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Manifattura fiamminga della metà del XVI secolo (prob. Oudenaarde) - Fabrication flamande du milieu du XVIe siècle (probablement Oudenaarde). Scène biblique (épisode des Histoires de Moïse ?). Fine tapisserie réalisée avec de riches fils dorés et bleus, bordure avec des motifs de fruits et de fleurs alternant avec des personnages et des chérubins tenant des festons aux angles. 310x385 cm (légers défauts).

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mar. 30 avr.

La chasse au rhinocéros Tapisserie flamande, Audenarde. Fin du XVIe, début du XVIIe siècle. Tissée en laine et soie H. 3,24 x L. 3,08 m Cette tapisserie est intéressante par son thème de chasse et rare en illustrant un rhinocéros. Il est au premier plan dans un paysage boisé, paisible, avec lac, fontaine, jardin et architectures, parsemé de scénettes à motif de couples, de figures isolées, de gondoles, d'animaux exotiques, fantastiques et forestiers. Bordure à décor de bouquets de fleurs, de fruits, et de feuilles, d'architectures encadrant des animaux et figures allégoriques, dont la foi, l'espérance et la force d'âme, avec inscriptions latines. Elle a conservé de beaux coloris vifs et a gardé sa bordure d'origine. Elle présente un bel état de conservation général avec quelques usures et anciennes restaurations. Elle est diminuée en hauteur et probablement en Largeur. Dans cette tapisserie figure une représentation d'un rhinocéros, animal d'une grande rareté à cette période. En effet, au XVIe siècle, seul deux rhinocéros étaient connus sur le territoire européen. Le premier se nommait Gomda et fut offert par le roi indiens Muzaffar II de Cambaye en cadeau au roi Manuel Ier de Portugal à Lisbonne, où il débarqua le 20 mai 1515 (le second viendra un peu plus tard, vers 1577, au Portugal, également pour le roi et se nommait Ibada). Ce dernier inspira Dürer qui réalisa cette même année, en 1515, sa gravure sur bois intitulée Rhinocervs. Malgré des inexactitudes anatomiques, cette dernière sera considérée comme une représentation réaliste d'un rhinocéros jusqu'à la fin du XVIlle siècle. Notre tapisserie semble directement influencée par cette gravure de Dürer : la petite dent de narval (corne) au milieu du dos n'a rien de réel et est directement empruntée à Dürer. De plus, les grandes lignes de la silhouette ainsi, que les plis de la peau épaisse reliées entre elles par de la peau souple, confirme qu'il s'agit bien d'une figure inspirée du rhinocéros indien de Dürer et non du modèle africain.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

lun. 13 mai

MANOLO VALDÉS (Valence, 1942). "Las Meninas", 1984. Tapis conçu par l'artiste. Laine vierge. 100% pure. Exemplaire 82/125. Il porte une étiquette au dos et une signature manuscrite. Dimensions : 170 x 240 cm. Manolo Valdés a réalisé au cours de sa carrière des dessins exclusifs pour la réalisation de tapis, même en collaborant avec la Manufacture royale de tapisseries. Dans ce cas particulier, le tapis, qui fait partie d'une série de 125 exemplaires, présente le dessin de l'artiste valencien, recréé en laine vierge. L'œuvre présente le style personnel et irrévérencieux de Valdés, qui réinterprète les mythes en s'inspirant de figures telles que Picasso et Velázquez, qui, dans cette œuvre, se manifestent à travers la figure de la Menina. Bien que la composition et l'esthétique soient proches de l'œuvre "Danses pour la peur" de Paul Klee. Manolo Valdés a introduit en Espagne une forme d'expression artistique qui combine l'engagement politique et social avec l'humour et l'ironie. Il commence sa formation en 1957, lorsqu'il entre à l'école des beaux-arts San Carlos de Valence. Cependant, deux ans plus tard, il abandonne ses études pour se consacrer pleinement à la peinture. En 1964, il fonde le groupe artistique Equipo Crónica, avec Juan Antonio Toledo et Rafael Solbes, dans lequel il restera jusqu'à la mort de ce dernier en 1981, bien que Toledo ait quitté le groupe deux ans après sa fondation. Depuis lors, il s'est installé à New York, où il réside actuellement et où il a continué à expérimenter de nouvelles formes d'expression, notamment la sculpture. Parmi les nombreux prix que Manolo Valdés a reçus, citons le Lissone et le Biella de Milan, la médaille d'argent de la IIe Biennale internationale de gravures de Tokyo, le prix du Bridgestone Art Museum de Lisbonne, le prix national des arts plastiques, la médaille du Festival international des artistes plasticiens de Bagdad, la décoration de l'ordre d'Andres Bello au Venezuela, le prix du Conseil national de Monaco, la médaille d'or du mérite des beaux-arts, le prix de l'Association espagnole des critiques d'art et le prix du meilleur artiste graveur, entre autres. Sur le plan formel, Valdés crée une œuvre de grand format dans laquelle les lumières et les couleurs expriment des valeurs tactiles, grâce au traitement des matériaux. Son travail oblige le spectateur à plonger dans sa mémoire et à rechercher des images significatives de l'histoire de l'art. Il est représenté dans certains des plus grands musées du monde, tels que le Reina Sofía de Madrid, le Metropolitan, le MoMA et le Guggenheim de New York, le Centre Georges Pompidou et le Fons National d'Arts Plastiques de Paris, la Kusnthalle de Hambourg, le Kunstmuseum de Berlin et le Museo de Bellas Artes de Bilbao, parmi beaucoup d'autres.

Estim. 2 500 - 3 000 EUR