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jeu. 25 avr.

Bas-relief en albâtre sculpté avec restes de polychromie représentant la Mise au tombeau. Plusieurs personnages dont la Vierge en prière assistent Nicodème et Joseph d'Arimathie qui déposent le corps du Christ dans le tombeau ; Marie-Madeleine est assise en bas à gauche à côté de son vase à onguent et fait face à un ange thuriféraire (accidents, manques et érosion) York ?, seconde moitié du XVe siècle Hauteur : 40 cm - Largeur : 26 cm Monté sur un fond de velours rouge Bien que fragmentaire, cet albâtre est intéressant car il présente une originalité dans sa composition. Souvent, Marie-Madeleine et l'ange thuriféraire sont figurés au premier plan tandis que Joseph d'Arimathie qui place le corps du Christ dans le sépulcre se tient derrière le tombeau (Cl. 19322 et Cl. 19324). Si Joseph d'Arimathie est au premier plan faisant face à Marie-Madeleine, l'ange disparaît (Cl. 19325). Ici, les trois personnages sont tous représentés sur le même plan. Ouvrages consultés : - C. Prigent, Les sculptures anglaises d'albâtre au musée national du Moyen Âge Thermes de Cluny, Paris, 1998, p 85 à 87. - F. Cheetham, Alabaster Images of medieval England, The Association for Cultural Exchange and The Boydell Press, 2003, pl. Life of Christ, n°67 à 71. - F. Cheetham, English medieval Alabasters with a catalogue of the collection in the Victoria and Albert Museum, The Association for Cultural Exchange and The Boydell Press, 2005, p 266 à 270.

Estim. 1 300 - 2 500 EUR

ven. 26 avr.

École FRANÇAISE du XIXe d’après Jean-Baptiste II LEMOYNE (1704-1778) Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757), écrivain Buste en terre cuite patinée. Accident au piédouche. H. 62 cm ŒUVRES EN RAPPORT : Jean-Baptiste II Lemoyne, Bernard Le Bovier de Fontenelle, 1748, marbre, H. 66 cm, château de Versailles, inv. MV 850 ; Jean-Baptiste II Lemoyne, Bernard Le Bovier de Fontenelle, 1748, terre cuite, H. 59 cm, Lyon, musée des Beaux-Arts, inv. 1974-4. LITTERATURE EN RAPPORT : Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Sculptures du XVIIe au XXe siècle : Musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, 2017, modèle en terre cuite répertorié sous le n° 18, pp. 90-91 ; Simone Hoog, Musée national du Château de Versailles. Les sculptures, Paris, RMN, 1993, modèle en marbre répertorié sous le n°630, p. 150. Jean-Baptiste II Lemoyne, sculpteur-portraitiste de Louis XV, réalise le buste en marbre de Bernard Le Bovier de Fontenelle en 1745, conservé jusqu’à la dispersion de son atelier lors de la vente après décès de l’artiste. En 1839, le marbre est acquis pas Louis-Philippe pour compléter la collection des Galeries historiques de Versailles. Il exécute également ce buste en terre cuite entre mars et août 1748 en guise de remerciement pour sa nomination en tant que membre associé à l’Institution rouennaise. L’œuvre est présentée au Salon de la même année et rencontre un important succès entrainant la production de plusieurs exemplaires en terre cuite par Lemoyne. Plus tard, Jean Pouzadoux (1829-1893) réalise des moulages en plâtre patiné, l’un d’eux est conservé à la Cité de l’architecture et du patrimoine (entré en 1885, inv. MOU.00593).

Estim. 300 - 500 EUR

ven. 26 avr.

Ugo Zannoni (1836-1919) Andromède Marbre blanc Signé « Ugo Zannoni fece » au revers Hauteur : 65 , Largueur : 43 , Profondeur : 40 cm. Salissures, restauration au pouce Œuvre en rapport : Ugo Zannoni, Andromède, marbre 1859, Palazzo Spinola, Milan Littérature en rapport : -Ss dir. Francesca Rossi, La mano che crea : la galleria pubblica di Ugo Zannoni 1836-1919 : scultore, collezionista e mecenate, cat. exp., Vérone, Galeria d’Arte moderna 'Achille Forti', Verona, 27 juin 2020- 31 janvier 2021, 2020. Originaire de Vérone, Ugo Zannoni se forme d’abord à la peinture dans l’atelier de Grazioso Spazzi (1816-1892) avant de se consacrer à la sculpture à l’Académie des beaux-arts de Venise puis à l’Académie de Brera à Milan. Il expose régulièrement dans les grandes villes italiennes ainsi qu’à l’international des bustes et des sujets de genre. Il répond aussi à des commandes officielles, telle que celle de la sculpturer monumentale du célèbre Dante Alighieri réalisé en 1864 pour la Piazza dei Signori à Vérone. Cette sculpture en marbre représentant la scène tragique d’une jeune femme agenouillée, les mains liées, implorant le Ciel représente Andromède, fille du roi Céphée, victime de l’orgueil de sa mère Cassiopée. Le traitement du sujet témoigne de la parfaite maîtrise du marbre de son auteur et surtout de l’influence du thème de la femme asservie au canon idéalisé issu de la rencontre dans la statuaire italienne de la seconde moitié du XIXe siècle entre la tradition néoclassique, le mouvement romantique et les thématiques de l’orientalisme naissant. Les figures féminines de Zannoni caractérisant les premières années de sa carrière rencontrent un important succès et notamment sa première version d’Andromède réalisé en 1859 et désormais exposée à Milan. L’on retrouve également dans cette figure l’empreinte durable de Canova et de sa Marie Madeleine pénitente(1793, marbre, H. 90 cm, Palazzo Doria-Tursi, Gênes).

Estim. 10 000 - 15 000 EUR