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Archéologie

On touche là au berceau de l’humanité. Les ventes aux enchères d'archéologie, Antiquités et objets de fouille rassemblent des objets et des œuvres d’art de la préhistoire
à l’Antiquité.
On trouvera dans ces ventes des objets exhumés par les archéologues lors de fouilles : minéraux, silex, tessons de céramiques, fossiles, squelettes de dinosaures…
Les arts du bassin méditerranéen aussi y sont représentés. Les amateurs d’antiquités égyptiennes achèteront aux enchères stèles gravées, amulettes et statuettes funéraires parfois réalisées pour le pharaon.
Les passionnés d’antiquités grecques se disputeront amphores, hydries, statuaire et bustes antiques, tandis que les collectionneurs d’antiquité étrusques et romaines acquerront lampes à huile ou mosaïques.
Le saviez-vous ? Enchères et en os, le marché des ventes aux enchères de fossiles réservé jusqu’alors aux amateurs d’histoire naturelle passionne aujourd’hui les amateurs d’art. Ainsi il n’est plus rare de voir des squelettes de dinosaures ou de mammouth comme celui de Big John atteindre plusieurs millions d’euros à Drouot à l’occasion d’enchères exceptionnelles et de prestige.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’archéologie à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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sam. 03 août

Benjamin GOMEZ (1885-1959) PAIRE DE TABLES GUERIDONS rectangulaires pouvant former TABLE DE SALLE A MANGER (Long. 250 cm) en chêne et placage de chêne, à double pied central de section carrée godronnée sur base à gradin, le plateau en damier. Avec une allonge. Haut. 73 cm; Long. 85 cm; Prof. 95 cm Allonge : 80 x 95 cm Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.

Estim. 500 - 600 EUR

sam. 03 août

Benjamin GOMEZ (1885-1959) SUITE DE SIX FAUTEUILS en chêne mouluré et sculpté, à dossier plat en gradin à décor stylisant les éléments, pieds antérieurs droits godronnés, postérieurs en compas. (Une assise dégarnie) Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.

Estim. 700 - 1 000 EUR

sam. 03 août

Benjamin GOMEZ (1885-1959) PAIRE DE BERGERES en chêne mouluré et sculpté, à accotoirs en trapèze sur pieds patins et décor sculpté du taureau ailé assyrien. Montants droits godronnés. Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.

Estim. 500 - 600 EUR

sam. 03 août

Benjamin GOMEZ (1885-1959) BUFFET-DRESSOIR en chêne et placage de chêne mouluré et sculpté, la partie basse à trois arcades centrales surmontées d'un tiroir gravé de la devise "Guero Dionak Bego Dio" (Qui dit aprés, dit jamais !), les portes latérales légèrement évasés sculptées de divinités assyriennes ailées. La partie haute ornée d'un miroir en triptyque flanqué de montants ajouré à éclairage électrique sous verres opalescents et à décor du motif de rameaux d'olivier propre à Benjamin Gomez. Plateau en damier. Haut. 230 cm; Larg. 245 cm; Prof. 61 cm Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

sam. 03 août

Benjamin GOMEZ (1885-1959) EXCEPTIONNEL DIVAN en chêne et placage de chêne mouluré et sculpté, le dossier de la banquette à trois arcades centrales flanquées d'une divinité assyrienne ailée avec patte de taureau. Les caissons latéraux ouvrent pour l'un en façade sculptée des motifs stylisant les éléments, et à une large porte sur l'extérieur pour l'autre; ils sont surmontés d'une lampe à montants godronnés et triple corniche avec abat-jour à pans. Haut. 165 cm ; Larg. 280 cm ; Prof. 79 cm Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.

