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Arts graphiques

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arts graphiques sans jamais oser le demander se trouve ici !
Issu du grec graphein, écrire, les arts graphiques se définissent comme l’ensemble des procédés techniques (dessin, estampe, design graphique…) permettant la conception visuelle ou la présentation d’une œuvre artistique.
Par extension, ils englobent tout procédé de reproduction d’images, comme la photographie.
Dans les ventes aux enchères en ligne d’arts graphiques, on trouvera donc des affiches, des dessins à l’aquarelle, à la gouache ou à la mine de plomb sur papier. Des feuilles anciennes ou contemporaines dont l’art du trait le dispute aux estampes, ces images imprimées obtenues par tirage à partir d'un support gravé ou dessiné : gravures, lithographie, sérigraphies, etc., l’essentiel est de faire impression. Les ventes d’arts graphiques font aussi la part belle à la photographie, des épreuves sur papier albuminé de Gustave le Gray, Brassaï, Doisneau, Robert Capa, aux tirages contemporains de Nan Goldin ou de l’agence Magnum, et même aux œuvres d’artistes du Street art (ou art urbain) dont les tags, pochoirs et graffitis sont passés de la rue aux salles des ventes et aux enchères en ligne. Le saviez-vous ? Un faux billet de 10 Pounds créé par Banksy, distribué gratuitement à la foule de Notting Hill en 2004, peut atteindre aujourd’hui des sommets à l'Hôtel Drouot. Kaws, Invader, Jonone sont également au rendez-vous.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’art graphique à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

EMIL ORLIK (1817–1932) - EMIL ORLIK (1817-1932) | Actrice Alexa von Porembsky, Berlin c. 1923 Taille de l'image : 11,5 x 8,3 cm En anglais : Vintage silver contact print on single-weight semi-matte paper 11,9 x 8,9 cm, in very good condition. Estate stamp "Nachlass Emil Orlik 1817-1932" and handwritten name of the sitter in pencil on the revers. PROVENANCE Galerie Bodo Niemann, Berlin, acquise auprès de Joachim Rágóczy, l'assistant de l'artiste. Les photographies du célèbre peintre et artiste graphique Emil Orlik ne furent connues qu'en 1997. Alexa von Porembsky (1906-1981) apparut dans plus de trente films après avoir pris des cours avec Edith Eysoldt. Elle était admirée avant tout pour son naturel et a été photographiée à de nombreuses reprises, notamment par Umbo. Orlik l'a mise en scène en tant que nue chinoise devant son easel couvert. En allemand : Tirage vintage au gélatino-argenté sur papier demi-mat "single-weight" 11,9 x 8,9 cm, en très bon état. Tamponné au dos "Nachlass Emil Orlik 1817-1932" et mention manuscrite au crayon du nom de la personne représentée. PROVENANCE Galerie Bodo Niemann, Berlin, acquise par Joachim Rágóczy, l'assistant de l'artiste. Les photographies de l'éminent peintre et graphiste Emil Orlik n'ont été connues qu'en 1997. Alexa von Porembsky (1906-1981) est apparue dans plus de trente films après avoir suivi des cours d'art dramatique chez Edith Eysoldt. Elle était surtout admirée pour son naturel et a été photographiée à de nombreuses reprises, notamment par Umbo. Orlik l'a mise en scène sous la forme d'un nu chinois devant son chevalet voilé.

