Null Théodore CHASSERIAU (1819-1856) Tête de femme de trois-quart Mine de plomb …
Description

Théodore CHASSERIAU (1819-1856) Tête de femme de trois-quart Mine de plomb et craie blanche 43 x 29 cm Etude pour la tête d’une Sainte dans la Descente de Croix de St Philippe du Roule (1855) Provenance : Cachet de la vente Chassériau en bas à gauche (Lugt n°443). Collection du Baron Arthur Chassériau. Collection particulière, Paris Bibliographie : Léonce Bénédite, Théodore Chassériau, sa vie et son œuvre, Paris, reproduit p.449 Marc Sandoz, Portraits et visages dessinés par T.Chassériau, Editart - Les Quatre Chemins, Paris, 1986, vol II, n°187, ill p.184 Expert : Cabinet de Bayser

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Théodore CHASSERIAU (1819-1856) Tête de femme de trois-quart Mine de plomb et craie blanche 43 x 29 cm Etude pour la tête d’une Sainte dans la Descente de Croix de St Philippe du Roule (1855) Provenance : Cachet de la vente Chassériau en bas à gauche (Lugt n°443). Collection du Baron Arthur Chassériau. Collection particulière, Paris Bibliographie : Léonce Bénédite, Théodore Chassériau, sa vie et son œuvre, Paris, reproduit p.449 Marc Sandoz, Portraits et visages dessinés par T.Chassériau, Editart - Les Quatre Chemins, Paris, 1986, vol II, n°187, ill p.184 Expert : Cabinet de Bayser

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THÉODORE CHASSERIAU (El Limón -Saint-Domingue 1819-Paris, 1856) PORTRAIT DE VICTOR PIERRUGUES Toile et cadre d'origine Signé et daté en bas à droite "T. Chassériau / 1836" Original canvas and frame, signed and dated lower right 81 x 57 CM - 31,9 x 22,4 IN. Provenance Famille du modèle par descendance jusqu'au aujourd'hui. Cette toile inédite s'insère dans le corpus des œuvres de jeunesse de Chassériau, réalisées à l'occasion de son séjour à Marseille durant l'été 1836. Âgé de dix-sept ans, il est invité dans la cité phocéenne par son cousin Charles-Frédéric Chassériau, période durant laquelle il a peint un certain nombre de portraits. Léonce Bénédite dans sa monographie en 1931, écrivait "Nous sommes mal renseignés sur ces travaux exécutés à Marseille. Que sont devenus ces portraits, ces études qu'il annonce si nombreuses -dans sa correspondance avec son frère -, notamment de Bédouins et ces croquis ? Il en reste du moins peut-être dans quelques familles de la région que la notoriété croissante de Chassériau fera sans doute sortir un jour". La renommée de son cousin, architecte reconnu, lui permet de côtoyer quelques notables marseillais dont la famille Pierrugues. Le tableau du jeune garçon est à mettre en rapport avec un autre portrait de notre peintre, de même dimension, l'Enfant et la poupée (localisation inconnue ; ill.1), daté de la même année. Son modèle est Laure Stéphanie Pierrugues, fille de Jean-François Pierrugues, polytechnicien et officier d'État-major en poste de commandement au 9e régiment d'artillerie de Marseille. Le membre de la famille le plus éminent reste néanmoins le grand-oncle de Laure Stéphanie, le baron Félix de Beaujour, officier de la Légion d'honneur et membre de l'Institut de France qui fut successivement président du Tribunat, ambassadeur de France aux États-Unis, puis conseiller d'État et député des Bouches-du-Rhône. Sa fortune remonte à Napoléon Bonaparte lorsqu'en reconnaissance de ses interventions diplomatiques au moment de la vente de la Louisiane et le recouvrement la même année au Mexique d'une dette espagnole envers la France, lui est décerné la Légion d'honneur. Le carnet RF 26 080 conservé au Département des arts graphiques du Louvre, présente deux croquis préparatoires des portraits des deux enfants (RF 26 054, 33, Louis-Antoine Prat, Inventaire général des dessins - École française - Théodore Chassériau, vol.2, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1988, p. 789-790 n°2229, folio 16, ill. 2). Notre garçonnet, âgé d'environ trois ans, est Victor Pierrugues, probablement le frère de Laure Stéphanie. Les talents de coloristes de Chassériau s'expriment pleinement dans cette opposition entre les couleurs froides du vêtement blanc et les tons plus chauds du fauteuil en velours d'un rouge pourpre. L'enfant tient dans sa main gauche un instrument de musique à vent, un serpent nain dit basson Russe. Autour de son cou, un sifflet orné de quatre grelots est retenu par une chaîne dorée. Ce tableau témoigne des dons d'enfant prodige de Chassériau, qui dès le plus jeune âge se distingue de ses contemporains en retenant l'attention des plus grands artistes de son temps, comme Ingres, son professeur à l'École des beaux-arts de Paris. À l’instar des tableaux conservés au Musée du Louvre, son autoportrait en redingote (1835), le portrait de sa sœur (idem), de son frère (1835-1836), notre toile s'inscrit parfaitement dans le courant romantique de son époque, dont il va devenir un représentant majeur. Nous remercions Louis-Antoine Prat d'avoir confirmé le caractère autographe de ce tableau et pour les informations contenues dans cette notice.