Guy de maupassant (1850-1893)
Poème autographe, Ballade.
Légende de la chambre des demoiselles à Étretat; 8 pages in-8 au chiffre LM couronné (papier un peu froissé, marques de plis, bords un peu effrangés, petites fentes, la 4e page légèrement frottée).
Poème de jeunesse sur la légende d'une grotte dans les falaises d'Étretat.
Longue pièce de 14 sizains, plus une «Suite» de 13 sizains, dans une version primitive différente du texte publié; l'avant-dernière strophe a été ajoutée, avec une première version corrigée et biffée.
«Lentement le flot arrive
Sur la rive
Qu'il berce et flatte toujours
C'est un triste chant d'automne
Monotone
Qui pleure après les beaux jours.
«J'entends une voix plus haute
Sur la côte
Dominant le bruit du flot
Quelle est cette voix touchante
Qui m'enchante
Comme un triste et doux sanglot
N'est-ce pas ma pauvre muse
Qui s'amuse
À chanter pour m'oublier
Reviens triste délaissée
Ma pensée
À ton joug va se plier»...
On joint une copie d'une autre main de la version définitive avec quelques corrections.