Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de tableaux à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

Voir plus

Lots recommandés

Pablo Picasso - PICASSO, PABLO 1881 Malaga - 1973 Mougins Titre : Buste de femme. Date : 1971. Technique : Huile sur toile. Dimensions : 92 x 72,5cm. Notation : Daté au verso en haut à gauche : 23.8.71. Cadre/pédestal : Cadre d'artisan. Provenance : - Mme Jacqueline Picasso - Galerie Louise Leiris, Paris (étiquette) - Waddington Galleries Ltd, Londres (étiquette) - Collection privée USA - Collection privée Allemagne Expositions : - Palais des Papes, Avignon 1973 - Musée Kjarvalsstadir, Reykjavik 1986 - Richard Gray Gallery, Chicago 1987 (étiquette) Littérature : - Zervos, Christian : Pablo Picasso - Vol. 33, Œuvres de 1971 à 1972, Paris 2013, cat. rais. n° 156, ill. - Cat. d'expos. Picasso (1970-1972). 201 Peintures, Palais des Papes, Avignon 1973, cat. n° 120, ill. p. 141 - Alberti, Rafael : Picasso. Le rayon ininterrompu, Éditions Cercle D'Art, Paris 1974, cat. no. 39, ill. - Expos. cat. Picasso - Exposition Inattendue, Kjarvalsstadir Museum, Reykjavik 1986, cat. no. 39, p. 86, ill. (ici intitulée "Jeune femme") - Cat. d'expos. Modern and Contemporary Masters, Richard Gray Gallery, Chicago 1987, cat. no. 16, ill. - Wofsy, Alan (ed.) : Picasso's Paintings, Watercolours, Drawings & Sculpture. A Comprehensive Illustrated Catalogue 1885-1973, Vol. 13, San Francisco 2004, cat. no. 71-258, ill. - Mallen, Enrique (ed.) : Online Picasso Project, Sam Houston State University 1997-2023 - Un portrait grand format de sa seconde femme Jacqueline - Buste de femme" est une œuvre tardive et expressive, avec les perspectives déformées si typiques du style de Picasso. - Le tableau provenait à l'origine de la succession de Jacqueline Picasso. - Proposé pour la première fois sur le marché international des ventes aux enchères - Expositions en cours dans le monde entier à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort. Explications sur le catalogue Estimation des frais d'expédition pour ce lot : Arrangement après la vente aux enchères.

