Null Rare brevet de dame de la Société de la Charité maternelle.
Sur vélin. Au n…
Description

Rare brevet de dame de la Société de la Charité maternelle. Sur vélin. Au nom de Madame de Bradi née Caylan (1782-1847) Fait aux Tuileries le 15 décembre 1811. Signatures de l’Impératrice Marie Louise et du Cardinal Fesch. 37 x 27 cm B.E. La comtesse de Bradi (Agathe-Pauline Caylac de Caylan, comtesse de), née à Paris en 1782, fut élevée par son père, capitaine de cavalerie, avec toute la rudesse d’une éducation militaire, et dès l’enfance il la força de contracter l’habitude d’un travail de tête, tandis que sa mère l’obligeait à travailler de ses mains. Née avec des inclinations religieuses, elle fit toujours en sorte de conformer ses actions à sa croyance. Mariée à dix-sept ans au comte de Bradi, descendant d’une ancienne et noble famille corse, elle suivit son mari en Italie, et fut blessée d’un éclat d’obus au siège de Gênes. Devenue mère, et s’étant retirée dans le château de Rebrechien, près d’Orléans, tout ce que l’étude la plus assidue peut développer de facultés fut consacré à ses enfants ; la perte de sa fortune la détermina seule à publier ce qu’elle écrivait. Ce fut un succès en libraire.

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Rare brevet de dame de la Société de la Charité maternelle. Sur vélin. Au nom de Madame de Bradi née Caylan (1782-1847) Fait aux Tuileries le 15 décembre 1811. Signatures de l’Impératrice Marie Louise et du Cardinal Fesch. 37 x 27 cm B.E. La comtesse de Bradi (Agathe-Pauline Caylac de Caylan, comtesse de), née à Paris en 1782, fut élevée par son père, capitaine de cavalerie, avec toute la rudesse d’une éducation militaire, et dès l’enfance il la força de contracter l’habitude d’un travail de tête, tandis que sa mère l’obligeait à travailler de ses mains. Née avec des inclinations religieuses, elle fit toujours en sorte de conformer ses actions à sa croyance. Mariée à dix-sept ans au comte de Bradi, descendant d’une ancienne et noble famille corse, elle suivit son mari en Italie, et fut blessée d’un éclat d’obus au siège de Gênes. Devenue mère, et s’étant retirée dans le château de Rebrechien, près d’Orléans, tout ce que l’étude la plus assidue peut développer de facultés fut consacré à ses enfants ; la perte de sa fortune la détermina seule à publier ce qu’elle écrivait. Ce fut un succès en libraire.

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