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UNE COLLECTION INTERESSANTE D'ARTICLES DE CUISINE DES 19e ET 20e SIÈCLES, comprenant une casserole circulaire, des bols à mélanger, des casseroles, une bouilloire et des mesures, etc.

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UNE COLLECTION INTERESSANTE D'ARTICLES DE CUISINE DES 19e ET 20e SIÈCLES, comprenant une casserole circulaire, des bols à mélanger, des casseroles, une bouilloire et des mesures, etc.

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Six plaques d'une même suite en émail peint polychrome avec rehauts d'or, émaux sur paillons d'argent et émaux translucides représentant des scènes de la légende de saint Martial de Limoges, l'une datée 1544. Contre-émaux saumonés en fondant, l'un portant le poinçon Pénicaud au revers. - saint Martial enfant assiste au miracle de la multiplication des pains. - saint Martial enfant est béni par le Christ. - Saint Martial ressuscite Austriclinien. - Dieu apparaît à saint Martial et ses compagnons à Limoges. Marque PL couronné sur le contre-émail. - Saint Martial prêchant. Datée 1544. - Dieu apparaît à saint Martial pour lui annoncer sa mort prochaine. Limoges, Jean II Pénicaud, milieu du XVIe siècle, datée 1544. H. 15 cm - L. entre 20,5 cm et 21 cm (quelques accidents et manques, altérations de certains émaux) Saint Martial, premier évêque de Limoges, était selon Grégoire de Tours un des sept Missionnaires envoyés de Rome pour évangéliser la Gaule. Ces plaques, illustrant la vie du saint patron du Limousin, font partie d'une importante série dont on estime le nombre à dix-huit. Cet ensemble monté dans un cadre était encore conservé en 1765 dans une chapelle de l'abbaye Saint-Martial de Limoges selon un témoignage de l'époque. Il fut par la suite dispersé sans qu'on en connaisse les circonstances exactes. Seulement trois de ces plaques étaient jusqu'ici localisées, une appartenant aux collections du British Museum de Londres (inv. 1913,1220.15, fig.a) et deux autres passées en vente en 2014 à Paris, préemptées par le musée des Beaux-Arts de Limoges (inv. 2014.8.1 et 2, fig.b et c). Elles représentent respectivement le Baptême de saint Martial, Sainte Valérie apportant sa tête à saint Martial et la mort du saint limougeaud. La plaque du British est particulièrement intéressante, vraisemblablement placée au commencement du retable, elle porte en effet la signature du peintre émailleur IOHA / NNES / MF / PENI / CAUD / IUS / IV qui permet donc de reconnaître en Jean II Pénicaud l'auteur de cette importante commande. Il est à remarquer que la dernière des six plaques proposées à la vente, celle où Dieu apparaît pour annoncer la mort prochaine du saint, reprend le même arrière-plan que les deux plaques conservées à présent au musée de Limoges et qui provenaient de la collection du Baron Gustave de Rothschild (1829-1911). Plusieurs plaques de la série, les deux conservées au musée de Limoges et celle de la collection Bardinet où Dieu apparaît sur fond de la capitale limousine, portent le poinçon de la famille Pénicaud, le PL couronné, qui attestent bien de la double activité d'orfèvre et de peintre émailleur de cette famille. Les six plaques Bardinet n'étaient cependant pas complètement inconnues des historiens d'art car elles avaient été en effet décrites en 1855, du temps où elles appartenaient au collectionneur limougeaud, par le conservateur des Monuments historiques Maurice Ardant. Il mentionne ainsi dans son ouvrage Emailleurs et Emaillerie de Limoges une série de plaques de la Vie de saint Martial réalisée en 1544. Il y décrit les sujets et précise leur provenance : «Ces tableaux, datés de 1544, décoraient la chapelle consacrée à ce saint dans l'ancienne et vaste église qui portait son nom». Suite à l'acquisition par le musée des Beaux-Arts de Limoges des deux plaques du Baron Gustave de Rothschild à la vente Christie's de 2014, la conservatrice Véronique Notin a fait paraître un remarquable article faisant le point sur ce retable illustrant la légende du saint patron de Limoges, réputé provenir de l'abbaye Saint-Martial. Elle publie un tableau récapitulatif mentionnant 16 plaques, numérotées de 1 à 16, avec indications de leur lieu de conservation, leur provenance et présence dans une exposition. Illustrées par un ancien cliché déposé au musée (fig. d), pris à la fin du XIXe ou au début XXe, celles de la collection Bardinet (n° 4 à 9) sont bien mentionnées mais non localisées. Il s'agit donc ici d'une véritable redécouverte. À la différence des deux plaques Rothschild, elles n'ont pas été restaurées des altérations dues à des réactions chimiques concernant notamment les émaux de certains manteaux, état que l'on pouvait déjà constater au milieu du XIXe siècle. Cependant elles témoignent de la qualité de l'artiste qu'était Jean II Pénicaud que cela soit dans le traitement des têtes et des mains, l'éclat des verts et des bleus ainsi que la richesse de ses arrière-plans notamment dans la vue qu'il donne de la ville de Limoges dans laquelle on reconnaît l'abbaye Saint-Martial (fig.e). Il sera ainsi possible désormais de répondre à l'ancienne conservatrice du musée de Limoges, Véronique Notin, qui terminait son article en évoquant la possibilité d'avoir des informations sur les «détails architecturaux de monuments antiques ou d'inspiration antique de Limoges, e