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-MOUSTIERS & MARSEILLE Sources et rayonnement. HISTOIRE DE LA FAIENCE FRANCAISE. Dorothée GUILLEME BRULON. Editions MASSIN.

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BECQUEREL (Henri). Manuscrit autographe signé en tête, intitulé « Sur le rayonnement pénétrant du polonium ». Une p. 1/2 grand in-folio, fentes marginales. « J’ai reconnu récemment... dans le rayonnement du polonium, à côté de la radiation absorbable caractéristique de ce corps, l’existence d’un rayonnement pénétrant produisant des effets secondaires sur les métaux qu’il rencontre et qu’il traverse [c’est ce qu’il exposa dans son article « Sur le rayonnement du polonium et sur le rayonnement secondaire qu’il produit », paru le 27 avril 1903 dans le t. cxxxvi des Comptes rendus de l’Académie des sciences]. J’ai montré également que la radiation caractéristique absorbable est identique aux rayons á du radium, qu’elle est caractérisée par des radiations possédant la même déviabilité magnétique, laquelle est inverse de celle des rayonnements cathodiques, et enfin... qu’elle s’affaiblit avec le temps... comme le rayonnement des corps activés... En particulier, les produits qui avaient servi à mes premières expériences... ont perdu presque totalement la faculté d’émettre des rayons á. Ces produits étaient déjà notablement affaiblis en 1901 lorsqu’ils m’ont servi a mettre en évidence l’existence d’effets secondaires, effets dûs à la radiation pénétrante... J’ai alors recommencé les expériences de 1901 avec les anciens produits... et j’ai obtenu des épreuves semblables à celles de 1901. [Il décrit ensuite les observations qu’il a pu faire alors, d’où ressortent] DEUX FAITS IMPORTANTS : 1° L’INDEPENDANCE ENTRE LE RAYONNEMENT PENETRANT ET LES RAYONS á, ET 2° LA PERMANENCE DE LA RADIATION PENETRANTE, ET CE FAIT PERMET DE RANGER DEFINITIVEMENT LE POLONIUM DANS LA CLASSE DES CORPS RADIOACTIFS... La dépendance mutuelle des rayons canaux, des rayons cathodiques ou rayons â, des rayons X, et des rayons secondaires ou á, pourrait conduire à admettre une dépendance entre les [types] á, â, et ç du rayonnement des corps actifs, et l’indépendance qui vient d’être établie est de nature à modifier profondément certaines vues sur les causes de la radioactivité. » DECOUVREUR DE LA RADIOACTIVITE, LE PHYSICIEN HENRI BECQUEREL (1852-1908) était issu d’une lignée de savants intéressés par les phénomènes électriques et magnétiques. Lui-même mena conjointement une carrière d’enseignant, à l’École polytechnique et au Muséum d’histoire, et une carrière de chercheur : il consacra ses travaux à la polarisation rotatoire magnétique (1876), la phosphorescence (1882), le spectre infrarouge (1883) puis l’absorption de la lumière par les cristaux (1886). La découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen (1895) lui permit de mettre en évidence la radioactivité naturelle (1896) et d’ouvrir la voie aux travaux de Pierre et Marie Curie. Ceci lui valut, conjointement avec ces derniers, de se voir attribuer le prix Nobel de physique (1903).