Null Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824) peintre. L.A.S., [mi-novembre 1819 ?…
Description

Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824) peintre. L.A.S., [mi-novembre 1819 ?], à Madame de REISET ; 2 pages petit in-8, adresse. Il a lui aussi été très malade depuis qu'ils se sont quittés : " l'émotion que j'ai éprouvée s'est fait sentir toute la journée " ; il se réjouit sincèrement qu'elle aille mieux, " mais moi Madame j'ai le plus grand besoin de repos. Les secousses ne conviennent pas aux personnes aussi délicates et aussi malades même que je le suis, et je vous supplie d'avoir pitié de moi. Quand on sent aussi vivement que vous Madame, on réussit dans tous les arts, et je pense même que vous n'auriez besoin du secours d'aucun Raphaël. Toutefois si c'était sérieusement que vous voulussiez apprendre la peinture et que vous puissiez lui sacrifier absolument tous vos moments et que vous demeurassiez à Paris sans interruptions, je ferais ce qui dépendrait de moi pour vous être agréable ". Il s'excuse ne pouvoir accepter son aimable proposition de l'accompagner " devant mon Tableau [Pygmalion et Galatée, exposé au Salon]. Je n'ai ni la force morale ni la force physique suffisante pour cela et je crois vous en avoir dit les raisons. Je ne reverrai plus ce tableau que chez Mr de Sommariva, bien certainement"...

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Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824) peintre. L.A.S., [mi-novembre 1819 ?], à Madame de REISET ; 2 pages petit in-8, adresse. Il a lui aussi été très malade depuis qu'ils se sont quittés : " l'émotion que j'ai éprouvée s'est fait sentir toute la journée " ; il se réjouit sincèrement qu'elle aille mieux, " mais moi Madame j'ai le plus grand besoin de repos. Les secousses ne conviennent pas aux personnes aussi délicates et aussi malades même que je le suis, et je vous supplie d'avoir pitié de moi. Quand on sent aussi vivement que vous Madame, on réussit dans tous les arts, et je pense même que vous n'auriez besoin du secours d'aucun Raphaël. Toutefois si c'était sérieusement que vous voulussiez apprendre la peinture et que vous puissiez lui sacrifier absolument tous vos moments et que vous demeurassiez à Paris sans interruptions, je ferais ce qui dépendrait de moi pour vous être agréable ". Il s'excuse ne pouvoir accepter son aimable proposition de l'accompagner " devant mon Tableau [Pygmalion et Galatée, exposé au Salon]. Je n'ai ni la force morale ni la force physique suffisante pour cela et je crois vous en avoir dit les raisons. Je ne reverrai plus ce tableau que chez Mr de Sommariva, bien certainement"...

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