Null Juz' 26 du Coran.
Eypte, art mamelouk, XIV-XVe siècle.
Manuscrit arabe sur …
Description

Juz' 26 du Coran. Eypte, art mamelouk, XIV-XVe siècle. Manuscrit arabe sur papier. Vingt-sixième partie de Coran (Sourates 46 à 51, v. 20). 29 folios (58 pages numérotées). Texte de 7 lignes par page en écriture naskh à l'encre noire et titres des sourates et inscriptions marginales en or. Rosettes de séparation or ponctuées de rouge et de bleu. Page de frontispice composée d'un cartouche enluminé à médaillon ovale argenté et enluminé, inscrit en caractères blancs bordés d'or du numéro de juz', et d'un rondeau polylobé, orné de fleurs à fonds rouge, bleu ou argent, renfermant un hexagone inscrit en caractères rouges sur trois lignes. La page finale est ornée d'un rondeau flanqué de quatre rosettes et renfermant deux lignes d'inscriptions en caractères blancs et or (« Ne le touche que les purifiés »). Reliure à rabat et recouvrement d'époque, en cuir brun à décor estampé et doré de mandorle à pendentifs et petits écoinçons fleuronnés. L'intérieur des plats est tapissé de palmettes aux tiges entrelacées. Dim. : 26,5 x 18,5 cm LS Fortes usures, déchirures et manques, et nombreuses pages restaurées. Texte non fixé à la reliure. Provenance : Vente Boisgirard et Associés, Arts d'Orient, Hôtel Drouot, Paris, 17 juin 2005, lot 311

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Juz' 26 du Coran. Eypte, art mamelouk, XIV-XVe siècle. Manuscrit arabe sur papier. Vingt-sixième partie de Coran (Sourates 46 à 51, v. 20). 29 folios (58 pages numérotées). Texte de 7 lignes par page en écriture naskh à l'encre noire et titres des sourates et inscriptions marginales en or. Rosettes de séparation or ponctuées de rouge et de bleu. Page de frontispice composée d'un cartouche enluminé à médaillon ovale argenté et enluminé, inscrit en caractères blancs bordés d'or du numéro de juz', et d'un rondeau polylobé, orné de fleurs à fonds rouge, bleu ou argent, renfermant un hexagone inscrit en caractères rouges sur trois lignes. La page finale est ornée d'un rondeau flanqué de quatre rosettes et renfermant deux lignes d'inscriptions en caractères blancs et or (« Ne le touche que les purifiés »). Reliure à rabat et recouvrement d'époque, en cuir brun à décor estampé et doré de mandorle à pendentifs et petits écoinçons fleuronnés. L'intérieur des plats est tapissé de palmettes aux tiges entrelacées. Dim. : 26,5 x 18,5 cm LS Fortes usures, déchirures et manques, et nombreuses pages restaurées. Texte non fixé à la reliure. Provenance : Vente Boisgirard et Associés, Arts d'Orient, Hôtel Drouot, Paris, 17 juin 2005, lot 311

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Coran, Inde des Sultanats, XVe - XVIe siècle Manuscrit sur papier de 13 lignes de texte par page en arabe behârî, aux encres noire et rouge orangé. Double-pages introductive et finale enluminées à l’or et en polychromie, le texte encadré de cartouches garnis de médaillons sur fond rouge et entouré d’une marge à décor de fleurons sur fond bleu ciel. D’autres enluminures dans le texte : les versets séparés par des rosettes dorées, les sourates par des cartouches rectangulaires colorés et dorés, et les marges agrémentées de médaillons, certains indiquant les divisions du texte. Quelques notes marginales. Reliure postérieure en maroquin brun à décor estampé d’un bandeau floral. Dim. reliure : 30,6 x 19,9 cm Restaurations, mouillures, quelques folios coupés, taches, quelques notes manuscrites postérieures, reliure plus tardive et restaurée. Les copies du Coran produites dans l’Inde dite « des Sultanats », à savoir la période d’occupation islamique de l’Inde précédant l’Empire moghol (1526-1857), sont rares à nous être parvenues. Si la majorité des témoignages de l’art du livre coranique pré-moghol se réduit à des folios isolés, les Corans complets comme le nôtre, sont exceptionnels. Le plus ancien Coran indien complet connu à ce jour est le Coran de Gwalior daté du 11 juillet 1399, signé et conservé aujourd’hui dans la collection de l’Aga Khan de Toronto (AKM 281). On peut aussi citer le Coran en deux volumes du XVe siècle conservé dans la Collection Khalili de Londres (QUR 237). La production indienne entre la fin du XIVe et le XVIe siècle se caractérise par cette calligraphie cursive aux longues lettres horizontales laissant de grands espaces entre les mots, que l’on qualifie de behârî ou bihari. L’usage de l’encre rouge-orangé qui vient animer le texte à l’encre noire est également très fréquent sur les manuscrits connus de cette période. Le rythme donné ici avec une alternance régulière d’une ligne rouge pour cinq noires s’observe aussi sur des pages d’un Coran conservé à l’Ashmolean Museum d’Oxford (EA 1990.1271. a-f). Ce rouge vif se retrouve également dans les décors enluminés, tels que les cartouches séparant les versets et les médaillons marginaux, aux côtés d’autres couleurs plus pâles telles que le mauve ou le bleu ciel. Lorsqu’elles nous sont parvenues entières, les copies du Coran au format généralement grand, ont souvent perdu leur reliure d’origine comme c’est le cas pour cet exemplaire, laissant entier le mystère de son aspect d’origine. Beaucoup de questions au sujet de cette production restent alors non soldées et chaque pièce nouvelle apparaissant sur le marché vient compléter la connaissance sur ces chefs-d’œuvre souvent victimes de l’instabilité politique de leur pays d’origine ou des difficultés de conservation de leurs matériaux fragiles. Bibliographie : BRAC DE LA PERRIERE, Eloïse, L’art du livre dans l’Inde des sultanats, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne : 2008.