Bijoux

Sertis dans des bagues, boucles d’oreilles, bracelets, colliers, pendentifs, broches ou épingles, l’éclat de ces gemmes se révèle dans les ventes aux enchères en ligne de bijoux et pierres précieuses.
Tiffany’s, Cartier, Boucheron, Dior, Chaumet, Van Cleef & Arpels, Harry Winston ! … ces marques de luxe font rêver et “Diamonds are a girl’s best Friend” (Les diamants sont les meilleurs amis d’une femme) comme chantait Marylin Monroe. Emeraudes, saphirs et rubis le sont aussi.
Si les diamants sont éternels, colliers de perles et sautoirs s’offrent aujourd’hui dans ces ventes Live et ventes online lors d’enchères luxe de Bijoux & Pierres précieuses, et tout particulièrement les perles fines de plus en plus rares, qu’il s’agisse de créations de joailliers ou de bijoux vintage.
Ces billes nacrées aux irisations crémeuses et rosées le disputent aux pierres fines : améthystes pourpres, aigues-marines bleu lagon, grenats couleur rouge sang, pierre de lune azurées et opales iridescentes. Mais sur Drouot.com les ventes aux enchères de joaillerie ne font pas seulement le bonheur des dames. Allure et parure se conjuguent aussi au masculin, notamment avec d’élégants boutons de manchette. Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de bijoux à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

