SAMUEL MASSÉ TOURS, 1672 - 1753, PARIS Hercule et Déjanire
Huile sur papier maro…
Description

SAMUEL MASSÉ TOURS, 1672 - 1753, PARIS

Hercule et Déjanire Huile sur papier marouflé sur toile 35,5 x 46,5 cm L’oeuvre de Samuel Massé, récemment redécouverte, était plongée dans l’oubli depuis le XVIIIe siècle. Le travail de l’artiste reste essentiellement influencé par Noël (1628 - 1707) et Noël-Nicolas Coypel (1690 - 1734). Élève à l’Académie royale entre 1690 et 1698, Massé fut agréé en 1701, année où il devint le parrain de la fille du célèbre architecte de la colonnade du Louvre, Charles Perrault (1628 - 1703), puis reçu peintre d’histoire en 1705. En 1725, il figura aux expositions de la jeunesse, où il présentait deux sujets de L’Amour et de Psyché Massé aura ensuite l’honneur, en 1727, de participer au fameux concours opposant les douze meilleurs peintres d’histoire de l’Académie royale où il présentait Junon ordonne à Eole de détruire la flotte d’Enée (Musée des Beaux-Arts de Nancy).Participant aux Salons de l’Académie, de 1737 à 1745, il illustra plus volontiers la mythologie que l’Histoire sainte. Les peintures de Samuel Massé sont rares, vingt-sept oeuvres ont déjà été identifiées ; neuf d’entre elles sont conservées dans les musées, église ou institution, une paire à Varsovie, une autre paire au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, un ovale au musée des Beaux-Arts de Caen, une autre au musée des Beaux-Arts de Nançy, une à l’église de Toury (Eure-et-Loire), un tableau venu récemment rejoindre la collection du musée du Luxembourg et un dernier à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris. L’artiste qui fut l’un des plus méconnus de sa génération n’en était pas moins l’un des meilleurs. Son oeuvre est dominé par les thèmes de la séduction et les épisodes célébrant les amours des dieux. Notre oeuvre de belle facture, la première esquisse identifiée de Massé, est un bel exemple de sa production. L’on remarque un beau repentir représentant deux jambes au centre et en dessous des végétations. La composition est typique de ce que l’on connaît de l’artiste, voir la suite de trois peintures non localisées (fig.1, 2 et 3) et publiées par François Marandet dans Les cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen et des Amis des musées de Basse-Normandie. François Marandet, auquel nous avons soumis une photographie du tableau, nous a confirmé le caractère entièrement autographe de cette peinture mythologique par le peintre-académicien Samuel Massé.

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SAMUEL MASSÉ TOURS, 1672 - 1753, PARIS

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