Null SIAM (TAHAILANDE.

« Phra Kreuang », amulette bouddhique de protection rapp…
Description

SIAM (TAHAILANDE. « Phra Kreuang », amulette bouddhique de protection rappelant aux fidèles les enseignements de Bouddha. Cette plaque votive illustre le bouddha Sâkyamuni protégé par le Nga Mucilinda et entouré par Avalokiteshvara à quatre bras et de Prajnaparamita. Epoque présumée : Règne de Rama IV (1851-1868). Haut : 6 cm. Larg : 5 cm. Provenance : Collection privée de Haute Marne.

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SIAM (TAHAILANDE. « Phra Kreuang », amulette bouddhique de protection rappelant aux fidèles les enseignements de Bouddha. Cette plaque votive illustre le bouddha Sâkyamuni protégé par le Nga Mucilinda et entouré par Avalokiteshvara à quatre bras et de Prajnaparamita. Epoque présumée : Règne de Rama IV (1851-1868). Haut : 6 cm. Larg : 5 cm. Provenance : Collection privée de Haute Marne.

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Marupai, Golfe de Papouasie, Papouasie Nouvelle Guinée Noix de coco, trace de chaux, fibre Longueur: 10 cm Provenance: Ancienne collection Norbert Letourneur Sculpté dans une espèce de noix de coco «naine», ce marupai représente une tête stylisée de cochon. Il était Utilisé pour se protéger contre les mauvais esprits et les sorts magiques. L'amulette marupai était une manifestation du lien intime entre son propriétaire et l'esprit de la forêt qui l'animait. Ces mystérieuses reliques étaient habituellement portées dans de petits paniers autour du cou. Leur fabrication complexe impliquait un processus de sculpture minutieux. Le sculpteur - magicien ou chef de village, façonnait une noix de coco naine en lui donnant des traits zoomorphes stylisés, comme ici, ceux d'un cochon à la bouche entrouverte, tout en incorporant des motifs géométriques complexes et une double série de visages, qu'il frottait ensuite avec de la chaux blanche pour en faire ressortir la prégnance et l'éclat. En observant l'amulette de profil, on pouvait voir l'animal, mais en la tenant verticalement, ses yeux se transformaient en ceux d'un visage humain. Ces charmes étaient principalement destinés aux hommes initiés, bien que certaines femmes puissent obtenir la permission d'en posséder un. Généralement hérités d'un oncle décédé, ils pouvaient néanmoins s'acquérir auprès d'un sorcier. Ils étaient remplis de charges magiques telles que des écorces aromatiques, des graines et des os, qui étaient déposées à travers la bouche ouverte de l'amulette. Lorsque les sorts étaient prononcés, l'esprit à l'intérieur de l'amulette pouvait ainsi aider à la chasse, offrir protection contre la maladie ou, sous l'influence d'un sorcier, causer la destruction des ennemis. Les marupai sont liés à la notion d'imunu, la croyance selon laquelle chaque être contient un esprit ou une énergie vitale. Chargé de cette force vitale, le marupai devenait un être vivant, devant être honoré, nourri et enduit d'huile de noix de coco.