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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

UDERZO, Albert (1927-2020) Astérix, T. 18, Les Lauriers de César, planche 31. Encre de Chine sur papier, signée et dédicacée. Prépubliée dans Le Journal de Pilote en 1971, puis parue en album chez Dargaud en 1972. A la suite d'une discussion familiale avinée et d'un pari entre Abraracourcix et son beau-frère, Astérix et Obélix sont chargés de lui ramener la couronne de lauriers de César, à servir en ragoût. Une fois à Rome, soupçonnés de préparer un attentat contre l'empereur, ils sont emprisonnés et jugés. Ils sont défendus par Titus Résidus, jeune avocat soucieux de faire ses preuves qui va se retrouver opposé à ses propres clients lorsqu'Astérix l'interrompt pour un réquisitoire à charge, précipitant le procès afin d'être jeté aux lions du cirque, et enfin approcher César. Uderzo, en guise de clin d’œil et de remerciement pour ses bons services, a tout naturellement choisi cette planche pour l'offrir à son avocat, Jean-Alain Michel. Le fourmillement de détails sur les cases représentant l'audience romaine, avec sa multiplicité de personnages et d'attitudes, l'emphase des différents acteurs du procès, que ce soit le procureur citant Caton, ou l'avocat furieux qu'on lui vole cette citation, et enfin l'ire d'Astérix, se substituant à l'accusation et s'accablant lui-même, encensant un marchand d'esclaves et plaignant "ces pauvres bêtes qui ne comprennent rien à la justice des hommes" en font un parfait témoignage du génie graphique et comique du duo Uderzo-Goscinny. Planche en deux parties, contrecollées au dos. Dimension totale : 53x43 cm.

Estim. 60 000 - 80 000 EUR

Victor Vasarely - Victor Vasarely Zoeld-D-SZ 1969 Eléments de carton en couleur, collage, sur fibre dure 194,5 x 194,5 cm. Encadré par un cadre. Signé 'vasarely' - Avec de légères traces d'âge. Provenance Acquis directement auprès de l'artiste (1969) ; Galerie Der Spiegel, Cologne (avec autocollant au dos) ; collection privée, Allemagne Dans une lettre adressée à Eva Stünke en septembre 1969, Victor Vasarely écrit que ce grand collage sur panneau d'aggloméré se distingue par sa beauté, car les champs de nuances (de couleurs) qui s'y trouvent sont entièrement coordonnés : "Le collage fait 200 x200 cm et il est plus beau que la toile, car les gammes sont intégralement développées dessus". (Victor Vasarely, Annet-sur-Marne, à Eva Stünke, Cologne du 14.09.1969) Depuis son enfance, Victor Vasarely est fasciné par les phénomènes optiques du quotidien qui produisent des effets de profondeur ou des structures dynamiques - par exemple les multiples reflets des fenêtres à vitrage multiple. Son intention en tant qu'artiste est de suivre ces phénomènes et de les créer lui-même à l'aide de structures en série. Pour ce faire, il développe ce qu'il appelle son alphabet à partir de formes géométriques de base qui peuvent être combinées à volonté dans des grilles. "Mais dans mes unités, la structure naît du jeu entre le fond et la forme. L'ensemble de mes unités plastiques binaires constitue mon alphabet. [...] Au début, l'unité plastique était constituée de formes noires sur fond blanc ou de formes blanches sur fond noir, de sorte que soit son noyau, la forme, était positif sur un fond négatif, soit l'inverse. Mais avec l'introduction de la couleur et de ses différentes gammes, le nombre de combinaisons possibles est devenu vertigineux. [...] Mes unités plastiques sont rangées dans des boîtes de tri comme des caractères d'imprimerie, elles sont des couleurs de forme et constituent le moyen le plus sûr et le plus rapide de mes programmes enregistrés sur papier millimétré. Par simple collage, j'obtiens les résultats souhaités, une combinatoire à la fois formelle et colorée, que j'ai ensuite appelée 'algorithmes' ou 'permutations'". (Victor Vasarely, cité par : Jean-Louis Ferrier, Entretiens avec Victor Vasarely (Spiegelschrift 8), Cologne 1971, p.64 et suivantes). "Zoeld-D-SZ" montre de manière magistrale les effets optiques fascinants que ces moyens permettent de produire. La combinaison des formes carrées et circulaires utilisées crée à elle seule une division optique de la surface de l'image en deux. Les tons jaunes, qui s'intensifient vers le centre, produisent un effet saisissant et illuminent le centre de l'image comme une source de lumière intégrée.

