Null ALFRED PHILIPPE ROLL (Paris 1846-1919)
LES BAIGNEUSES
Toile
Sans cadre
Daté…
Description

ALFRED PHILIPPE ROLL (Paris 1846-1919) LES BAIGNEUSES Toile Sans cadre Daté et signé en bas à gauche : 1905 / Roll Contresigné et daté au revers : Roll / 1905 Bathers, canvas, without frame, dated and signed on the lower left 1905 / Roll, countersigned and dated in the back 1905 / Roll 225 x 388 cm - 88,6 x 152,8 in. Provenance Vente La Belle Époque, Paris, Hôtel Drouot, (Chayette-Cheval), 18 mai 2001, n°123 (90 000 FRF). Exposition Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, 1909, n° 1000 (panneau décoratif). Bibliographie I. Collet, Roll et le décor public une peinture de l’enchantement, dans Catalogue de l’exposition Alfred Roll, 1846-1919 : Le naturalisme en question, sous la direction d’Olivier Le Bihan, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 2007, reproduit p.101 (localisation inconnue). Dix ans après avoir livré un très grand format intitulé : « les joies de la vie : femmes, fleurs et musique » pour le salon d’introduction de la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville en 1895, Alfred Roll reprend le sujet des baigneuses en sous-bois en modifiant sa composition. Cette nouvelle création se différencie par de subtiles modifications comme la suppression du groupe de musiciens et l’importance plus grande donnée à la végétation autour du plan d’eau, permettant également de mettre en valeur les jeunes femmes s’amusant et se délassant. À la date de 1906, il a reçu confirmation de la commande des décorations du hall du musée du Petit Palais et d’après Isabelle Collet (op. cit.) notre tableau pourrait être en lien avec ce cycle décoratif : « destiné au Petit Palais (non installé) ». Finalement, il l’expose au Salon de 1909 montrant une adaptation à l’impressionnisme qui est enfin consacré dans ces années-là. Roll utilise une touche divisée, des effets d’empâtements aux tons clairs pour le paysage, égaillé de grosses fleurs rouges qui évoquent le goût japonisant et crée une symphonie musicale du nu féminin caractéristique de la Belle époque.

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ALFRED PHILIPPE ROLL (Paris 1846-1919) LES BAIGNEUSES Toile Sans cadre Daté et signé en bas à gauche : 1905 / Roll Contresigné et daté au revers : Roll / 1905 Bathers, canvas, without frame, dated and signed on the lower left 1905 / Roll, countersigned and dated in the back 1905 / Roll 225 x 388 cm - 88,6 x 152,8 in. Provenance Vente La Belle Époque, Paris, Hôtel Drouot, (Chayette-Cheval), 18 mai 2001, n°123 (90 000 FRF). Exposition Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, 1909, n° 1000 (panneau décoratif). Bibliographie I. Collet, Roll et le décor public une peinture de l’enchantement, dans Catalogue de l’exposition Alfred Roll, 1846-1919 : Le naturalisme en question, sous la direction d’Olivier Le Bihan, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 2007, reproduit p.101 (localisation inconnue). Dix ans après avoir livré un très grand format intitulé : « les joies de la vie : femmes, fleurs et musique » pour le salon d’introduction de la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville en 1895, Alfred Roll reprend le sujet des baigneuses en sous-bois en modifiant sa composition. Cette nouvelle création se différencie par de subtiles modifications comme la suppression du groupe de musiciens et l’importance plus grande donnée à la végétation autour du plan d’eau, permettant également de mettre en valeur les jeunes femmes s’amusant et se délassant. À la date de 1906, il a reçu confirmation de la commande des décorations du hall du musée du Petit Palais et d’après Isabelle Collet (op. cit.) notre tableau pourrait être en lien avec ce cycle décoratif : « destiné au Petit Palais (non installé) ». Finalement, il l’expose au Salon de 1909 montrant une adaptation à l’impressionnisme qui est enfin consacré dans ces années-là. Roll utilise une touche divisée, des effets d’empâtements aux tons clairs pour le paysage, égaillé de grosses fleurs rouges qui évoquent le goût japonisant et crée une symphonie musicale du nu féminin caractéristique de la Belle époque.

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