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COLLECTIF - Le Louvre Sculpture Orientale/Egyptienne/Grecque/…
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[BEAUX ARTS] COLLECTIF - Le Louvre Sculpture Orientale/Egyptienne/Grecque/Romaine/Du Moyen Age/Renaissance italienne/Renaissance française/XVIIème siècle/XVIIIème siècle/XIXème siècle - Les Editions de l'Illustration S.N.E.P - Dix volumes brochés sous couverture illustrée rempliée - feuillets 39 x 29 cm (bon état général)

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[BEAUX ARTS] COLLECTIF - Le Louvre Sculpture Orientale/Egyptienne/Grecque/Romaine/Du Moyen Age/Renaissance italienne/Renaissance française/XVIIème siècle/XVIIIème siècle/XIXème siècle - Les Editions de l'Illustration S.N.E.P - Dix volumes brochés sous couverture illustrée rempliée - feuillets 39 x 29 cm (bon état général)

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Dieu Attis. Rome, IIe siècle après J.-C. Marbre. Dimensions : 52 x 16 x 14 cm. Sculpture ronde représentant le torse d'Attis, dieu grec adopté par les Phrygiens et vénéré par les Romains. Dieu de la végétation perdue et retrouvée, il personnifie le printemps éphémère et renaissant. Attis représente la nature qui meurt en automne et qui renaît au printemps. Cette divinité orientale trouve ses origines en Phrygie et plusieurs versions de la légende mythologique sont connues, mettant toujours en avant sa mort par autocastration et sa résurrection ultérieure. Il était considéré comme l'amant de la déesse Cybèle. Dans le monde romain, on trouve des représentations d'Attis dans toutes sortes de manifestations artistiques, parmi lesquelles nous voulons souligner la sculpture. Son iconographie est très variée, puisque cette divinité est présentée dans différentes attitudes, tantôt seule, tantôt en compagnie de Cybèle. Cette diversité est due au désir de montrer le dieu dans les moments les plus importants de son mythe ou d'exprimer à travers son image des idéologies à contenu symbolico-religieux. Il faut souligner les figures qui le représentent comme la divinité protectrice des morts et de leur résurrection, dans ce cas sans aucun rapport avec Cybèle, puisqu'il avait lui aussi connu la souffrance et la mort et les avait surmontées. Précisément, la sculpture romaine se distingue de la sculpture grecque par la création de la sculpture-portrait. Le portrait romain trouve ses racines dans l'art étrusque, mais aussi dans le monde grec hellénistique et dans les "masques mayorum", c'est-à-dire les masques de cire que l'on appliquait sur le visage des défunts pour en garder le souvenir et les vénérer par la suite. Les matériaux les plus utilisés dans l'art du portrait romain sont le bronze et le marbre. Au début, la sculpture romaine du portrait ne représentait que la tête et une partie du cou. Plus tard, des progrès ont été réalisés dans la représentation du buste entier, y compris les épaules et la poitrine. Cependant, des sculptures du corps entier ont également été réalisées, comme celle présentée ici.

Tête masculine. Empire romain tardif, IIe-IIIe siècle après J.-C. Pierre marbrière. Dimensions : 36 x 19 x 20 cm. Le protagoniste de cette sculpture, un homme d'âge moyen, regarde le spectateur dans une attitude calme. Ses yeux complètement ouverts, en attente et dirigés vers un point concret, révèlent l'agitation du personnage et se distinguent par leur caractère naturaliste. Les détails de l'exécution, notamment les cheveux individualisés et la fermeté expressive du visage, témoignent de l'habileté d'un artiste ayant reçu une formation complète en matière de sculpture. Le Bas-Empire romain ou Bas-Empire romain est la période historique qui s'étend de l'accession au pouvoir de Dioclétien en 284 à la fin de l'Empire romain d'Occident en 476. Il succède au Haut-Empire romain commencé par César Auguste en 27 av. Les Romains ont apporté deux innovations importantes dans le monde de la sculpture : le portrait et le relief historique, qui n'existaient pas dans le monde grec. Cependant, ils suivent les modèles grecs pour une grande partie de leur production sculpturale, une base qui, à Rome, sera combinée à la tradition étrusque. Après les premiers contacts avec la Grèce du classicisme à travers les colonies de la Grande Grèce, les Romains conquièrent Syracuse en 212 avant J.-C., une riche et importante colonie grecque située en Sicile, ornée d'un grand nombre d'œuvres hellénistiques. La ville fut mise à sac et ses trésors artistiques emportés à Rome, où le nouveau style de ces œuvres remplaça bientôt la tradition étrusco-romaine qui prévalait jusqu'alors. Caton lui-même dénonce le sac et la décoration de Rome avec des œuvres hellénistiques, qu'il considère comme une influence dangereuse sur la culture indigène, et déplore que les Romains applaudissent les statues de Corinthe et d'Athènes, tout en ridiculisant la tradition décorative en terre cuite des anciens temples romains. Mais ces réactions d'opposition sont vaines : l'art grec a subjugué l'art étrusque-romain en général, au point que les statues grecques figurent parmi les prises de guerre les plus convoitées, exposées lors du cortège triomphal des généraux vainqueurs.