Estim. 80 000 - 100 000 EUR

IRAN, Ispahan, milieu du XVIIe siècle Page d'album à la scène galante Pigments polychromes et or sur papier. Page 20,3 x 14 cm (à vue) Cadre 31,5 x 22,7 cm Cette composition d'une extrême finesse représente dans la partie supérieure un jeune prince persan coiffé d'un beau turban bleu brodé d'or. Agenouillé, il propose à une jeune femme assise près de lui une coupe à vin. Son autre main est délicatement posée sur l'épaule de la courtisane, vêtue d'une robe rose et coiffée d'un chapeau de fourrure évoquant les coiffes mongoles. Le couple est assisté d'une attendante dans la partie gauche, elle aussi richement vêtue, tenant dans sa main une bouteille et une coupe de fruits. Devant eux, au sol, sont posés d'autres mets et breuvages, ainsi qu'un grand bouquet de fleurs dans un vase à décor d'arabesques. On retrouve un bouquet similaire dans la partie inférieure, en face de deux attendants aux longs cheveux bouclés qui se tiennent agenouillés. La miniature d'origine a été découpée et recomposée en page d'album au XIXe siècle. Elle est encadrée par une bordure à décor de mandorles florales enluminées, et de plusieurs filets d'encadrements sur une marge orange qui comporte un sceau dans l'angle inférieur gauche. Le style général, le traitement des visages particulièrement fins et traités en grisaille, et celui des chevelures composées de longues mèches bouclées, sont caractéristiques du style des artistes Bahram-e Sofrekesh et Shaykh Abbasi, de l'école d'Ispahan. Deux peintures de Bahram-e Sofrekesh sont publiées dans : Soudavar A. (1992), Art of the Persian Courts, Rizzoli New York, pp. 366-367, n°145 et 146. Sur l'une d'elles, un personnage est coiffé d'un chapeau mongol comparable à celui de la jeune femme de notre miniature. Un portrait signé de l'artiste d'une courtisane aux traits proches de la nôtre, est conservé au Musée de l'Aga Khan (inv. n° AKM150). Une autre peinture de Shaykh Abbasi conservée à la David Collection (inv. n°162/2006) est publiée dans von Folsach K. (2007), For the Privileged Few, Islamic Miniature Painting from The David Collection, The David Collection & Louisiana Museum of Modern Art, p. 179, n°95.

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

François-Hubert Drouais (Paris 1727 - 1775 Paris) - Portrait d'un jeune garçon, en tenue de pèlerin, chapeauté, peut-être Jean-Germain, fils de l'artiste Pierre noire, sanguine, estompe, craie blanche, lavis de sanguine sur papier vergé 345 x 254 mm Présenté dans un cadre à dessin en bois doré et sculpté, de style Louis XV, sommé d'un cartouche rocaille. (Contrecollé en plein sur un carton de soutien, petites taches, infimes accidents) Provenance : - Collection de la Vicomtesse de X. Ce subtil portrait d'enfant, à la psychologie remarquablement transcrite, est à mettre en rapport avec un portrait de l'épouse de l'artiste, de même format, de même technique mixte et de même mise en page (pierre noire, sanguine, estompe, craie blanche et jaune, lavis de sanguine sur papier vergé, 343 x 248 mm, New York, The Morgan Library & Museum, inv. 1967.3). Ce format à mi-corps semble avoir été prisé de l'artiste pour ses portraits dessinés, lesquels sont rares comparés à sa production peinte. Citons notamment le "Portrait présumé du comte de Provence enfant" (Épinal, Musée départemental d'art ancien et contemporain, D.1920.20) ou la mention, dans le catalogue de la collection de Jean-Baptiste Bienouri de "Deux Etudes de Portraits d'Hommes & de Femmes vus à mi-corps, par Drouais le Pere" (Vente Brusley et Poussin, Paris, 1785 Feb 24 février - 16 mars 1785). Il nous semble intéressant de souligner une ressemblance physionomique entre le modèle de notre dessin et Jean-Germain Drouais (1763-1788), fils de l'artiste, dont les traits ont été immortalisés en 1778, alors qu'il avait 15 ans, par Catherine Lusurier (1752-1781), élève de Drouais (Paris, Musée du Louvre, inv. 6406).