Estim. 1 500 000 - 2 500 000 EUR

Joaquin SOROLLA Y BASTIDA (1863-1923) Les roses blanches, 1916-1919 Huile sur toile, signée en bas à droite. Porte une inscription au verso « Donné par BM à Geneviève en 1965 ». 63 x 75 cm (63 x 91,5 cm) Lignes de craquelures verticales. Montée sur un châssis réduisant la composition. Provenance : - Septima D'URSEL (1883-1970) - Donné à sa belle-fille Geneviève V. en 1965 - Par descendance à l'actuel propriétaire OEuvres en rapport : - Les roses de la Maison Sorolla, Collections du Musée Sorolla, MS 1240 BPS 3405. - Les Lys, Collections du Musée Sorolla, MS 1245 BPS 3410. Nous remercions vivement Madame Blanca Pons-Sorolla de nous avoir confirmé l'authenticité de cette oeuvre, ainsi que pour les précieuses informations qu'elle nous a transmises. L'oeuvre sera incluse dans le 4ème volume du catalogue raisonné en préparation, par Madame Blanca Pons- Sorolla sous le nº BPS 3151. Joaquín Sorolla réalise cette toile entre 1916 et 1919, en prenant pour modèle les fleurs du jardin de sa demeure madrilène qui abrite aujourd'hui le Musée Sorolla. Construit dès 1910 selon les désirs du peintre, ce jardin, dont la disposition est typique des jardins espagnols, est un sujet de prédilection de l'artiste, qui en croque différents points de vue entre 1916 et 1920. Les roses, par leur vertueuse blancheur, irradient la toile de lumière, faisant ressortir toute leur force symbolique aux yeux du spectateur. « Le Maître de la lumière » comme le décrit Claude Monet, dans ses roses ne sont pas sans évoquer les célèbres Nymphéas.Joaquin SOROLLA Y BASTIDA (1863-1923) Les roses blanches, 1916-1919 Huile sur toile, signée en bas à droite. Porte une inscription au verso « Donné par BM à Geneviève en 1965 ». 63 x 75 cm (63 x 91,5 cm) Lignes de craquelures verticales. Montée sur un châssis réduisant la composition. 15 000 / 20 000 € Provenance : - Septima D'URSEL (1883-1970) - Donné à sa belle-fille Geneviève V. en 1965 - Par descendance à l'actuel propriétaire OEuvres en rapport : - Les roses de la Maison Sorolla, Collections du Musée Sorolla, MS 1240 BPS 3405. - Les Lys, Collections du Musée Sorolla, MS 1245 BPS 3410. Nous remercions vivement Madame Blanca Pons-Sorolla de nous avoir confirmé l'authenticité de cette oeuvre, ainsi que pour les précieuses informations qu'elle nous a transmises. L'oeuvre sera incluse dans le 4ème volume du catalogue raisonné en préparation, par Madame Blanca Pons- Sorolla sous le nº BPS 3151. Joaquín Sorolla réalise cette toile entre 1916 et 1919, en prenant pour modèle les fleurs du jardin de sa demeure madrilène qui abrite aujourd'hui le Musée Sorolla. Construit dès 1910 selon les désirs du peintre, ce jardin, dont la disposition est typique des jardins espagnols, est un sujet de prédilection de l'artiste, qui en croque différents points de vue entre 1916 et 1920. Les roses, par leur vertueuse blancheur, irradient la toile de lumière, faisant ressortir toute leur force symbolique aux yeux du spectateur. « Le Maître de la lumière » comme le décrit Claude Monet, dans ses roses ne sont pas sans évoquer les célèbres Nymphéas.