Null IMPORTANTS SOUVENIRS HISTORIQUES DU DUC DE BERRY 


ORDRE SOUVERAIN MILITAI…
Description

IMPORTANTS SOUVENIRS HISTORIQUES DU DUC DE BERRY ORDRE SOUVERAIN MILITAIRE ET HOSPITALIER DE SAINT JEAN DE JERUSALEM, dit ORDRE DE MALTE Ensemble de deux pièces : -Importante croix de cou de commandeur ou de grand prieur de l'ordre ayant appartenue au Duc de Berry. En or ciselé. Elle est composée d'un trophée d'armes à la cuirasse surmonté d'un casque à visière, empanaché, sur faisceaux de drapeaux, tambours et canons. Large anneau de suspente, monté en deux parties rivetées, d'origine. Le plastron décoré d'une croix émaillée et deux drapeaux émaillées l'un de la croix de l'ordre et l'autre d'une croix latine. Et d'une croix à quatre branches doubles émaillées blanches, biface, à fleurs de lys intercalées. La branche supérieure retenant entre ses pointes une importante couronne amatie, à branches ornées de fleurons trilobés et de frises perlées. La couronne est surmontée d'un orbe crucigère et d'une fleurette permettant le passage de l'anneau du trophée d'armes. Poids brut : 38,6 g. Largeur 53 mm - Hauteur : 115 mm. Petites usures à l'émail du trophée. Éclats et usures à l'avers d'une des branches, à quatre pointes et au centre. T.B. -Miniature en or et émail, à croix émaillée blanche biface, surmontée d'une couronne à branches ornées de fleurons trilobés et de frises perlées. La couronne est surmontée d'un orbe crucigère. Anneau ouvrant maintenant un large anneau en or gravé à l'intérieur « Souvenir du 15 december 1814 » (sic) Poids brut : 2,9 g. Présenté avec un billet annoté au crayon « Croix de Malte du Duc de Berry », dans son écrin en forme recouvert de maroquin rouge décoré au fer, fermant par deux crochets en laiton, gainé de velours en forme. Dessous recouvert de papier façon maroquin vert. Travail probablement russe, vers 1799-1800. La fabrication de nos deux croix, la couronne « soudée » entre les deux pointes de la branche supérieure, ainsi que la mention sur l'anneau de la miniature les datent de la période 1799-1800, et non de la Restauration. La couronne de ce type ne se retrouve que sur un modèle russe, et serait d'ailleurs inspirée de la couronne de grand maître de l'ordre de Malte de l'Empereur Paul Ier, conservée de nos jours au Kremlin, elle aussi à décor de fleurons trilobés et branches perlées. Provenance : - Amy Brown, maîtresse du Duc de Berry, - par descendance à son fils John Charles Ferdinand Freemann (1804-1866). - par descendance à William Loys Freeman et Maria Januaria de Bourbon Sicile et Bragance. - puis descendance. Historique : Après la prise de Malte par les Français en 1798, le grand maître Ferdinand von Hompesch abdiqua (1799) et plaça l'ordre sous la protection du Tsar Paul Ier qui fut proclamé grand maître de l'ordre. Le pape ayant refusé de reconnaître l'élection d'un orthodoxe, le successeur de Paul Ier, Alexandre Ier, refusa la grande maîtrise en 1801. C'est pendant ce court intermède russe de l'ordre de Malte que se place probablement l'histoire de notre insigne. On apprend en effet que le Czar fit envoyer au Prince de Condé « la grande croix de Malte » en l'invitant à la remettre au duc de Berry. Jérôme DELANDINE de ST ESPRIT dans sa « Vie de SAR Charles Ferdinand d'Artois Duc de Berry » précise : « Le mariage de Madame avec Monseigneur le duc d'Angoulême fut conclu à Mittau le 10 juin 1799. La place de grand prieur de l'ordre venant à vaquer par cet événement, elle fut sur la demande du Roi, accordée par le Czar à Monseigneur le duc de Berry et Sa Majesté russe, chargea le prince de Condé de décorer S.A.R. de la grande croix de l'ordre. » Il est à noter que certaines sources placent cette accession au grand prieuré au 30 juin 1789. Moins d'un mois plus tard, le 17 juillet 1789, le jeune Prince émigrait avec son père le comte d'Artois (et futur Charles X). L'attribution de la classe de notre croix se fait par les statuts russes de l'ordre qui mentionnent « Le Grand Prieur et les Commandateurs seuls auront le droit de porter la Croix de l'Ordre en sautoir, tous les autres Chevalier devrons porter la petite Croix à la boutonnière. » On ne sait pas à quoi correspond la date du 15 décembre 1814, gravée dans l'anneau de la miniature.Toutefois cette date se situe après le retour en France du Duc de Berry, au moment de la volonté royale d’offrir une alliance prestigieuse au Duc et donc de la rupture entre le Duc et Amy Brown. Oeuvres en rapport : - Croix de chevalier de l'Ordre de Malte du Prince de Condé (1736-1818). Collections du Musée Condé (Chantilly). Datée du XVIIIe siècle ou de l'Émigration, sa couronne est fleurdelysé, surmontée d'un trophée de rubans. Beaucoup plus lourde que la nôtre (72 g), elle est plus petite, d'une hauteur de 88 mm pour une largeur équivalente de 50 mm. - Croix de l'ordre de Malte de l'Impératrice Maria Feodorovna (1797). Le trophée d'armes, bien que non émaillé est d'une fabrication identique au nôtre (sans croix latine sur le trophée de drapeaux). Les branches de la couronne sont fleursdelysé