Estim. 2 000 - 2 400 EUR

Le Passage du Granique Tapisserie de la Manufacture Royale des Gobelins, faisant partie de la Tenture de l'Histoire d'Alexandre Tissée en basse lisse d'après les modèles de Charles Lebrun (1619-1690) Dernier quart du XVIIe siècle, probablement vers 1686 358 cm x 274 cm La Tenture La tenture de L'Histoire d'Alexandre comportait cinq sujets : • Le Passage du Granique, • La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre, • La Bataille d'Arbèles, • Le Triomphe d'Alexandre, • Poros blessé devant Alexandre. Iconographie Le Passage du Granique est la première bataille d'Alexandre contre Darius, en Mars 334 avant J.C. En traversant ce fleuve et en envahissant l'Asie Mineure, Alexandre conquit définitivement la Perse. Rappelons que les Grecs étaient au nombre de 30.000 et les Perses au nombre de 100.000. Sur cette tapisserie (partie gauche de la bataille), les soldats de l'infanterie sont dans des barques, tandis que les cavaliers traversent le fleuve sur leur cheval. On se rend compte de la force du courant et des difficultés des hommes à se maintenir sur la barque. Au loin, on aperçoit une autre partie de l'armée. La création des modèles C'est au château de Fontainebleau que Charles Le Brun peignit le premier tableau de l'Histoire d'Alexandre : La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre (actuellement conservé au château de Versailles). En 1661, Le modèle du Passage du Granique fut entrepris aux Gobelins. Avant 1665, le Triomphe d'Alexandre. En 1669, la Bataille d'Arbèles, puis en 1672, Poros blessé devant Alexandre. De nombreux dessins préparatoires de Le Brun sont conservés au Musée du Louvre. Certains sont reproduits dans le catalogue de l'exposition du Mobilier national de 2008. D'autres peintres de la Manufacture royale des Gobelins peignirent ensuite les cartons à grandeur d'exécution. Pour le tissage de la tenture, chaque bataille fut divisée en trois parties, soit neuf tapisseries auxquelles s'ajoutent les deux tapisseries en une seule pièce de La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre et celle du Triomphe d'Alexandre, ce qui porte à onze tapisseries la tenture complète, plus une entrefenêtre pour certaines tentures en haute lisse. La présente tapisserie représente l'aile gauche du Passage du Granique. Le tableau original du Passage du Granique peint par Charles Le Brun (H.4,64 x10,25 m) est conservé au Musée du Louvre (Il faut aller voir au Louvre les magnifiques tableaux originaux de Charles Le Brun). Plusieurs suites de l'Histoire d'Alexandre, furent réalisées aux Gobelins : quatre suites tissées à or en haute lisse, et quatre suites en basse lisse dont trois tissées à or et une sans or. Il est probable que la tapisserie présentée fasse partie de cette dernière tenture sans or, tissée dans l'atelier de basse lice de Jans fils et que le Roi offrit en 1686 à La grande Mademoiselle (Anne, Marie-Louise d'Orléans duchesse de Montpensier). La hauteur de cette tenture était de 3 aunes ; l'aune de Paris mesurant 1,188 m, la hauteur était donc de 3,56 m, ce qui correspond à la hauteur de la présente tapisserie. Deux autres tapisseries de cette tenture ayant appartenu à la Grande Mademoiselle sont apparues il y a quelques années sur le marché de l'Art : La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre (Christie's Londres 2 avril 1998) et la Bataille d'Arbèles (Galerie Chevalier en 2000). Bordure et marque - Les bordures latérales sont à décor de guirlandes de fruits et de fleurs au naturel, et les bordures supérieure et inférieure comportent un enroulement de feuilles d'acanthe et de fleurs. - La bordure présente une marque dans le galon extérieur bleu, un F : ce F est différent de celui de Jean Lefevbre. Il s'agit plutôt d'un monogramme dans lequel les initiales de Jans, ou plutôt Ians le Fils (1644 - 1723) sont concentrées, puisque c'est ce lissier qui a tissé la suite en basse lisse que le Roi offrit à la grande Mademoiselle, sa cousine, dont ferait partie la présente tapisserie, livrée en 1686 avec deux autres tapisseries afin de compléter la suite en basse lisse de la tenture de L'Histoire d'Alexandre, dont huit autres tapisseries avaient été livrées en 1685 (Vittet 2008, p.49), voir ci-dessus. Son monogramme met l'accent sur FILS afin qu'on ne le confonde pas avec son père. Matériaux et état Tissée en laine et soie (chaîne en laine, trame en laine et soie - 9 fils de chaîne au cm), la tapisserie a conservé des couleurs vives. Lorsque l'on sait que les chairs étaient les parties les plus difficiles à tisser et que seuls les Maîtres étaient habilités à le faire, on réalise l'importance et la qualité de cette pièce. Des restaurations d'entretien. La tapisserie est prête à être accrochée Références Bibliographiques - Maurice Fenaille, 1903, Etat général des tapisseries de la Manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours - 1600 -1900 - cinq volumes. - Jean Vittet, 2008, La Tenture de l'Histoire d'Alexa