Estim. 800 - 1 200 EUR

mer. 14 août

Lettre d'un soldat de l'Union, écrite un jour avant la bataille du Cratère : "Les tireurs d'élite rebelles ont éliminé nos artilleurs. ALS datée de la guerre de Sécession du soldat de l'Union George A. Spencer de la compagnie I, 7th Rhode Island Infantry, trois pages sur deux feuilles adjacentes, 4,5 x 7,5, 29 juillet 1864. Adressée par la "Comp 7th R. I. Vols, near Petersburg, Va.", cette lettre manuscrite adressée à ses parents fait part de ses réflexions et des événements qui ont précédé la bataille du Cratère, qui s'est déroulée le lendemain. En voici un extrait : "Ils ont mis de la poudre sous le fort rebelle la nuit dernière, 7 tonnes. Il y aura du grabuge ici dans quelques jours... Les tireurs d'élite rebelles ont abattu nos artilleurs à partir d'une grande maison jaune. Hier, nous avons mis en place une nouvelle batterie et ouvert le feu sur la maison avec des tirs grecs. Vous auriez dû voir les tireurs d'élite sortir de cette maison, certains par les fenêtres et d'autres par la porte... Les piquets ont alors commencé à hurler et à chanter, ce qui a rendu les Johnnys furieux et ils ont commencé à lancer des obus de mortier par charrettes entières. Notre batterie de 32 livres a alors ouvert le feu sur la ville, ce qui a rapidement stoppé leurs mortiers et tout est redevenu calme, puis la fanfare a joué. En très bon état. La bataille du cratère eut lieu dans le cadre du siège de Petersburg le samedi 30 juillet 1864, lorsque les forces de l'Union firent exploser une mine sous les positions confédérées, tuant immédiatement 278 soldats confédérés des 18e et 22e régiments de Caroline du Sud et laissant un énorme cratère encore visible aujourd'hui. Au lieu de constituer un avantage décisif pour l'Union, l'explosion a précipité une détérioration rapide de la position de l'Union, car les unités se sont chargées les unes après les autres dans le cratère et autour de celui-ci. Une fois remis de l'explosion, les soldats confédérés s'enroulèrent autour du cratère et commencèrent à tirer au fusil et à l'artillerie dans ce que le brigadier général William Mahone décrivit plus tard comme un "tir à la dinde". U. S. Grant considéra cet assaut raté comme "l'affaire la plus triste dont j'ai été témoin au cours de cette guerre".

Estim. 300 - 500 USD

ven. 23 août

LORRIS (Guillaume de) et MEUN (Jean de). Le Roman de la Rose. Revu sur plusieurs éditions & sur quelques anciens manuscrits. Accompagné de plusieurs autres ouvrages, d'une préface historique, de notes & d'un glossaire. [Édition donnée par LENGLET-DUFRESNOY]. Amsterdam, Jean-Frédéric Bernard, 1735. 3 vol. in-12 de [2] ff., lxviii-362 pp., [1]-424 pp., [1]-384 pp. Basane fauve jaspée, dos à nerfs orné, p. de titre et de tomaison en veau bleu foncé, filets dorés encadrant les plats (reliure de l'époque). Petits travaux de vers aux mors. Rare édition donnée par Lenglet-Dufresnoy, la première depuis 1538. Le texte donné par Lenglet du Fresnoy est basé sur celui donné en 1499 par Vérard. Sans le rare Supplément au glossaire du Roman de la Rose (par J.-B. Lantin de Damerey), 1737, J. Sirot à Dijon. Le premier tome renferme une vie de Jean de Meung par André Thevet. Le troisième tome comprend : Le Codicille de Maistre Jean de Meung, Le Testament de Maistre Jean de Meung, Les Remontrances de Nature à l'alchimistre errant par l'Autheur Jean de Meung, La Response de l'Alchimiste à Nature, Testament attribué à Arnauld de Villeneufve, Petit Traicté d'Alchimie intitulé Le Sommaire philosophique de Nicolas Flamel, La Fontaine des amoureux de science composée par Jean de La Fontaine de Valenciennes, Balade du Secret des Philosophes, et Glossaire ou explication des anciens mots du Roman de la Rose. Cette édition, donnée par Lenglet-Dufresnoy, présente la particularité d'avoir deux préfaces, l'une due à l'éditeur, l'autre de Clément Marot qui accompagnait les éditions de 1527, 1529 et 1537. "Il faut avouer que l'auteur paroit fort incliné vers la chimie du Grand Œuvre ou la transmutation… les philosophes naturels et moraux y peuvent apprendre. Les théologiens, les astrologues, les géométriciens, les alchimistes… et autres gens nés sous la constellation et influence des bons astres qui désirent savoir une manière d'ars et science…" préface de Lenglet Dufresnoy. (Caillet 6802.) "L'année même (1265) où naquit Dante, Jean Clopinel dit Jean de Meung continua le Roman de la Rose qu'avait commencé Guillaume de Loris quarante ans auparavant. Sous sa plume, le bel et délicat « Art d'aimer » imité d'Ovide qu'avait chanté son prédécesseur devint une encyclopédie où se succèdent des considérations sur toutes sortes de sujets, depuis les origines du monde, l'amour, la fortune, la nature, l'art, l'astronomie, l'alchimie, jusqu'à la religion et la morale. (…) Le Roman de la Rose est une révélation aussi savante que celle d'Apulée, de l'occulte ; Jehan de Meung a caché dans cet ouvrage la clef des mystères de la Philosophie Hermétique." Sédir, Histoire des Rose-Croix. Bel exemplaire.

Estim. 180 - 200 EUR