HUGUES TAQUET – Immense succès pour la collection René Siméoni
vendredi 02 juillet 2021
Vendredi 2 juillet, la maison Hugues Taquet a organisé une vente de tableaux, mobilier et objets d’art provenant de la collection de René Siméoni. Plusieurs pièces, emblématiques de l’âge d’or du mobilier français, dont une armoire à folios de Bernard VAN RIESENBURGH (mort en 1760) ainsi qu’un meuble précurseur d’André-Charles BOULLE (1642-1732). Totalisant plus de 3M€, cette vacation a été un réel succès et d’importants résultats ont été enregistrés grâce aux amateurs présents en salle, à commencer par une armoire à folios qui était très attendue.
Ce meuble a appartenu à Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-1794), qui occupa d’importantes fonctions politiques sous le règne de Louis XV, notamment celle de contrôleur général des finances du Roi, et dont la prestigieuse collection reste l’une des plus importantes références en matière de mobilier XVIIIe. Plusieurs de ses meubles sont notamment conservés au château de Versailles. Contrairement à l’usage, cette pièce unique contient des vantaux latéraux dans lesquels les folios étaient glissés, un parti pris très original qui contribue à la renommée de cette pièce mobilière. Avant d’être acquise par René Simeoni à la fin des années 1980 lors d’une vente aux enchères à Paris, cette armoire estampillé « BVRB » pour Bernard VAN RIESENBURGH, était restée dans la même famille de la lignée directe de Machault d’Arnouville. Estimée entre 200 000 de 300 000 €, elle a été acquise 1 264 000 €* (lot 68).
Par ailleurs, l’un des temps fort de la vente a été un cabinet attribué à André-Charles BOULLE (1642-1732) de l'époque Louis XIV, vers 1670, qui a trouvé acquéreur pour 404 480 € (lot 40) alors qu’estimé entre 100 000 et 150 000 €. « Célèbre pour la marqueterie d’écaille et de laiton à laquelle il a laissé son nom, André-Charles Boulle débute cependant sa carrière avec une production « de bois de rapport » c’est-à-dire en marqueterie de bois. Très peu de meubles de Boulle de cette époque (vers 1670) sont identifiables », s’est enthousiasmé Pierre-François Dayot, l’expert de la vente. « Boulle perfectionne considérablement l’art de la marqueterie et contribue à sa diffusion en France, il lui donne par sa verticalité une dimension quasi-picturale très élaborée en offrant des jeux de couleurs et de lumière infinis », a complété l’expert.
D’autre part, une rarissime commode en laque de Coromandel d’époque Louis XV, estimée entre 50 000 et 80 000 €, a changé de mains à un prix important. En effet, ce meuble portant l’estampille de Pierre Roussel et JME, ébéniste reçu maître en 1745, a été vendu 410 800 €* (lot 55). Le laque de Coromandel s’est avéré particulièrement rare et recherché depuis le XVIIIe siècle, notamment pour sa polychromie.
Enfin, une paire de commodes à portes en marqueterie de fleurs, ouvrant à deux vantaux à décor de vases de fleurs, a su ravir les amateurs présents en salle. En effet, ce meuble portant l’estampille de Nicolas Petit et JME, ébéniste reçu maître en 1761, a trouvé acquéreur pour 126 400 €* (lot 30) alors qu’estimé 10 000 - 15 000 €.
* frais compris
Ce meuble a appartenu à Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-1794), qui occupa d’importantes fonctions politiques sous le règne de Louis XV, notamment celle de contrôleur général des finances du Roi, et dont la prestigieuse collection reste l’une des plus importantes références en matière de mobilier XVIIIe. Plusieurs de ses meubles sont notamment conservés au château de Versailles. Contrairement à l’usage, cette pièce unique contient des vantaux latéraux dans lesquels les folios étaient glissés, un parti pris très original qui contribue à la renommée de cette pièce mobilière. Avant d’être acquise par René Simeoni à la fin des années 1980 lors d’une vente aux enchères à Paris, cette armoire estampillé « BVRB » pour Bernard VAN RIESENBURGH, était restée dans la même famille de la lignée directe de Machault d’Arnouville. Estimée entre 200 000 de 300 000 €, elle a été acquise 1 264 000 €* (lot 68).
Par ailleurs, l’un des temps fort de la vente a été un cabinet attribué à André-Charles BOULLE (1642-1732) de l'époque Louis XIV, vers 1670, qui a trouvé acquéreur pour 404 480 € (lot 40) alors qu’estimé entre 100 000 et 150 000 €. « Célèbre pour la marqueterie d’écaille et de laiton à laquelle il a laissé son nom, André-Charles Boulle débute cependant sa carrière avec une production « de bois de rapport » c’est-à-dire en marqueterie de bois. Très peu de meubles de Boulle de cette époque (vers 1670) sont identifiables », s’est enthousiasmé Pierre-François Dayot, l’expert de la vente. « Boulle perfectionne considérablement l’art de la marqueterie et contribue à sa diffusion en France, il lui donne par sa verticalité une dimension quasi-picturale très élaborée en offrant des jeux de couleurs et de lumière infinis », a complété l’expert.
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| Bernard VAN RIESENBURGH (mort en 1760) - Armoire à folios Prix réalisé : 1 264 000 €* | André-Charles BOULLE (1642-1732) - Cabinet Prix réalisé : 404 480 €* |
D’autre part, une rarissime commode en laque de Coromandel d’époque Louis XV, estimée entre 50 000 et 80 000 €, a changé de mains à un prix important. En effet, ce meuble portant l’estampille de Pierre Roussel et JME, ébéniste reçu maître en 1745, a été vendu 410 800 €* (lot 55). Le laque de Coromandel s’est avéré particulièrement rare et recherché depuis le XVIIIe siècle, notamment pour sa polychromie.
Enfin, une paire de commodes à portes en marqueterie de fleurs, ouvrant à deux vantaux à décor de vases de fleurs, a su ravir les amateurs présents en salle. En effet, ce meuble portant l’estampille de Nicolas Petit et JME, ébéniste reçu maître en 1761, a trouvé acquéreur pour 126 400 €* (lot 30) alors qu’estimé 10 000 - 15 000 €.
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| Estampille de Pierre Roussel et JME - Commode en laque de Coromandel Prix réalisé : 410 800 €* | Estampille de Nicolas Petit et JME - Paire de commodes à portes Prix réalisé : 126 400 €* |
* frais compris