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Mela Muter (Maria Melania Mutermilch) - Mela Muter (Maria Melania Mutermilch) Mère avec enfants 1911 Huile sur toile. 128 x 97 cm. Encadrée par un cadre. Signé en bas à gauche en noir 'Muter'. - En très bel état d'origine. Quelques minuscules éclats de couleur dans les parties pastoses. Sur châssis récent. Au dos, composition de personnages partiellement repeinte en blanc. Une photo du tableau est documentée dans les archives photographiques de la Galerie Bargera. Provenance Succession de l'artiste ; Galerie Bargera (étiquette au dos du châssis) ; collection privée suisse. En fait, ce sont ses portraits expressifs qui ont fait la renommée de Mela Muter. Issue d'une riche famille de commerçants juifs polonais, elle prend rapidement pied dans la société parisienne au début du 20e siècle et se lie d'amitié avec d'importants artistes d'avant-garde. Elle avait elle-même étudié à Varsovie et aux académies parisiennes de la Grande Chaumière et de Colarossi. Très vite, elle fait le portrait de personnes d'intérêt public - issues du commerce de l'art, de la littérature, de la politique et des milieux huppés. En même temps, elle s'intéresse avec une grande sensibilité à la population la plus pauvre. Avec une curiosité psychologique, mais sans jamais perdre ses distances, elle capture les défavorisés de la société, parfois dans des formats d'image proéminents ; des enfants dans un décor pauvrement pover, tout comme des musiciens de rue ou des familles dans une ambiance domestique. Ainsi, notre tableau grand format montre une jeune femme et ses enfants lors d'un repas. La pièce est baignée de lumière, un vent tiède agite doucement les rideaux à travers la fenêtre ouverte. La vue sur les montagnes et la rivière ancre la scène domestique dans une nature rurale et renvoie également à l'intérêt de Mela Muller pour la peinture de paysage. Les taches de lumière et la perspective qui se développe rapidement à partir du bas de l'image animent la scène figurative, tout comme les couleurs vives et estivales dans lesquelles sont présentés les vêtements et les ustensiles. La construction pyramidale et la mise en scène de la lumière désignent ici la mère comme l'origine de toute vie, donc comme le symbole de la maternité, qui possède une aura de calme sacré. Dans l'individualité, Muter recherche toujours la caractéristique, l'intemporel. Ce tableau a tellement compté pour la peintre qu'elle l'a gardé jusqu'à la fin de sa vie et qu'elle a manifestement préféré peindre plus tard une version plus petite, conformément au souhait d'un collectionneur, plutôt que de l'abandonner (pour une version plus petite, voir : Magda Michalska, Mela Muter - Accomplished Portraitist and devoted Mother, in : Daily Art Magazine, 27. Jan. 2023, p. 2 ; Ex. Cat. Paris 1966 (Galerie Jean-Claude Bellier), Mela Muter, cat. n° 29 avec ill. ; ex. cat. New York 1967 (Hammer Galleries), Mela Muter, cat. n° 17 avec ill.).

