Jean-Baptiste MARECHAL (actif entre 1779 et 1824) La folie Montigny de Montmartr…
Description

Jean-Baptiste MARECHAL (actif entre 1779 et 1824)

La folie Montigny de Montmartre Plume et encre grise, lavis gris et aquarelle. 16,5 x 22 cm Porte une inscription au verso Vu d'une maison et jardin / au bas de Montmartre du côté de paris / appartenant à Ms de Montigni. / Dessiné d'après nature en 1784 / par Maréchal / n° 976. Aujourd'hui disparue, la Folie Montigny avait été construite sur l'emplacement de l'actuel n° 15 de la rue des Abbesses à Montmartre. Les jardins s'étendaient vers le sud, jusque Pigalle. La rue Antoine a été percée sur ses anciennes dépendances. Le comte Antoine Chartraire de Montigny (1748-1795), entreprit la construction de cette résidence de campagne vers les années 1770. Le terrain étant trop petit, il racheta toutes les propriétés environnantes, parfois à un prix exorbitant, afin d'agrandir le parc. Les habitants appelèrent alors l'endroit les Folies Montigny. L'ancienne famille Chartraire de Montigny était originaire de Bourgogne. Plusieurs de ses membres occupèrent les charges de trésoriers de cette région. Un célèbre hôtel particulier de Dijon porte leur nom. La Folie Montigny a été l'objet d'une légende au XIXe siècle. À partir de 1846, courut le bruit d'un trésor enterré dans ses jardins, largement relayé par les journaux de l'époque. Un certain Beuchot rapporta sur son lit de mort à la femme qui le soignait, qu'il avait aidé la dernière abbesse de Montmartre, Madame de Montmorency - Laval, à cacher les richesses de l'abbaye dans un souterrain sous la serre de la Folie, afin de le soustraire aux confiscations révolutionnaires. Madame de Montmorency-Laval fut guillotinée en 1791, le comte de Montigny quatre ans plus tard. Le vieux domestique Beuchot garda le secret pendant près de cinquante ans. La femme à qui il s'était confié attendit que le terrain de l'ancienne folie devienne propriété communale, puis déposa toute ses économies afin d'effectuer des recherches. Le trésor ne fut jamais retrouvé.

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Jean-Baptiste MARECHAL (actif entre 1779 et 1824)

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