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ven. 26 avr.

SÈVRES - Rare groupe en biscuit bleu et blanc façon Wedgwood, représentant Cupidon tenant une flèche dans sa main droite, le bras gauche levé, assis sur un fauteuil typique de l’époque Consulat à décor de cygnes blancs, la base circulaire. Fêles et éclats. Manufacture royale de Sèvres, circa 1826. Marque gravée en creux au dos “Mas 31 a(oû)t 26” du sculpteur Jean-Etienne Mascret (actif entre 1806 et 1848). H. 16,5 x D. 14,3 cm. Oeuvres en rapport - Mobilier du boudoir de Joséphine au Palais de Saint-Cloud, 1804. - Mobilier du boudoir d'argent de Caroline Murat au palais de l'Elysée, 1806. Historique Ce mobilier et notamment leurs fauteuils, réalisés d'après un dessin de l'architecte Percier, comptent parmi les créations les plus originales de l’époque Empire. L'avant-corps du cygne, qu'il utilise en guise d'accoudoir, donne au fauteuil une forme gracieuse, associée depuis au souvenir de Joséphine. En effet, l'impératrice Joséphine fut la première à acclimater en captivité dans son domaine de Malmaison, dès 1803, des cygnes noirs, qui étaient encore inconnus en Europe, et leur célébrité a longtemps fait croire que Joséphine avait fait de cet animal son emblème. Pourtant, la forme du corps et la souplesse du cou de cet animal inspiraient tout simplement les créateurs: mis à la mode dès 1798 par l'architecte Berthault qui l'utilisa pour le décor du lit de Mme Récamier, le thème du cygne se retrouve également sur les fauteuils, encore en place, du boudoir d'argent de Caroline Murat à l'Elysée.

Estim. 300 - 500 EUR

jeu. 16 mai

Nikolai Egorovich SVERCHKOV (1817-1898) Affidavit (à l’arrêt) monté par Ch. Webber, 1864 Huile sur toile. Signée et datée en bas à gauche. Un cartel sur le cadre indique «Affidavit / Né en 1861 par JAVELOT et DALHIA, vainqueur en 1864 du Derby universel et du grand prix de la société d’Encouragement à Bruxelles, Entrainé et Monté par TOM OSBORNE, vainqueur en 1866 de la coupe de DEAUVILLE et de plusieurs autres prix, Entrainé par J. BOLDRICK, Monté par Ch. WEBBER, appartenant à Mr. Hippolyte LUNEL». 54 x 64 cm Large cadre en bois et plâtre doré de l’époque avec cartel. Petits accidents au cadre. Le Musée Goupil à Bordeaux conserve dans ses collections une carte de visite avec la photographie de ce tableau (N°774).Affidavit est un alezan appartenant à Hippolyte Lunel (1832-1906), spéculateur, financier, propriétaire d’une écurie jusqu’en 1868. Ce cheval a couru de 1864 à 1866 : deuxième en 1864 du Prix du Jockey-Club (Derby français) à Chantilly, il participe au Grand Prix de Bade en septembre 1864. En 1866, il est le premier vainqueur de la Coupe de Deauville, nouvellement créée (devenue le Grand Prix de Deauville en 1871). Dictionnaire du sport français par Ned Pearson, Paris 1872. Webber (Charles ?) est un jockey qui monte en 1866 le cheval Étoile Filante, appartenant à Hippolyte Lunel. Le Derby (Journal universel des courses et du sport) du 22 mai 1866 annonce que Tom Osborne n’est plus au service de Mr. H. Lunel et est remplacé par Boldrick. Il existe également une lithographie d’Affidavit d’après Jonny Audy (1844-1882).

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

jeu. 16 mai

Icône brodée de la Résurrection du Christ, dans un coffret en vermeil repoussé. Grèce, 1820-1830. Icône tissée et brodée de fil d’or, de fil d’argent et de petites perles de rivière. Le boîtier en argent repoussé comporte un volet rectangulaire monté sur charnières orné d’une aigle bicéphale tenant dans ses serres une croix et une crosse épiscopale orthodoxe sous une couronne impériale, symbole des patriarches de Constantinople. De part et d’autre de l’aigle, une inscription : Κ[Ύ]Ρ[Ι] * ΛΛΟΣ / Ε[ΛΈΩ] * Θ[ΕΟΎ] / ΑΡ * ΧΙΕ[ΠΊΣΚΟΠΟΣ] / ΚΩΝΣΤ[ΑΝΤΙΝΟΥ] * ΠΌΛΕ[ΩΣ] / ΝΈΑΣ Ρ[Ώ] * Μ[ΗΣ] Κ[ΑΙ] ΟΙΚΟΥ[ΜΕΝΙΚΌΣ] / Π[ΑΤ]Ρ[Ι]Ά* ΡΧΗΣ (Κύριλλος ελέω θεού αρχιεπίσκοπος Κωνσταντινουπόλεως Νέας Ρώμης και οικουμενικός πατριάρχης), (Cyrille par la miséricorde de Dieu archevêque de Constantinople la Nouvelle Rome et patriarche oecuménique) ce qui correspond à la titulature complète du patriarche de Constantinople. À gauche de la couronne, deux représentations de villes, avec leurs symétriques à droite, le tout surmonté d’un trophée d’armes. Le cadre de ce volet est décoré de cornes d’abondance, de rinceaux et de fleurs. L’ouverture de ce volet découvre l’icône intérieure. La partie supérieure du boîtier est en forme de fronton décoré de fleurs supportant une couronne impériale. Le boîtier est équipé à l’arrière d’un pied articulé. 27,5 x 21 cm Petit manque. Dans un écrin à la forme en maroquin rouge avec un encadrement de rinceaux dorés au fer. Intérieur en velours vert.Le Patriarche Cyrille VI (Konstantin Serpedzoglou 1769-1821) fut patriarche de Constantinople de 1813 à 1818. Né à Andrinople dont il a été métropolite, il y a été exécuté par les Turcs en répression de la révolte grecque. La ville représentée avec la double muraille est sans aucun doute Constantinople, réputée pour ses remparts multiples, et l’autre ville pourrait être Andrinople. Le trophée d’armes est probablement une allusion à la révolte armée des Grecs de 1821. La Résurrection est un symbole de la résurrection aussi bien du peuple grec que celle promise au malheureux patriarche (canonisé en 1993).

Estim. 3 000 - 4 000 EUR