VERVE. Paris, Tériade, 1937-1960. 38 numéros en 26 volumes in-4, brochés ou cartonnage, couv. illustrées. Rare collection complète des 38 numéros en 26 fascicules de cette fameuse revue littéraire et artistique imprimée pour Tériade par Draeger, et les estampes par Mourlot. Revue remarquable à laquelle participèrent de grands auteurs tels Gide, Bataille, Garcia Lorca, Malraux, Michaux, Reverdy, Joyce, Hemingway, Claudel, Sartre, Paulhan, Rouault, Braque, Adrienne Monnier, Picasso Elle contient de très nombreuses reproductions, et lithographies originales de Léger, Miro, Kandinsky, Masson, Picasso, Matisse, Chagall, Miró, Paul Klee, Derain, Bonnard Les couvertures originales ont été composées par ces mêmes grands artistes. Bel ensemble, complet des lithographies originales attendues. Joint un 2e exemplaire du numéro 2 (dos de la couverture déchiré, manque à la coiffe supérieure). Ens. 27 vol. Couvertures parfois frottées, avec petits défauts et minimes manques ; intérieurs frais. ---------- Rapport de conditions détaillé : - Numéro 1 de décembre 1937. Couverture illustrée par Henri Matisse. Textes de Gide, Bataille, Garcia Lorca, Malraux, Michaux... 4 lithographies : Léger, Miro, Rattner, Borès. Reproductions d'oeuvres de Matisse, Maillol, Derain, Cézanne, Bonnard. Légers frottements. - Numéro 2 de mars 1938. Couverture illustrée par Georges Braque. Textes de Reverdy, Joyce, Hemingway, Bataille, Michaux... Héliogravures couleurs et or d'après Ingres, Giotto... Photographies de Blumenfeld, Brassaï... Quatre lithographies originales : 2 de Kandinsky, et 2 d'André Masson. Joint un 2e exemplaire (dos de la couverture déchiré, manque à la coiffe supérieure). - Numéro 3 de juin 1938. Couverture illustrée par Pierre Bonnard. Textes de Tagore, Reverdy, Claudel, Caillois, Bataille. Lithographies originales de Chagall, Miró, Rattner, Paul Klee. - Numéro 4 de novembre 1938. Couverture illustrée par Georges Rouault. Textes de Rilke, Reverdy, Caillois, Michaux, Sartre... Photographies de Bill Brandt, Brassaï... Lithographies originales de Matisse, Derain. Frottements au dos, manques aux coiffes. - Numéro 5-6 de juillet 1939. Couverture illustrée par Aristide Maillol. Textes de Paulhan, Reverdy, Michaux, Daumal... Lithographies de Braque, Rouault, Derain, Léger, Bonnard, Matisse, Paul Klee... Frottements, petits manques aux coiffes et au second plat. - Numéro 7 de mars 1940 : Les Très Riches Heures du Duc de Berry. Peintures reproduites et contrecollées à pleine page, en couleurs et or. Petite tache au coin supérieur du premier plat. - Numéro 8 de juin 1940. Couverture illustrée par Henri Matisse. Textes de Claudel, Rouault, Braque, Reverdy, Adrienne Monnier, Malraux... Reproductions d'oeuvres de Derain, Matisse, Picasso, Bonnard... Dos de la couv. fragile, en partie scotché, manque au premier plat, frottements. - Numéro 9 d'octobre 1943. Les Fouquet de la Bibliothèque nationale. Peintures de Jean Fouquet reproduites et contrecollées à pleine page, en couleurs et or. Couv. piquée, dos déchiré. - Numéro 10 de 1943. Les Très riches Heures du duc de Berry. Images de la vie de Jésus. Textes d'Henri Malo. Peintures reproduites et contrecollées à pleine page, en couleurs et or. Petites déchirures à la couv. : coiffes et angle inf. du second plat. - Numéro 11 de mars 1945. Les Fouquet de Chantilly. La vie de Jésus par Jean Fouquet. Textes d'Henri Malo. Peintures de Jean Fouquet reproduites et contrecollées à pleine page, en couleurs et or. Infimes frottements : coiffes et coins. Traces de scotch sur les gardes. - Numéro 12 de 1945. Les Fouquet de Chantilly. Le Vierge et les Saints par Jean Fouquet. Peintures de Jean Fouquet reproduites et contrecollées à pleine page, en couleurs et or. Frottements aux coins et aux coiffes, petit accroc au dos. - Numéro 13 de 1945. MATISSE. De la Couleur. 3 lithographies originales d'Henri Matisse : couverture, titre, frontispice. Couverture tachée, manques aux coiffes, frottements, pliure à la marge sup. de la couverture. - Numéro 14-15 de 1946. BOURDICHON (Jean). Les Heures d'Anne de Bretagne.Texte d'Emile Mâle. Légendes par Edmond Pognon. Peintures reproduites et contrecollées à pleine page, en couleurs et or. Taches pâles sur les plats. - Numéro 16 de 1946. D'ANJOU (René). Traité de la forme et devis d'un tournoi. Postface d'Edmond Pognon. Reproductions à pleine page en noir et en couleurs. Minime trou à la charnière, petit accroc en pied. - Numéro 17-18 de 1947. COULEUR DE BONNARD. Couverture illustrée par Pierre Bonnard. Lithographie originale de Pierre Bonnard en frontispice. Petits manques aux coiffes, mors fendillés, légers frottements. - Numéro 19-20 d'avril 1948. COULEUR DE PICASSO. Couverture illustrée par Pablo Picasso. Reproductions en noir et en couleurs à pleine page de peintures et de dessins de Picasso. Textes de Pablo Picasso et Jaime Sabartès.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Statue blolo bian Baoulé Côte-d'Ivoire Bois, perles Fin du XIXème siècle Hauteur: 47,5 cm Provenance: Collection privée, France, avant 1960 Collection Renaud Vanuxem, Paris Collection Richard Vinatier, Avignon (inv. n°212) Bibliographie: Objet publié dans l'ouvrage Sculptures Baoulé, Renaud Vanuxem, 2020, reproduit aux pages 39, 99 et 122. Se distinguant par la profusion et la diversité des marques corporelles traditionnelles recouvrant son corps, par le naturalisme envoûtant de ses traits et par l'ancienneté de sa patine, cette statue blolo bian illustre le lien symbolique puissant unissant beauté et efficacité dans la croyance Baoulé. Les blolo bian - masculins, et les blolo bla - féminins, sont des objets personnels destinés à accueillir l'esprit d'un conjoint mystique vivant dans un monde parallèle. Fabriqués par des devins afin d'apaiser cet être de l'au-delà, tenu responsable de la mauvaise fortune relative à la santé ou à la fertilité, ces « personnes de bois » (waka sran) à la beauté idéalisée vivent auprès de l'époux terrestre qui les honorent au quotidien afin d'activer leur énergie magique. Exaltant les canons de beauté du corpus de la statuaire Baoulé, cette figure debout, sur une base circulaire cannelée, arbore une pose conventionnelle, une stature à la fois dynamique, rendue par la flexion des jambes, et figée. Le réalisme du personnage souligne le talent singulier du devin-sculpteur, ayant su transcender la matière pour donner forme au mystique et à l'invisible. L'attention accordée aux détails anatomiques est particulièrement prégnante, notamment dans le traitement des mains et des pieds dont les doigts et les orteils sont finement dessinés. Le dos présente une belle musculature, rendue par le dessin des omoplates et le creux de la colonne vertébrale. Le traitement des articulations, notamment des genoux, des bras et des poignets, est particulièrement souligné. Cette finesse d'exécution confère à ce conjoint mystique une profondeur et une réalité surprenante. Les reliefs et les volumes sont magnifiés par l'ancienne patine d'usage brune, dont les rehauts de kaolin, les nuances rougêatres, et l'alternance de zones lisses et croûteuses, témoignent de sa longue utilisation rituelle. Les ornements corporels - chéloïdes, parures et coiffure, participent de l'idéal physique cher à l'esthétique Baoulé. Sculptées en relief à la surface du bois, les multiples marques ngolè offrent de belles variations de motifs mettant en exergue les parties du corps privilégiées, telles que le galbe du mollet - avec de rares marques en forme de chevrons, le long cou, particulièrement orné, tout comme l'abdomen - symbole du lignage et de la transmission, avec ses quatre rangées horizontales de chéloïdes, le dos qui présente une disposition plus dynamique, et enfin la tête avec les classiques marques entre les deux yeux et sur les tempes. Les parures rendent compte de la quête toujours plus poussée d'embellir l'effigie afin d'augmenter son pouvoir de protection. Les hanches sont ainsi ornées d'une ceinture de perles de verre multicolores, le cou d'un collier en perles agrémenté d'un bijou en or. La coiffure, composée de quatre sillons latéraux se prolongeant à l'arrière de la coiffe, est plaquée et finement incisée. Le collier de barbe strié symbolise ici la maturité. Par le classicisme de son esthétique, la richesse, la délicatesse de son ornementation, ainsi que son expressivité emprunte d'une profonde quiétude, d'une humanité saisissante, l'effigie s'inscrit parmi les plus beaux exemplaires du corpus. L'expression ‘o fa sran', signifiant littéralement « elle ressemble à une personne », aurait pu lui être attribuée, afin d'exprimer la réussite d'avoir façonné un objet si fidèle aux principes Baoulé. Philip Ravenhill ajoute à ce sujet: « La forme en bois incarne la vie humaine et s'inscrit dans les règles constitutives qui définissent la personne et l'humanité partagée [....] La création de la forme est une reconnaissance matérielle de la personnalité existentielle de ces esprits. » (« Likeness and nearness: the intentionality of the head in Baule art », African Arts, 2000)

Estim. 18 000 - 25 000 EUR