Null Raja en parade, Inde du Nord, Rajasthan, Mewar, vers 1765
Pigments et or su…
Description

Raja en parade, Inde du Nord, Rajasthan, Mewar, vers 1765 Pigments et or sur papier représentant un raja à cheval fumant la huqqa du haut de sa monture et tenant un arc dans la main qui tient les rênes. Autour de lui, nombreux serviteurs portant armes, pièces de vaisselle, cage à oiseau ou bâtons de parade. Au loin, paysage de collines construites de petits monuments et animées de scènes de chasse. Peinture ceinturée d’un cadre rouge. Dim. peinture à vue : 39,2 x 26,8 cm Légers sauts de polychromie, une petite déchirure sur le bord supérieur, feuillet qui semble avoir été agrandi. Provenance : - Christie’s New York, 23 mars 2010, lot 191. - Probablement Collection Royale de Mewar. An Equestrian Portrait of a Raja, North India, Mewar, c. 1765 Collection particulière parisienne de 1975 à 2000 - premier volet (lots 120 à 173).

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Raja en parade, Inde du Nord, Rajasthan, Mewar, vers 1765 Pigments et or sur papier représentant un raja à cheval fumant la huqqa du haut de sa monture et tenant un arc dans la main qui tient les rênes. Autour de lui, nombreux serviteurs portant armes, pièces de vaisselle, cage à oiseau ou bâtons de parade. Au loin, paysage de collines construites de petits monuments et animées de scènes de chasse. Peinture ceinturée d’un cadre rouge. Dim. peinture à vue : 39,2 x 26,8 cm Légers sauts de polychromie, une petite déchirure sur le bord supérieur, feuillet qui semble avoir été agrandi. Provenance : - Christie’s New York, 23 mars 2010, lot 191. - Probablement Collection Royale de Mewar. An Equestrian Portrait of a Raja, North India, Mewar, c. 1765 Collection particulière parisienne de 1975 à 2000 - premier volet (lots 120 à 173).

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Hilaire LEDRU (Oppy, 1769 - Paris, 1840) Les Pénibles Adieux dit les Adieux de Lesurques à sa famille Pierre noire, estompe, craie blanche et rehauts de gouache blanche sur plusieurs feuilles de papier. Signée et datée en bas à gauche : « Hilaire Ledru 1795 ». 81,5 x 94 cm Provenance : Vente anonyme, Hôtel des ventes de Monte-Carlo, 9 juin 2021, n° 10. Expositions : - Paris, Salon de 1798, n° 259 (« Dessins [...] Scène de prison », numéro d’entrée 165 à la plume et à l’encre au verso sur le châssis d’origine). - Localisation inconnue, Société des Amis des arts, 1818 (d’après une inscription à l’encre sur le cadre d’origine). Bibliographie : - H. Berthoud, « Notice biographique sur Hilaire Ledru, peintre du département du Nord », in Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, t. IV, 1842, p. 334 et 336. - R.-H. Duthillœul, Galerie douaisienne, ou Biographie des hommes remarquables de la ville de Douai, Douai, 1844, p. 218. - J. Hédouin, « Hilaire Ledru. Détails biographiques sur ce dessinateur », in Gazette des Beaux-Arts, t. III, 16e livraison, août 1859, p. 231 et 235. - J. Renouvier, Histoire de l’art pendant la Révolution, considéré principalement dans les estampes, Paris, 1863, p. 363. - G. Delayen, L’Affaire du courrier de Lyon. D’après les dossiers criminels et des documents inédits, Paris, 1903, p. 201. - C. Saunier, « Les Oubliés. Hilaire Ledru », Gazette des Beaux-Arts, t. 112, janvier 1913, p. 60. - P. Bordes, Hilaire Ledru (Oppy, 19 février 1769-Paris, 2 mai 1840) : Indigence et Honneur, Paris, 2015, p. 10. Œuvres en rapport : - Gravé en 1802 par Auguste-Gaspard-Louis Desnoyers, chez Ramboz, Paris, sous le titre Pénibles adieux. - Lithographié en 1851 par Pannel, chez Simonau et Toovey, Bruxelles, sous le titre Une famille de martyrs. Derniers adieux de Joseph Lesurques. - Lithographié en 1860, in Causes célèbres de tous les peuples, Paris, Lebrun et Cie éditeurs, cahier 12, sous le titre Les adieux de Lesurques à sa famille. On joint le châssis d’origine qui correspond au premier état de la composition originale, où figure le numéro d’entrée « 165 » au salon de 1798. On joint deux estampes. L’histoire de Joseph Lesurques est une des erreurs judiciaires les plus célèbres. Il est condamné à tort à la peine capitale dans l’affaire du courrier de Lyon, où une diligence reliant Paris et Lyon est attaquée le 27 avril 1796, avec à son bord 80 000 livres et 7 millions en assignats pour l’armée d’Italie. La somme disparaît, le postillon et le courrier sont tués. Il est guillotiné le 3 octobre 1796, à la suite de quoi sa femme sombre dans la folie et sa fille se suicide. Son cas sera célébré par Victor Hugo lorsqu’il plaidera pour l’abolition de la peine de mort, afin de protéger les innocents de l’échafaud. Notre dessin, daté de 1795, soit un an avant l’affaire du courrier de Lyon, a été gravé en 1802 comme Penibles Adieux, et seulement en 1815 comme « Une famille de martyrs : Derniers adieux de Joseph Lesurques ». Gaston Delayen signale dans son Affaire du courrier de Lyon (Paris, 1905, p. 201, n° 1), qu’Hilaire Ledru aurait obtenu du ministre l’autorisation de prendre un croquis de Lesurques dans sa cellule. Il est probable que notre dessin ait été signé et daté a posteriori, au moment de son agrandissement effectué entre 1798 et 1802, avant la publication de la première gravure, pouvant ainsi expliquer le problème de datation.