Estim. 25 000 - 40 000 EUR

Ernestine RUBEN (née en 1931) - Portfolio "Etre humain" de 6 tirages argentiques virés au sélénium Signés au dos Édition du Stratège, Bruxelles, 1984 Emboîtage avec titre et colophon numéroté 1/10 Images : 26 x 17,1 cm (35,5 x 27,7 cm) Portfolio : 51,5 x 41 cm On y joint l'ouvrage Ernestine Ruben, "Forms and Feelings", Espace Photographique de Paris 6 juin - 15 juillet 1990, éd. Paris audiovisuel, Paris, 1990, dédicacé : "Pour les Bonhomme ! J'espère que nous pourrons continuer faire de la musique, de la photographie, de la cuisine, de l'amitié ensemble love Ernestine". [2 épreuves reproduites] Les années 1980 sont des années fastes pour la photographie grâce à la génération d’après-guerre qui s’investit pour la faire connaître (revues et magazines, ouvrages illustrés) et la faire accéder au marché de l’art. Nouveaux éditeurs, nouvelles galeries… Musées et institutions culturelles lui ouvrent leurs portes. Aux États-Unis, les sept portfolios d’Ansel Adams avaient déjà défrayé la chronique et l’édition du portfolio « X » de Robert Mapplethorpe en 1978 s’était inscrite d’emblée et définitivement dans l’œuvre du nouveau maître. D’autres avaient suivi (Fleurs et Nus d’hommes noirs). Dès lors, en Europe aussi, l’édition de portfolios participe à la valorisation artistique et commerciale de l’image fixe. Portfolios de tirages originaux sous emboîtage, signés et numérotés, édités par des professionnels passionnés, comme Jacques Bosser (Bill Brandt, Duane Michals) ou par des galeries, comme Contretype dirigée par Jean-Louis Godefroid à Bruxelles, qui révèle Gilbert Fastenaekens dont le portfolio Nocturne restera emblématique de ses architectures magiquement habitées. Des photographes de tous styles marquent de leur empreinte cet âge d’or du portfolio, de Willy Ronis à Bernard Plossu, de Martin Parr à Michael Kenna. Alain D’hooghe, créateur des Éditions du Stratège et de la revue Clichés (à la rédaction de laquelle je contribue activement en tant que rédacteur en chef adjoint), participe à ce nouvel essor éditorial : il peaufine des portfolios de Jeanloup Sieff et de photographes en devenir, comme Toni Catany, Manel Esclusa, Ernestine Ruben ou Pierre Radisic. Tel portfolio honore un registre du photographe (les Natures mortes florales de Catany), tel autre une série marquante de son travail (les Nus graphiques et épidermiques de Radisic). « Être humain » synthétise les créations les plus personnelles de l'Américaine Ruben. Les collectionneurs adhèrent. Les éditions sont rapidement épuisées. D’où leur rareté, désormais, même dans les ventes aux enchères.

Estim. 1 200 - 1 500 EUR

RUDOLF KOPPITZ (1884–1936) - RUDOLF KOPPITZ (1884-1936) | 'Motion study', Vienne 1925 Taille de l'image : 23 x 17 cm En anglais : Photogravure, imprimée en 1928 sur papier mat 23,4 x 17,4 cm, en très bon état. Signée dans le négatif en bas à gauche, cachet typographique "Kodak Magazine Supplement, 'Bewegungs Studie' by Rudolf Koppitz from The Royal Photographic Society Collection" au verso. LITERATURE Monika Faber (ed.), Rudolf Koppitz 1884-1936, Vienne 1995, cover ; Monika Faber (ed.), Rudolf Koppitz. Photogenie, Vienne 2013, p. 133. The "Movement Study" est l'œuvre la plus célèbre de Koppitz, qu'il a imprimée selon différentes techniques et qui a été vendue aussi loin qu'en Amérique. Les membres de la troupe de danse de Claudia Issachenko ont servi de modèles. Une danseuse pose en tant que nue dans un dos solide, devant trois collègues vêtus de noir. Leurs têtes, positionnées près l'une de l'autre, forment un arc plat qui délimite l'arrangement des figures au sommet ; en dessous, leurs paires de pieds, alignées dans la même direction, forment une rangée horizontale. Koppitz a perfectionné cette composition soigneusement structurée avec une ligne fermée grâce à des retouches négatives. * Entièrement taxé En allemand : Photogravure, imprimée en 1928 sur papier mat 23,4 x 17,4 cm, en très bon état. Signé en bas du négatif, cachet typographique au dos "Kodak Magazine Supplement, 'Bewegungs Studie' by Rudolf Koppitz from The Royal Photographic Society Collection". LITTÉRATURE Monika Faber (éd.), Rudolf Koppitz 1884-1936, Vienne 1995, couverture ; Monika Faber (éd.), Rudolf Koppitz. Photogenie, Vienne 2013, p. 133. L'"étude de mouvement" est l'œuvre la plus célèbre de Koppitz, qu'il a tirée selon différentes techniques d'impression et qu'il a pu vendre jusqu'en Amérique. Les modèles étaient des membres de la troupe de danse de Claudia Issatschenko. Une danseuse pose nue dans une forte flexion arrière devant trois collègues en robe sombre. Leurs têtes, positionnées étroitement les unes à côté des autres, forment un arc plat qui délimite l'arrangement de figures en haut, tandis qu'en bas, leurs paires de pieds alignées dans le même sens forment une rangée horizontale. Koppitz a perfectionné cette composition soigneusement structurée aux contours fermés par une retouche négative. * Entièrement taxé

Estim. 5 000 - 6 000 EUR