Null VIVIEN Renée (Pauline Tarn, dite) [Londres, 1877 - Paris, 1909], femme de l…
Description

VIVIEN Renée (Pauline Tarn, dite) [Londres, 1877 - Paris, 1909], femme de lettres anglaise d'expression française. Poème autographe. « Pour le petit faune ». « Je cacherai ma flûte . Je m'écoute avec des frissons ardents, Moi le petit faune au regard farouche. L'âme des forêts vit entre mes dents Et le Dieu du rythme habite ma bouche. Dans ce bois, loin des aegipans rôdeurs mon coeur est plus doux qu'une rose ouverte, les rayons , chargés d'heureuses odeurs dansent au son frais de ma flûte verte. [] Car j'ai la pudeur de mon art sacré, Et pour honoré la muse hautaine je chercherais l'ombre et je cacherai mes pinceaux vibrant dans le creux d'un chêne.» [] « Je tairai mon chant pieux et loyal aux amants du soirs, aux chercheurs de p, seul le vent du soir, apprendra mon mal , et les autres seuls apprendront ma joie. »

91 

VIVIEN Renée (Pauline Tarn, dite) [Londres, 1877 - Paris, 1909], femme de lettres anglaise d'expression française. Poème autographe. « Pour le petit faune ». « Je cacherai ma flûte . Je m'écoute avec des frissons ardents, Moi le petit faune au regard farouche. L'âme des forêts vit entre mes dents Et le Dieu du rythme habite ma bouche. Dans ce bois, loin des aegipans rôdeurs mon coeur est plus doux qu'une rose ouverte, les rayons , chargés d'heureuses odeurs dansent au son frais de ma flûte verte. [] Car j'ai la pudeur de mon art sacré, Et pour honoré la muse hautaine je chercherais l'ombre et je cacherai mes pinceaux vibrant dans le creux d'un chêne.» [] « Je tairai mon chant pieux et loyal aux amants du soirs, aux chercheurs de p, seul le vent du soir, apprendra mon mal , et les autres seuls apprendront ma joie. »

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

VIVIEN Renée (Pauline Tarn, dite) [Londres, 1877 - Paris, 1909], femme de lettres anglaise d'expression française. Ensemble de 3 lettres autographes signées, adressées à Kérimé : — [23 janvier 1906] ; 1 page in-8°. « Je pars le 27. Rien n'est changé. J'ai trop souffert loin de toi. A travers le temps — les obstacles — les humains — le monde — je t'aime. » — 1905 ; 4 pages in-8°. « Mon amour, mon Amour, que tes inscriptions sont belles ! Et quelle est belle adorablement, cette boîte à écrire persane, qui contient de si charmantes plumes de là-bas ! Tu as poétisé davantage encore cette chose exquise par les mots que tu as joints avec tant de grâce à l'envoi merveilleux. Et, de toute mon âme, je te remercie. Demain soir, ma Douche, je pars pour Nice avec ma soeur. J'y reste quelques jours seulement. Je ne puis te dire avec quelle amoureuse intensité je t'évoque, avec quelle ferveur presque terrible je t'adore. » — [1906] ; 6 pages in-8°. « Chère méchante, je vais te gronder. Oui, pour la première fois depuis que je t'aime, je vais te gronder. Tu te tortures comme pour le plaisir de te torturer ; tu t'infliges des souffrances inutiles et c'est cela, surtout, qui me désole — car je t'aime d'une étroite tendresse — en même temps que d'une passion impérieuse. J'ai été franche, trop franche peut-être, avec toi. Depuis nos premières lettres, tu savais que je n'étais pas libre, qu'une femme régnait en despote sur ma vie. Tu sais quels ménagements je dois avoir vis à vis d'elle. Tant que je n'ai pas rompu avec elle je me vois forcée d'avoir à son égard des douceurs et des précautions infinies. Et, si, pour la calmer, pour garder la paix nécessaire, je suis obligée de recourir aux formules de l'ancienne passion, aux phrases de naguère, presque oubliées — oserais-tu me blâmer, toi qui n'es pas libre ? Nous sommes deux esclaves, toi, l'esclave de l'hérédité, de l'entourage, moi, l'esclave de l'habitude — et toutes deux, également soumises à une fatalité supérieure. »