Estim. 100 000 - 120 000 EUR

ACHILLE LAUGÉ (1861-1944) ALLÉE DES SAULES À CAILHAU, vers 1900 Huile sur toile Signée en bas à gauche Oil on canvas; signed lower left 49 X 61,5 CM • 19 1/4 X 24 1/4 IN. - - Madame Nicole Tanburini a confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur. - - ŒUVRE EN RAPPORT Achille Laugé (1861-1944), L’allée des saules, 1896. Huile sur toile, signée en bas à gauche, 81 x 59 CM, Musée des Beaux-Arts de Carcassonne (reproduite ci-dessous) - - "Toi, tu apportes une vision très personnelle, beaucoup de logique sereine et un beau don de l’unité dans l’amour de l’air lumineux qui règne jusque dans tes ombres" Lettre d’Antoine Bourdelle à Achille Laugé, 22 septembre 1919 - - En 1888, Achille Laugé quitte Paris pour retourner dans son village natal de l’Aude, Cailhau. Prenant comme point de départ L’alouette, la maison dont il avait fait l’acquisition auparavant, il nous livre toute une série de tableaux représentant les paysages audois. C’est dans un périmètre assez restreint, moins d’un quart d’heure à pied de sa propriété, qu’il plante son chevalet. En s’installant à Cailhau, Laugé fait le choix de l’isolement où il se réfugie dans une solitude créatrice inscrivant ainsi les toiles des années 1890 parmi les chefs-d’œuvre du mouvement néo-impressionniste. - Dès 1890, "l’ermite de Cailhau" va s’essayer à la division du ton, suivant la leçon de Georges Seurat, Paul Signac et Camille Pissarro. Conformément à cette théorie, Laugé va jouer de la juxtaposition des trois couleurs primaires tout d’abord en tout petits points, puis plus tard en treillis. L’œuvre que nous présentons témoigne de la nouvelle technique adoptée par Laugé entre 1895 et 1900 ; laissant de côté le point, il adopte un système de fines hachures entrecroisées, un réseau de bâtonnets tissés et enchevêtrés qui, juxtaposant les teintes, permet le mélange optique de pigments. Percevant la couleur comme la conséquence du rayonnement solaire, Laugé utilise une palette vive et lumineuse. Au réalisme des saules aux troncs élancés et aux branches entrelacées, répondent le mouvement et la fluidité des feuillages bercés sous l’effet du vent. - La lumière joue un rôle important dans ce tableau. Elle est représentée par des touches de peinture claire qui évoquent les rayons du soleil méridional filtrant à travers les feuilles des arbres. La lumière donne vie à l'ensemble de l’œuvre, en créant des contrastes entre les espaces éclairées et les plus sombres. Les tons chauds de l'herbe et des feuilles apportent une atmosphère paisible et sereine. Avec cette toile, Laugé a su capturer l'essence de la nature et nous offre une représentation poétique d'une allée de saules baignée par la lumière du sud. Notre œuvre devient ainsi une ode à la lumière et à la nature. - - In 1888, Achille Laugé left Paris to return to his native village in the Aude, Cailhau. Taking as his starting point L'alouette, the house he had acquired earlier, he delivers a whole series of paintings representing the Aude landscapes. It is in a rather restricted perimeter, less than fifteen minutes’ walk from his property, that he plants his easel. - By settling in Cailhau, Laugé made the choice of isolation where he took refuge in a creative solitude. His paintings of the 1890s will be registered among the masterpieces of the neo-impressionist movement. - As early as 1890, the "hermit of Cailhau" tried his hand at tonal division, following the lesson of Georges Seurat, Paul Signac and Camille Pissarro. In accordance with this theory, Laugé will play with the juxtaposition of the three primary colors first in very small dots, then later in lattice. The work we are presenting is evidence of the new technique adopted by Laugé between 1895 and 1900; leaving aside the dot, he adopted a system of fine interwoven hatchings, a network of woven and entangled sticks which, juxtaposing the hues, allows the optical mixing of pigments. Perceiving color as the consequence of solar radiation, Laugé uses a bright and luminous palette. The realism of the willows with their slender trunks and intertwined branches is matched by the movement and fluidity of the foliage cradled by the wind. - Light plays an important role in this painting. It is represented by touches of light paint that evoke the rays of the southern sun filtering through the leaves of the trees. The light brings the whole work to life, creating contrasts between the lighted and darker spaces. The warm tones of the grass and leaves bring a peaceful and serene atmosphere. With this painting, Laugé has captured the essence of nature and offers us a poetic representation of an alley of willows bathed in the southern light. Our work thus becomes an ode to light and nature.

