PRIEUR BARTHÉLEMY (1536 - 1611) PRIEUR BARTHÉLEMY (1536 - 1611). Femme arrachant…
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PRIEUR BARTHÉLEMY (1536 - 1611)

PRIEUR BARTHÉLEMY (1536 - 1611). Femme arrachant une épine de son pied. L'œuvre d'art est accompagnée d'une licence d'exportation. L'œuvre est accompagnée de l'expertise du Dr Charles Avery de septembre 2020 (dont un extrait est édité ci-dessous) et d'un document d'examen de l'alliage métallique. Marque ""BM"" sur le sommet tronqué de la souche de l'arbre (Boissel de Monville). Dimension du socle en marbre : 8,5x10x10 cm. Provenance : Baron Hippolyte Boissel de Monville (1794-1873), collectionneur et agent, notamment pour les Rothschild ; ""Catalogue de la Précieuse Collection de Bronzes Italiens des XVe et XVI siècles, composant la ColLection de M B. de M[onville]"", Drouot, Paris 24-25 janvier 1861, lot 11, vendu 750 Fr : W. Bode, ""Collection de J. Pierpont Morgan : Bronzes de la Renaissance et des périodes suivantes"", Paris 1910, pp. XXXIV-V ; G. Brière et M.-M.. Lamy, ""L'inventaire de Barthélémy Prieur, sculpteur du roi"", in Bulletin historique et littéraire de la Société du Protestantisme français, XCVI, (Paris 1949, pp. 41-68) ; C. Grodecki, ""Documents du Minutier Centrai des Notaires de Paris : histoire de l'art aux XVIe siècle"" (Cl 540-1600), II, Paris 1986, pp. 129-33 ; M. Buckling, ""Die Negervenus"", Liebieghaus, Fratùcfurt-am-Main, 1991 ; A. Lefebure, ""L'atelier de Barthélemy Prieur et imagerie royale sous le règne d'Henri IV"", et R. Seelig-Teeuwen, ""Barthélemy Prieur, portraitiste d'Henri IV et Marie de Medicis"", in Avènement d'Henri IV, quatrième centenaire, vol. 5, Les arts au temps d'Henri IV, Association Henri IV, 1989 (Pau, 1992) ; R. Seelig-Teeuwen, ""Barthélemy Prieur, contemporain de Germain Pilon"", in Germain Pilon et les sculpteurs français de la Renaissance (Louvre, Conférences et colloques. La Documentation française) (Paris 1993), pp. 365-85 ; A. Radcliffe, ""The Robert H. Smith Collection : Bronzes 1500-1600", Londres 1994 ; R. Seelig-Teeuwen, ""Prieur"", in The Dictionary of Art, Londres, 1996, vol. 25, pp. 576-77 ; A. Radcliffe et N. Penny, ""Art of the Renaissance Bronze 1500-1650"", The Robert H. Smith Collection, Londres, 2004 : R. Seelig-Teeuwen, ""Prieur"", in The Encyclopedia of Sculpture, New York / Londres 2004, pp. 1362-65 ; R. Seelig-Teeuwen, ""Barthélémy Prieur"", in G. Bresc-Bautier & G. Scherf [ed.], Bronzes francais de la Renaissance au Siècle des lumières, Paris, New York, Los Angeles, 2009, pp. 102-47, pp. 136 -38 ; R. Seelig-Teeuwen, D. Bougarit et F. G. Bewer, '""Barthélémy Prieur fondeur, son atelier, ses méthodes-de travail"", French Bronze Sculpture : Materials andTechniques 161h -18th century, London 2014, pp. 18-38. Barthélémy Prieur était un sculpteur français travaillant la pierre et le marbre qui - surtout vers la fin de sa vie - s'est spécialisé dans la fonte de statuettes en bronze en séries destinées à attirer le commerce de détail (précédant légèrement les efforts du sculpteur-fondateur fiorentin Antonio Susini avec ses statuettes d'après des modèles de Giambologna). Entre 1564 et 1567, il travaille à la cour du duc Emanuele Filiberto di Savoia à Turin et, pendant son séjour en Italie, il a pu visiter Florence, Milan et Rome. On le retrouve à Paris en 1571, où, pour une cousine de sa première mécène, Madeleine de Savoie, il exécute deux Vertus en bronze pour le monument au cœur du Connestabile Anne de Montmorency, son défunt mari. Un inventaire dressé après la mort de la première épouse de Prieur en 1583 révèle son aisance et l'éventail des modèles qu'il produit en bronze. Protestant, il se réfugie à Sedan où, en 1591, il est nommé sculpteur du roi par Henri IV. De retour à Paris avec ce monarque en 1594, il participe à la décoration architecturale du Palais du Louvre, ainsi qu'à la préparation des statues pour le monument d'Henri IV et de sa reine, Marie de Médicis. Un quart de siècle plus tard, un autre inventaire, dressé après la mort de Prieur en 1611, révèle un éventail encore plus large de modèles de petits bronzes en cours de fabrication : moules en plâtre, modèles en cire, bronzes, parfois partiellement achevés, alignés dans la fonderie, etc. Il s'agissait d'images du roi et de la reine, dont la plus célèbre est un groupe du roi Henri IV à cheval vainquant ses ennemis, d'animaux et de figures humaines classiques ou de genre. LES NUS FÉMININS DE PRIEUR : La caractéristique des nombreuses statuettes et bustes de jeunes femmes de Prieur, qui, comme le présent exemple, sont presque toujours des nymphes ou des déesses classiques profanes, voire païennes, et des enfants - souvent Cupidon, ou de simples petits garçons coquins - est le profil du visage tel qu'il est utilisé ici : un front haut incliné vers l'arrière dans une ligne continue presque "grecque" à partir d'un petit nez, avec une ligne de cheveux reculée, tandis que de petites lèvres pincées apparaissent au-dessus d'un menton joliment fuyant. Plusieurs des statuettes de Prieur représentent des femmes nues en train de faire leur toilette. Lors du catalogage d'un excellent exemple du présent type, Radcliffe a écrit en 1994 et l'a répété (avec N. Penny) en 2004 :

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