Johann Heinrich LIPS (Kloten, 1758 - Zurich, 1817) Ulysse visitant les Enfers, 1785 Plume et encre brune, lavis brun et gris. Signé, localisé et daté en bas à gauche : « Joh : H : Lips inv. et fec : Roma 1785 ». (Collé en plein sur son montage ancien, quelques usures). 45,5 x 66,9 cm Provenance : - Probablement vente Zurich, Kunst & Spiegel AG, 26-28 octobre 1932, n° 933 (« 1785, Mythologische Szene. Sepiazeichnung, tuschiert, 46 x 68 cm »). - Ancienne collection Olivier Aaron (1947-2018) ; sa vente, Auction Art, Paris, Hôtel Drouot, 8 octobre 2019, n° 89. Lips grandit à Kloten, à une dizaine de kilomètres au nord de Zurich. Il est l’élève de Johann Rudolf Schellenberg, graveur à Winterthur. Il rencontre Füssli en 1778, et celui-ci lui confie la réalisation de quelques gravures et le surnommera « le sorcier de Kloten » (voir : J. Kruse, Johann Heinrich Lips 1758-1817. Ein Zürcher Kupferstecher zwischen Lavater und Goethe, cat. exp. , Coburg, 1989, p. 27). Il fait en 1780 un voyage en Allemagne, puis se rend en Italie en 1782. Il y retrouve Goethe en 1786. Le grand homme lui demande de participer à l’illustration de la première édition de ses Œuvres complètes publiées entre 1787 et 1790. Il quitte l’Italie en 1789 et s’installe quelques années à Weimar comme professeur de l’école princière de dessin, avant de rentrer en 1794 à Zurich. Le sujet de notre dessin, exécuté à Rome, est tiré du livre XI de l’Odyssée. Pressé par la magicienne Circé chez qui il séjourne depuis un an, Ulysse part à la rencontre du défunt Tirésias, célèbre devin thébain, qui seul peut lui révéler comment mettre fin à son voyage et rentrer chez lui, à İthaque. Le choix de ce thème homérique très rare dans les arts figuratifs, reflète la profonde érudition de Lips et plus généralement de la communauté germanique à Rome en ce dernier quart du XVIIIe.

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