Estim. 120 000 - 180 000 EUR

Antonio SEGUI (1934-2022) Allées - Retours Pastel et fusain sur toile, signée et datée 79 en bas au centre, titrée et datée au revers de la toile. 200 x 200 cm Expositions : - Antonio Seguí. Parques Nocturnos Musée d'art moderne de la ville de Paris, Paris, 24 octobre - 25 novembre 1979 - Antonio Seguí: Un Regard Nocturne, Centre Culturel de l'Aérospatiale, Toulouse, janvier-février 1984 Bibliographie : - Antonio Seguí. Parques Nocturnos Musée d'art moderne de la ville de Paris, Paris, 1979 - Ramón Mérica, Antonio Seguí (Interview), El Día, « Antonio Seguí. Un Latinoamericano en París », Montevideo, Uruguay, 03 octobre 1982 - Susana Sulic, Arte en Colombia Internacional, « Tiempo de una Mirada Histórica. Antonio Seguí », Bogotá, n° 24, 1984, reproduit p.28 - Jorge Glusberg, Revista de la Embajada Argentina en Colombia, « Antonio Seguí », Bogotá, vol. 3, n° 8, juin 1987, reproduit p.27, 19 - Antonio Seguí: Un Regard Nocturne, Centre Culturel de l'Aérospatiale, Toulouse, 1984, reproduit p. 7 - Catherine Flohic & Jean-Luc Chalumeau, Eighty, « Les peintres en France dans les années 80 », Paris, n° 28, mai-juin 1990, reproduit p. 6 Ce tableau est référencé dans les archives Antonio Seguí sous la référence 1979-009, il fait parti de la série des Parcs Nocturnes. Nous remercions vivement Mme Virginie Canal pour les précieuses informations qu'elle nous a transmises. OEuvre en rapport : Parc aux aveugles, pastel sur toile, 200 x 200 cm, Musée national d'art moderne, Paris. Antonio Seguí est un artiste d'origine argentine, né en 1934 à Cordoba et décédé à Buenos Aires en 2022 à l'âge de 88 ans. Issu d'une famille bourgeoise, il manifeste tôt sa vocation artistique et se rend dès 1951 en Europe afin de suivre une formation à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando puis à l'Académie des Beaux-arts de Paris. Par cette formation, il découvre les oeuvres satiriques d'Honoré Daumier, et l'expressionnisme de Guttierez Solana, mais son graphisme identifiable se teinte de l'influence absurde et ironique de Georg Grosz. Après un retour en Amérique du Sud en 1957, il rencontre Diego Rivera et José Orozco à Mexico, et transforme sa peinture en un art essentiellement figuratif. C'est ensuite, lors de son installation en France en 1963, alors qu'il représente l'Argentine à la Biennale de Paris qu'il rencontre le succès par ses figures burlesques et l'humour de ses compositions. La Junte militaire argentine de 1976 maintient Seguí dans une situation d'exilé pendant 10 ans, alors que certaines de ses oeuvres moquent le militarisme. Durant cet exil, Seguí réalise son oeuvre Allées-Retours en 1979, date qui marque le début de sa période des « bonhommes » et des parcs nocturnes caractéristiques de ses années 80. De cette huile sur toile, s'en distingue la présence récurrente d'un homme orné d'un chapeau, archétype de l'anonyme, perdu dans la jungle urbaine et réduit à son strict comportement social. Laissant le spectateur apporter sa part de sens, sa part de rêve, aux questions que posent l'oeuvre, Seguí disperse ses figures comme des marionnettes errantes et mystérieuses sans ordres ni rencontres logiques. Auteur d'une monographie sur l'oeuvre de Seguí, Daniel Abadie la décrit comme étant « un flux continu, d'une façon de flot constant, charriant dans son courant les villes et les voitures, les hommes et les femmes, les avions et les nuages, les arbres et les fumées. ». Au nom évocateur, Allées-Retours nous offre ainsi une réponse comique à l'angoisse existentielle de notre place dans le monde.

Estim. 18 000 - 22 000 EUR

Herman BRAUN-VEGA (1933-2019) Enlèvement à la chilienne II, 1973 Acrylique sur panneau, signée et datée au dos. Petits éclats sur les bords. 85 x 111 x 8cm PROVENANCE : Galerie Isy Brachot, Bruxelles, exposition Herman Braun, Peintures, 31 janvier-1er mars 1975 (œuvre reproduite sur la plaquette de présentation de l’exposition). L’œuvre se réfère au coup d’État contre le président Salvador Allende, le 11 septembre 1973, dont on devine le portrait sur le suaire. Nous remercions Monsieur Eric Braun, fils de l’artiste pour les informations qu’il nous a communiquées au sujet de ce tableau. Herman Braun-Vega est né au Pérou et vient définitivement s’installer à Paris en 1968. Son oeuvre, importante, se déploie dans une figuration d’apparence accessible, tout en présentant différents niveaux de lecture. Riche de citations et de références à l’histoire de l’art, elle entend activer la mémoire du spectateur.Les cinq tableaux que nous présentons appartiennent à une suite peinte en 1973 et 1974, d’après L’enlèvements des Sabines de Nicolas Poussin (1594-1665), toile exécutée en 1637-1638 et aujourd’hui conservée au Musée du Louvre.Braun-Vega a scrupuleusement décortiqué l’oeuvre de Poussin, techniquement et iconographiquement, en faisant dialoguer la chaleur des tons du XVIIe siècle avec la froideur de ceux des années 1970 et en jouant des contrepoints thématiques, politiques et sociaux, en se référant aux événements de son temps. Cette peinture brillante, ironique et visionnaire constitue un des aspects les plus pertinents et intelligents de la Figuration narrative, que les critiques de l’époque avaient parfaitement pointé.

Estim. 600 - 800 EUR