. - A. Jaussen et R. Savignac, "Mission archéologique en Arabie, II", Paris, Geuthner 1914, Rééd. Le Caire, Ifao, 1997. Les clichés furent pris par Paul Gaudin probablement à l’occasion de l’inauguration de la gare d’Al-’Ula, le 1er septembre 1907 ou peu avant, pendant l’installation de la ligne de chemin de fer du Hedjaz. Les vues d’Al-’Ula A sont antérieures à celles des pères Jaussen et Savignac de l’Ecole biblique de Jérusalem, qui n’ont atteint cette ville que lors de leur deuxième mission archéologique en Arabie, en février 1909, alors que Paul Gaudin avait quitté ses fonctions sur place. Les habitants de la région étaient opposés à l’implantation du chemin de fer et manifestaient une hostilité assez vive vis-à-vis des Ottomans et des Occidentaux. C’est sans doute ce qui explique que Paul Gaudin n’a pas eu tout le temps souhaité pour prendre des photographies de grande qualité.

309 

Paul Gaudin (Paris, 1858-1921, Versailles) Arabie Saoudite : Al-‘Ula et Hégra/Madâin Sâlih, 1907 Les toutes premières photographies d’Al-‘Ula et parmi les plus anciennes du site archéologique d’Hégra. Une boite au format 9x12 cm contenant huit plaques de qualité médiocre, sans doute en raison des difficultés de prise de vue sur le terrain, dont : - cinq plaques d’inscriptions dadanites remployées dans les maisons d’Al-‘Ula. - trois plaques d’un tombeau nabatéen de Hégra/Madâin Sâlih (façade et deux vues intérieures). On joint une carte dessinée sur calque par Paul Gaudin du « Chemin de fer Hamidié du Hedjaz » au 1 : 3,000,000 figurant la situation d’avancement alors que la ligne a dépassé Hédié et presque atteint Médine. 66 x 41 cm (Manques, mauvais état et restaurations au scotch). Provenance : collection Paul Gaudin (1858-1921), archéologue, ingénieur et grand donateur du musée du Louvre ; par descendance familiale. A 1907 set of photographic glass plates by Paul Gaudin representing Al-‘Ula and the archaeological digs of Hégra. Sold with a map of the Hamidié railroad drawn by Paul Gaudin on tracing paper. Bibliographie : - "Alula, merveille d’Arabie", catalogue d’exposition à l'Institut du Monde Arabe, éditions Gallimard, 2019. - A. Jaussen et R. Savignac, "Mission archéologique en Arabie, II", Paris, Geuthner 1914, Rééd. Le Caire, Ifao, 1997. Les clichés furent pris par Paul Gaudin probablement à l’occasion de l’inauguration de la gare d’Al-’Ula, le 1er septembre 1907 ou peu avant, pendant l’installation de la ligne de chemin de fer du Hedjaz. Les vues d’Al-’Ula A sont antérieures à celles des pères Jaussen et Savignac de l’Ecole biblique de Jérusalem, qui n’ont atteint cette ville que lors de leur deuxième mission archéologique en Arabie, en février 1909, alors que Paul Gaudin avait quitté ses fonctions sur place. Les habitants de la région étaient opposés à l’implantation du chemin de fer et manifestaient une hostilité assez vive vis-à-vis des Ottomans et des Occidentaux. C’est sans doute ce qui explique que Paul Gaudin n’a pas eu tout le temps souhaité pour prendre des photographies de grande qualité.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Paul GAUDIN (1858-1921, ingénieur et archéologue, personnalité importante de l’Histoire du Chemin de Fer et l’un des plus grands donateurs d’archéologie du Musée du Louvre) / Important fonds de plus de 300 dessins et «crobars» exécutés par Paul Gaudin, de tous formats, la plupart sur du papier en réemploi, ce qui permet de les situer dans le temps, au fur et à mesure – Quelques pages de carnets à dessin datent des Années 1860 et sont des dessins de jeunesse (dans les Années 1870, il est au Lycée Saint-Louis à Paris et s’amuse déjà à croquer ses camarades et professeurs, ensuite, jeune ingénieur, il entre à la fin des Années 1870 aux Chemins de Fer de l’Ouest, à Rambouillet et à Epernon, puis dans les Années 1880, à la direction d’Alençon, il s’applique, en dilettante, à croquer tous les personnages de son entourage, c’est un bon portraitiste et on comprend que la maitrise du dessin lui permit par la suite d’établir des relevés archéologiques très précieux – Certains portraits sont effectués au dos de ses cartes de visite, un autre au dos d’un ticket de train de la South Coast Railway britannique, beaucoup sont nommés (Alba, chef de gare Cherbourg, Buhon, mécanicien de la machine avariée de Courville, Mr Yvart notaire à Alençon etc.), il aime à caricaturer les politiques de son époque (Jules Ferry, Grévy, etc.), dessine des scènes de projection de lanterne magique (l’une est en réemploi sur un fragment de lettre adressée à Fulgence Bienvenüe), l’ensemble est très vivant