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IMPORTANTS SOUVENIRS HISTORIQUES DU DUC DE BERRY ORDRE SOUVERAIN MILITAIRE ET HOSPITALIER DE SAINT JEAN DE JERUSALEM, dit ORDRE DE MALTE Ensemble de deux pièces : -Importante croix de cou de commandeur ou de grand prieur de l'ordre ayant appartenue au Duc de Berry. En or ciselé. Elle est composée d'un trophée d'armes à la cuirasse surmonté d'un casque à visière, empanaché, sur faisceaux de drapeaux, tambours et canons. Large anneau de suspente, monté en deux parties rivetées, d'origine. Le plastron décoré d'une croix émaillée et deux drapeaux émaillées l'un de la croix de l'ordre et l'autre d'une croix latine. Et d'une croix à quatre branches doubles émaillées blanches, biface, à fleurs de lys intercalées. La branche supérieure retenant entre ses pointes une importante couronne amatie, à branches ornées de fleurons trilobés et de frises perlées. La couronne est surmontée d'un orbe crucigère et d'une fleurette permettant le passage de l'anneau du trophée d'armes. Poids brut : 38,6 g. Largeur 53 mm - Hauteur : 115 mm. Petites usures à l'émail du trophée. Éclats et usures à l'avers d'une des branches, à quatre pointes et au centre. T.B. -Miniature en or et émail, à croix émaillée blanche biface, surmontée d'une couronne à branches ornées de fleurons trilobés et de frises perlées. La couronne est surmontée d'un orbe crucigère. Anneau ouvrant maintenant un large anneau en or gravé à l'intérieur « Souvenir du 15 december 1814 » (sic) Poids brut : 2,9 g. Présenté avec un billet annoté au crayon « Croix de Malte du Duc de Berry », dans son écrin en forme recouvert de maroquin rouge décoré au fer, fermant par deux crochets en laiton, gainé de velours en forme. Dessous recouvert de papier façon maroquin vert. Travail probablement russe, vers 1799-1800. La fabrication de nos deux croix, la couronne « soudée » entre les deux pointes de la branche supérieure, ainsi que la mention sur l'anneau de la miniature les datent de la période 1799-1800, et non de la Restauration. La couronne de ce type ne se retrouve que sur un modèle russe, et serait d'ailleurs inspirée de la couronne de grand maître de l'ordre de Malte de l'Empereur Paul Ier, conservée de nos jours au Kremlin, elle aussi à décor de fleurons trilobés et branches perlées. Provenance : - Amy Brown, maîtresse du Duc de Berry, - par descendance à son fils John Charles Ferdinand Freemann (1804-1866). - par descendance à William Loys Freeman et Maria Januaria de Bourbon Sicile et Bragance. - puis descendance. Historique : Après la prise de Malte par les Français en 1798, le grand maître Ferdinand von Hompesch abdiqua (1799) et plaça l'ordre sous la protection du Tsar Paul Ier qui fut proclamé grand maître de l'ordre. Le pape ayant refusé de reconnaître l'élection d'un orthodoxe, le successeur de Paul Ier, Alexandre Ier, refusa la grande maîtrise en 1801. C'est pendant ce court intermède russe de l'ordre de Malte que se place probablement l'histoire de notre insigne. On apprend en effet que le Czar fit envoyer au Prince de Condé « la grande croix de Malte » en l'invitant à la remettre au duc de Berry. Jérôme DELANDINE de ST ESPRIT dans sa « Vie de SAR Charles Ferdinand d'Artois Duc de Berry » précise : « Le mariage de Madame avec Monseigneur le duc d'Angoulême fut conclu à Mittau le 10 juin 1799. La place de grand prieur de l'ordre venant à vaquer par cet événement, elle fut sur la demande du Roi, accordée par le Czar à Monseigneur le duc de Berry et Sa Majesté russe, chargea le prince de Condé de décorer S.A.R. de la grande croix de l'ordre. » Il est à noter que certaines sources placent cette accession au grand prieuré au 30 juin 1789. Moins d'un mois plus tard, le 17 juillet 1789, le jeune Prince émigrait avec son père le comte d'Artois (et futur Charles X). L'attribution de la classe de notre croix se fait par les statuts russes de l'ordre qui mentionnent « Le Grand Prieur et les Commandateurs seuls auront le droit de porter la Croix de l'Ordre en sautoir, tous les autres Chevalier devrons porter la petite Croix à la boutonnière. » On ne sait pas à quoi correspond la date du 15 décembre 1814, gravée dans l'anneau de la miniature.Toutefois cette date se situe après le retour en France du Duc de Berry, au moment de la volonté royale d’offrir une alliance prestigieuse au Duc et donc de la rupture entre le Duc et Amy Brown. Oeuvres en rapport : - Croix de chevalier de l'Ordre de Malte du Prince de Condé (1736-1818). Collections du Musée Condé (Chantilly). Datée du XVIIIe siècle ou de l'Émigration, sa couronne est fleurdelysé, surmontée d'un trophée de rubans. Beaucoup plus lourde que la nôtre (72 g), elle est plus petite, d'une hauteur de 88 mm pour une largeur équivalente de 50 mm. - Croix de l'ordre de Malte de l'Impératrice Maria Feodorovna (1797). Le trophée d'armes, bien que non émaillé est d'une fabrication identique au nôtre (sans croix latine sur le trophée de drapeaux). Les branches de la couronne sont fleursdelysé

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