Null JOUHANDEAU (Marcel). Longue correspondance de Marcel Jouhandeau à Maurice D…
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JOUHANDEAU (Marcel). Longue correspondance de Marcel Jouhandeau à Maurice Dalinval (1964 à 1973), qui fut son ancien élève, et lui garda toute sa vie une très longue amitié, il le considérait comme son propre fils. - Corrrespondance Robert LEVESQUE. Correspondance de R. Levesque à Marcel Jouhandeau, on y joint lettres et double des lettres en photocopie. R. Levesque qui dans les années 30, devint l’ami très intime d’André Gide, fut au collège Saint Jean de Passy, l’élève de Marcel Jouhandeau en classe de 4ème et de 3 ème durant les années scolaires 1922 à 1924. Très attaché à son ancien professeur à qui il vouait un peu plus que de la simple admiration, l’adolescent qui a 15 ans et demi et s’apprête à entrer en classe de seconde, continuera durant toute sa scolarité à entretenir une étroite relation affective et une correspondance régulière avec Marcel Jouhandeau. L’ensemble de ces lettres constitue une étonnante chronique passionnelle. - Photocopies des lettres de Jean Cocteau à Marcel Jouhandeau. - Une photo de Marcel Jouhandeau dédicacé à Maurice Dalinval, datée 4 juin 1965. – un grand dessin au crayon et à l’encre avec une longue dédicace à Marcel Jouhandeau signé (Grillet ???), daté 1964. - Notes et réflexions manuscrites de Marcel Jouhandeau sur l’examen de conscience, l’existence, photocopies et notes manuscrites Chaminadour. - Photocopies de textes dactylographiés de Max Jacob adressées à Marcel Jouhandeau. - Copies d’élèves corrigées par Marcel Jouhandeau (1943-1949), lettres de professeurs et d’anciens élèves adressées à Marcel Jouhandeau. Marcel Jouhandeau fut professeur à Saint Jean de Passy de 1913 à 1949 avec deux interruptions : La première due à la guerre 14/18, la seconde au mariage de Marcel Jouhandeau qui cessa alors d’exercer son métier de professeur en 1929 et ne réintégra le collège qu’à la rentrée de 1933. A l’exception des années scolaires 1922/1923 et 1923/1924 où Marcel Jouhandeau eut en charge les classes de 4 ème et de 3 ème, c’est uniquement en sixiéme que le professeur exerça son métier. On y joint 2 livres : Jacques Roussillat. Marcel Jouhandeau (2002) et Marcel Jouhandeau. La vie comme une fête. 1977.

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JOUHANDEAU (Marcel). Longue correspondance de Marcel Jouhandeau à Maurice Dalinval (1964 à 1973), qui fut son ancien élève, et lui garda toute sa vie une très longue amitié, il le considérait comme son propre fils. - Corrrespondance Robert LEVESQUE. Correspondance de R. Levesque à Marcel Jouhandeau, on y joint lettres et double des lettres en photocopie. R. Levesque qui dans les années 30, devint l’ami très intime d’André Gide, fut au collège Saint Jean de Passy, l’élève de Marcel Jouhandeau en classe de 4ème et de 3 ème durant les années scolaires 1922 à 1924. Très attaché à son ancien professeur à qui il vouait un peu plus que de la simple admiration, l’adolescent qui a 15 ans et demi et s’apprête à entrer en classe de seconde, continuera durant toute sa scolarité à entretenir une étroite relation affective et une correspondance régulière avec Marcel Jouhandeau. L’ensemble de ces lettres constitue une étonnante chronique passionnelle. - Photocopies des lettres de Jean Cocteau à Marcel Jouhandeau. - Une photo de Marcel Jouhandeau dédicacé à Maurice Dalinval, datée 4 juin 1965. – un grand dessin au crayon et à l’encre avec une longue dédicace à Marcel Jouhandeau signé (Grillet ???), daté 1964. - Notes et réflexions manuscrites de Marcel Jouhandeau sur l’examen de conscience, l’existence, photocopies et notes manuscrites Chaminadour. - Photocopies de textes dactylographiés de Max Jacob adressées à Marcel Jouhandeau. - Copies d’élèves corrigées par Marcel Jouhandeau (1943-1949), lettres de professeurs et d’anciens élèves adressées à Marcel Jouhandeau. Marcel Jouhandeau fut professeur à Saint Jean de Passy de 1913 à 1949 avec deux interruptions : La première due à la guerre 14/18, la seconde au mariage de Marcel Jouhandeau qui cessa alors d’exercer son métier de professeur en 1929 et ne réintégra le collège qu’à la rentrée de 1933. A l’exception des années scolaires 1922/1923 et 1923/1924 où Marcel Jouhandeau eut en charge les classes de 4 ème et de 3 ème, c’est uniquement en sixiéme que le professeur exerça son métier. On y joint 2 livres : Jacques Roussillat. Marcel Jouhandeau (2002) et Marcel Jouhandeau. La vie comme une fête. 1977.

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Marcel JOUHANDEAU (1888-1979). Manuscrit autographe d’un discours, 1967; 11pages in-8 avec ratures et corrections. Discours prononcé à un banquet au Sénat, le 21 janvier 1967. Jouhandeau y analyse avec humour sa personnalité. «Il me semble paradoxal que je sois amené ce soir à présider un banquet qui réunit des sociétés préoccupées de donner à la jeunesse une culture sportive, moi qui, dès ma dixième année, sur la prière de mon père, ai dû être dispensé de gymnastique et qui ne me suis jamais intéressé au tennis, au foot-ball ni à la boxe. [...] je n’en suis pas moins farouchement partisan du souci actuel de veiller au développement physique des jeunes. [...] malgré le mépris dans lequel j’ai tenu mes muscles, je vieillis assez gaillardement». Il évoque son enfance débile et sa jeunesse fragile. C’est en 1920, «à partir du moment où j’ai été accueilli avec enthousiasme par le groupe des écrivains de la N.R.F., Jacques Rivière, André Gide, Roger Martin du Gard, Marcel Proust, Jean Schlumberger, que, délivré de l’angoisse de nourrir une vocation peut-être présomptueuse, confiant dans mon talent, soutenu par un certain nombre de lecteurs, je me suis épanoui physiquement. [...] Parti de rien, fils de boucher, originaire du département le plus modeste de France, je n’étais prédisposé en quoi que ce soit au destin qui fut – comme par surprise ou à force d’obstination – le mien. D’autre part, je ne me suis jamais donné comme écrivain. Je me suis toujours voulu professeur. L’enseignement de la jeunesse a été ma vocation la plus certaine. Décrire ne m’a jamais paru un métier. J’écrivais comme un fonctionnaire fait de l’alpinisme pendant ses vacances ou consacre ses veillées à l’astrologie. Pendant trente sept ans j’ai enseigné le français et le latin au Pensionnat de Passy». Jouhandeau examine alors son œuvre: «si j’ai le plus grand souci de l’expression, du style et si ma passion est la connaissance de l’être humain, c’est sans littérature, sans concession à la littérature [...] Je passe volontiers pour moraliste avec cette nuance que si je préconise autant que possible la recherche du sublime, c’est en attachant plus d’importance à l’élégance du cœur, au moral qu’à une morale ou à un conformisme quelconque. [...] La marque propre de mon tempérament et de mon caractère est l’optimisme, un optimisme irréductible et inconditionnel qui se fonde sur un pacte d’amour entre l’Éternel et l’Homme»...