La collection Note, numismatique antique et française royale et moderne
Les 13 et 14 février 2018Expert : Thierry Parsy
Mardi 13 et mercredi 14 février, la maison Libert dispersera la collection de numismatique de Monsieur Note (1910-1982). Si la préférence de ce dernier se portait vers l’Antiquité – première vente, le 13 –, il s’est également intéressé à la numismatique française royale et moderne – seconde vente, le 14.
Cet ensemble, regroupant 473 lots, offre un panorama de l’intérêt artistique et historique de cette science. Il est estimé entre 500 000 et 700 000 €.La vente débutera avec les monnaies grecques, représentées notamment par le rare octodrachme d’or de Ptolémée IV (221-204 av. J.-C.). La pièce représente le buste de son père Ptolémée III portant les attributs de trois divinité différentes : les rayons d’Hélios, l’égide de Zeus et le trident de Poséidon. Au revers, la corne d’abondance, surmontée d’un diadème radié, identifie le roi au dieu solaire, assurant la fertilité de la terre. (Lot n° 33 ; estimation : 6 000 / 8 000 €)
Puis, sera présenté un Trihémistatère d’or de Carthage (IIIe siècle av. J.-C.). L’avers correspond aux types monétaires syracusains à la tête d’Aréthuse, caractéristique de la production des carthaginois lorsqu’ils reprirent le contrôle d’une partie de la Sicile. Au revers un cheval est représenté, symbole des carthaginois. (Lot 38 ; estimation : 4 000 / 6 000 €)
La vente se poursuivra par les monnaies romaines. La série de monnaies d’or de l’Empire rassemble plus de 80 monnaies, dont plusieurs exemplaires proviennent de ventes publiques prestigieuses, notamment le rare auréus de Dioclétien (283-305) provenant de la célèbre collection Caruso, dispersée à Naples en 1923. (Lot n° 89 ; 5 000 / 7 000 €)
Puis, un exemplaire d’auréus représente, sur le revers, Septime Sévère (193-211) avec ses fils Caracalla et Géta, en référence à l’arrivée des empereurs en Bretagne. Au cours de cette campagne, Septime Sévère mourut à Eboracum (York) en février 211. (Lot n° 80 ; estimation 8 000 / 12 000 €)
Une très belle série de bronzes et de deniers conclura ce premier jour avec notamment un rare sesterce de Gordien Ier d’Afrique (159-238). (Lot n° 168 ; estimation : 1 000 / 1 500 €)
Le second jour de vente sera initié par une collection de monnaies d’or et d’argent royales françaises de Philippe V (1316-1322) à Louis XVI (1774-1793). Se démarqueront l’agnel d’or de Philippe V (lot 226 ; estimation : 2 000 / 3 000 €), l’écu d’or à la chaise de Philippe VI (1328-1350) (lot n° 227 ; estimation : 700 / 900 €), le double Louis d’or à l’écu de Louis XIV (1643-1715) (lot n° 236 ; estimation : 1 500 / 2 500 €) et le double Louis d’or au buste nu de Louis XVI frappé au rare millésime de 1792 (lot 259 ; estimation : 1 000 / 1 500 €).
Un ensemble important de monnaies modernes en or et argent, de l’Empire à la Troisième République, toutes d’années et d’ateliers différents, sera ensuite proposé avant qu’une superbe Chaise d’or de Charles IV de Luxembourg (1347-1378) (lot n° 431 ; estimation : 1 500 / 2 000 €) vienne conclure la dispersion de cette collection.
Vente aux enchères publique - Drouot - Salle 3
Mardi 13 février - 14h30
Mercredi 14 février - 14h30
Exposition publique - Drouot - Salle 3
Mardi 13 février - 11h / 13h
Mercredi 14 février - 11h / 13h
