Null ARTAUD Antonin [Marseille, 1896 - Ivry-sur-Seine, 1948], acteur et écrivain…
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ARTAUD Antonin [Marseille, 1896 - Ivry-sur-Seine, 1948], acteur et écrivain français. Lettre autographe signée, adressée à son « cher ami » [André Rolland de Renéville]. « Samedi soir » [22 octobre 1932] ; 1 page in-4° (21,7 X 20,7 cm) sur une feuille extraite d'un cahier de comptes. Cette lettre concerne un problème d'argent qu'il devait rembourser. « J'ai été extrêmement ennuyé toute la journée à votre sujet. » Il n'a pas pu disposer de la somme qu'il devait avant ce matin et ne pouvait la rendre que ce soir. « A votre disposition pour un service de même genre. La personne que vous m'avez envoyée est venue.»

ARTAUD Antonin [Marseille, 1896 - Ivry-sur-Seine, 1948], acteur et écrivain français. Lettre autographe signée, adressée à son « cher ami » [André Rolland de Renéville]. « Samedi soir » [22 octobre 1932] ; 1 page in-4° (21,7 X 20,7 cm) sur une feuille extraite d'un cahier de comptes. Cette lettre concerne un problème d'argent qu'il devait rembourser. « J'ai été extrêmement ennuyé toute la journée à votre sujet. » Il n'a pas pu disposer de la somme qu'il devait avant ce matin et ne pouvait la rendre que ce soir. « A votre disposition pour un service de même genre. La personne que vous m'avez envoyée est venue.»

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Antonin ARTAUD (1896-1948). L.A.S., Paris 8 janvier 1932, au poète Nicolas Beauduin; 4pages in-8, enveloppe. Artaud remercie Beauduin de son livre [Pascase, la Fille au singe et les Trois Compagnons, mystère, 1924]... «je vous connais maintenant depuis près de vingt ans. Je venais de quitter le collège quand j’ai lu pour la première fois votre nom au bas de pièces de vers mystérieuses [...] il m’est arrivé à l’esprit un accident des plus graves: sans devenir fou j’ai sombré et ai traîné ma vie pendant des années de maison de santé en maisons de santé. À dater du jour où je me suis en partie, en partie seulement hélas, retrouvé le passé a été oublié et ce m’est une chose presque miraculeuse et en tout cas extrêmement significative que vous ayiez été à ma conférence»... Parlant du livre de Beauduin, Artaud en aime «le tintamarre constant et menaçant, cette sorte de musique étranglée qui se fait jour par les jointures de ce qu’on n’ose plus appeler des âmes. J’aime surtout les hauts problèmes qui s’y agitent [...] Si le théâtre avait su conserver de façon concrète la musique de ces hautes régions il ne serait pas réduit à déverser sur la scène les eaux sales de l’on ne sait quel affreux repas sexuel. En tout cas à part son attitude tendue et orgueilleusement transcendante, à part son effervescence fiévreuse et sa couleur, il y a une idée de simultanéisme au théâtre qui n’a en somme jamais été employée et qui est précieuse»...