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Max Ernst - Max Ernst Janus 1974 En bronze. Hauteur 43,7 cm. Signé et numéroté 'max ernst 18/18' sur la plinthe supérieure et portant le cachet du fondeur "A. VALSUANI CIRE PERDUE". Exemplaire 18/18. Le bronze a été tiré à 20 exemplaires (numérotés 00/18 et 0/18 - 18/18), 8 épreuves d'artiste et quelques épreuves d'essai, avec des patines différentes. - Avec une patine vivante brun doré. Plus disponible chez Spies/Metken Provenance Collection Dr. Peter Schneppenheim, Cologne Expositions Cf. entre autres Newport Beach/Berkeley/Indianapolis 1992/1993 (Newport Harbor Art Museum/University Art Museum, University of California/Indianapolis Museum of Art), Max Ernst, The Sculpture, n° 57, avec ill. p. 44 ; Malmö 1995/1996 (Konsthall), Max Ernst, Skulptur, avec ill. p. 184, 185 ; Turin 1996 (Museo d'Arte Contemporanea, Castello di Rivoli), Max Ernst sculture/sculptures, p. 192, avec ill. p. 186 ; São Paulo 1997 (Museo Brasileiro da Escultura Marilisa Rathsam), Max Ernst, Esculturas, obras sobre papel, obras gráficas, no 53, p. 38, ill. p. 100, 101 ; Lisbonne 1999/2000 (Fundação Arpad Szenes-Vieira da Silva), Max Ernst, esculturas sculptures, p. 87, avec ill. p. 79 ; Tokyo 2000 (Tokyo Station Gallery), Max Ernst, The Surrealist Universe in Sculpture, Painting and Photography, n° p. 60, p. 165, avec ill. p. 79 ; Schwäbisch Hall/Salzbourg 2009 (Kunsthalle Würth/Museum der Moderne), Albtraum und Befreiung. Max Ernst dans la collection Würth, p. 336 s. avec ill. Littérature Cf. Edward Quinn, Max Ernst, Barcelone 1977, ill. p. 18 et p. 22/23 ; Susanne Kaufmann, Im Spannungsfeld von Fläche und Raum. Studien zur Wechselwirkung von Malerei und Skulptur im Werk von Max Ernst, Weimar 2003, p. 110, n° 104 avec ill. p. 293 ; Jürgen Pech (éd.), Max Ernst. Plastische Werke, Cologne 2005, p. 208-211, avec ill. La collection Peter Schneppenheim Avec six œuvres de Max Ernst, trois peintures, une sculpture (lots 32-35) et deux œuvres sur papier (lots 211, 212, vente aux enchères 1248, 5 juin 2024), des œuvres choisies de l'une des plus importantes et des plus vastes collections de l'artiste franco-allemand - la collection Schneppenheim - sont mises en vente. L'initiateur de cette collection était le médecin de Cologne, le Dr Peter Schneppenheim (1926-2021), qui avait rassemblé les œuvres pendant des décennies sur le marché de l'art national et international. C'est également grâce à l'engagement persévérant et constructif du collectionneur que le musée Max Ernst a été créé en 2005 dans sa ville natale de Brühl. Ses vastes collections graphiques, ses livres illustrés et ses tableaux sélectionnés ont constitué la base de ce musée d'artistes unique en son genre. Peter Schneppenheim a été médecin-chef à l'hôpital du Saint-Esprit de Cologne-Longerich pendant près de deux décennies. Il trouvait son équilibre et son épanouissement aussi bien dans la musique que dans l'art, notamment dans les œuvres du peintre, graphiste et sculpteur Max Ernst, né à Brühl en 1891, dont il avait déjà souvent rencontré les créations à Brühl et à Cologne. L'une des premières œuvres qu'il avait consciemment remarquées et qui l'avait immédiatement fait sourire était le collage "C'est le chapeau qui fait l'homme" de 1920. Mais l'événement clé pour l'acquisition de ses œuvres fut la première rétrospective allemande de renom, en 1951, au château d'Augustusburg à Brühl. Schneppenheim fut immédiatement fasciné par la diversité des thèmes picturaux et des techniques : "Dans mon enthousiasme pour les œuvres d'art inhabituelles, jamais vues jusqu'alors, sans doute aussi euphoriquement stimulé par la réussite récente de mon examen d'État, l'idée me vint d'acquérir moi-même des tableaux de cet artiste - avec le salaire d'un jeune assistant médical, ce fut d'abord un rêve audacieux, jusqu'à ce que les premiers travaux sur papier soient suffisants". (cité d'après : Max Ernst. Graphische Welten, cat. expo Brühl 2004, p. 10). L'enthousiasme initial pour Max Ernst ne faiblit pas chez Schneppenheim - bien au contraire, l'intérêt croissant pour les étapes de sa vie et son œuvre, pour ses techniques picturales innovantes et son horizon littéraire, conduisit au fil du temps à des achats systématiques dans le but de couvrir le plus complètement possible la création graphique. L'achat d'œuvres essentiellement graphiques était - du moins au début - une décision délibérée. Dès le début, Schneppenheim fit preuve d'un sens aigu de la qualité et de l'originalité et sélectionna les œuvres centrales d'Ernst sur papier. En 1968, il décida pour la première fois d'acheter une huile sur toile et acquit le paysage "Les antipodes du paysage" (lot 34), que lui procura le galeriste renommé Fritz Valentien à Stuttgart, spécialiste de Max Ernst. Ce tableau est également important parce qu'il a constitué le point de départ de l'accent thématique mis par la collection sur les paysages. Un événement particulier des années 1970 fut la rencontre personnelle de Schneppenheim avec Max Ernst et

Estim. 50 000 EUR