Canne en bois, poignée en métal enserrant une dent de tigre
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Canne en bois, poignée en métal

enserrant une dent de tigre

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Canne en bois, poignée en métal

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Brûleur d'encens fin en bronze partiellement doré au feu en forme de luduan Chine, période Wanli H. 24,2 cm La créature mythique est finement moulée et repose sur quatre pieds, enserrant un serpent qui serpente en zigzag sur ses pieds. La tête de licorne s'ouvre par l'avant et est moulée avec des yeux bombés et des dents serrées. Son corps est orné de volutes dorées tourbillonnantes et sa crinière est finement gravée. Poids : 1,431 kg Collection du peintre de Würzburg Joachim Schlotterbeck (1926-2007), vendue aux enchères Nagel, 6.5.1995, lot 121 et acquise par le propriétaire actuel. Les luduans sont des êtres mythiques et prometteurs, dotés d'un fort corps de lion, d'une seule corne et de pattes d'ours. On leur attribue la capacité de franchir de grandes distances, de maîtriser toutes les langues, de prédire l'avenir, de donner la vie au bien et de tuer le mal. Selon la légende, ils étaient à l'origine connus sous le nom de "jiaoduan", puis ont été rebaptisés "luduan", car le caractère pour "lu" correspondait mieux à leur apparence. En tant que protecteurs de souverains éclairés, les luduan apparaissaient dans les régions où un dirigeant sage et vertueux était présent. La nature prometteuse des luduan était particulièrement adaptée à l'usage de ces encensoirs. Ils étaient moulés avec des têtes rabattables ou amovibles et servaient à brûler de l'encens, de la fumée s'échappant de la gueule de l'animal pour animer et renforcer la sculpture. Comme le notent Chuimei Ho et Bennet Bronson dans leur examen d'une paire d'émaux cloisonnés Qianlong provenant du Musée du Palais de Pékin, exposés dans le cadre de l'exposition Splendors of China's Forbidden City. The Glorious Reign of Emperor Qianlong, The Field Museum, Chicago, 2004, ces brûleurs étaient traditionnellement très appréciés à la cour impériale, car avec leurs bouches ouvertes et la fumée qui s'en dégageait, ils rappelaient à l'empereur qu'il devait toujours être ouvert aux conseils sincères (voir p. 37). L'origine des encensoirs de cette forme est difficile à déterminer ; un exemple attribué à la dynastie Song a été récupéré dans la tombe de l'érudit et fonctionnaire Zhang Shupei (1552-1615) de la dynastie Ming à Tonglian, Sichuan (Wenwu, 1989, n° 7, p. 45-46, fig. 14-16). Les encensoirs ornés d'animaux mythiques ne sont toutefois devenus un modèle populaire qu'à partir de l'époque Xuande. On trouve un encensoir en forme d'animal mythologique sur la peinture "Enjoying Antiquities" de Du Jin (vers 1467-1505), qui représente deux érudits examinant une sélection d'antiquités (reproduite dans Through the Prism of the Past : Antiquarian Trends in Chinese Art of the 16th to 18th Century, National Palace Museum, Taipei, 2003, cat. I-44). Un dessin d'un animal similaire est également publié dans le Shizu zhai jian pu (Ten Bamboo Studio Catalogue of Letter Paper Designs), un livre de gravures sur bois sur papier à lettres datant de 1645, compilé par Hu Zhengyan et reproduit dans Ip Yee et Laurence C.S. Tam, Chinese Bamboo Carving, vol. 1, Hong Kong, 1978, p. 179, fig. 15. Leur popularité s'est poursuivie bien après le règne de Kangxi, lorsque des censeurs de cette forme ont été fabriqués dans une grande variété de supports, dont la porcelaine, l'émail cloisonné et le bronze. Un prototype de cette forme datant de la période Xuande a été vendu chez Sotheby's Hong Kong, le premier de la collection Water, Pine and Stone Retreat, 8/4/2014, lot 233, et le second, 8/10/2014, lot 3759. Un récipient très similaire a été vendu chez Christie's Londres, 6/11/2018, lot 91 - Le couvercle avec de petits accrocs aux extrémités de la crinière et une petite perte à la charnière