Null Revolver U.S. Empire State Arms Co, cinq coups, calibre 32 à percussion cen…
Description

Revolver U.S. Empire State Arms Co, cinq coups, calibre 32 à percussion centrale, extracteur. Canon rond, rayé, avec bande sur le dessus marquée « Empire State Arms Co », basculant Vers le bas. Plaquettes de crosse en caoutchouc durci. Longueur : 16,5 cm N°237623. Dans une boite en carton, avec étiquette, pour revolver « Thames Arms Compagny’s ». E.M. (petites piqûres, boite accidentée). Vers 1890.

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Revolver U.S. Empire State Arms Co, cinq coups, calibre 32 à percussion centrale, extracteur. Canon rond, rayé, avec bande sur le dessus marquée « Empire State Arms Co », basculant Vers le bas. Plaquettes de crosse en caoutchouc durci. Longueur : 16,5 cm N°237623. Dans une boite en carton, avec étiquette, pour revolver « Thames Arms Compagny’s ». E.M. (petites piqûres, boite accidentée). Vers 1890.

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Claudius Marcel POPELIN (Paris, 1825 - 1892) Le Docteur Émile Blanche, 1891 Émail peint en camaïeu d’or et grisaille sur une plaque de cuivre bombée ovale figurant un buste, entourée de quatre écoinçons émaillés sur argent à décor de fleurs stylisées et du monogramme « EB » Monogrammé dans l’émail à gauche du profil : « CP » Signé et daté au dos sur le contre-émail : « Le docteur Blanche / par / Claudius Popelin / fév. 1891 » Plaquette émaillée sertie dans le cadre portant l’inscription « Doctoris AEmilii Blanche effigiem / filio ejus Jacopo dicavit amicus / Claudius Popelin pictor. M.DCCCXCI. » Daté et localisé au dos du cadre : « 1891 / PARIS. » Dim. : 15,4 x 12,4 cm (55 x 52,2 cm avec le cadre en bois noir mouluré de style hollandais et son cartel dédicatoire émaillé) Provenance :  Offert par l’artiste à Jacques-Émile Blanche, fils du modèle, puis par celui-ci à son père le docteur Émile Blanche (1820-1893), puis descendance d’Alfred Blanche (1823-1892), polytechnicien et ingénieur, frère cadet du docteur Blanche. Exposition : Exposition des œuvres de Claudius Popelin, Paris, Union centrale des arts décoratifs, 1893, n°  19. Bibliographie : L. Falize, « Claudius Popelin et la renaissance des émaux peints », in Gazette des Beaux-Arts, 1893, 10, p. 74. Œuvres en rapport : - Claudius Popelin, Portrait du Prince Louis Napoléon, 1890, émail peint en camaïeu d’or sur cuivre, encadrement de bois doré et d’émail peint sur cuivre, H. : 19,0 ; L. : 16,0 cm., Paris, musée d’Orsay, inv. OAO 1666. - Claudius Popelin, Portrait du Prince Napoléon, 1891, émail peint en camaïeu d’or sur cuivre, encadrement de bois doré et d’émail peint sur cuivre, H. : 19,0 ; L. : 16,0 cm, Paris, musée d’Orsay, inv. OAO 1665. - Claudius Popelin, Portrait du comte Vincent Benedetti (1817-1900), 1890, émail, cadre en bois doré, H. : 41,0 ; L. : 34,0 cm, Paris, musée d’Orsay, inv. OAO 1783. Élève tout d’abord du peintre néo-classique François-Édouard Picot à l’instar de Frédéric de Courcy, Claudius Popelin parfait sa formation dans l’atelier d’Ary Scheffer (1795-1858). Dès 1860, son goût pour l’art de la Renaissance l’oriente vers la faïence imitant la majolique italienne, puis vers les émaux. Sur les recommandations du directeur de la Manufacture de Sèvres, il est dirigé par Alfred Meyer qui lui enseigne les techniques d’émaillage. Pendant des années il se consacre à des recherches dans ce domaine au point qu’il en devient l’une des personnalités majeures de la seconde moitié du XIXe siècle. Il crée des émaux peints isolés ou utilisés dans l’art décoratif qui sont couronnés d’un vif succès : les commandes pour des personnalités, tels le duc d’Aumale et Louis II de Bavière, se multiplient. Proche des membres de la Cour, invité des salons du Second Empire, ami de Flaubert et Théophile Gauthier, Popelin est aussi un érudit et un bibliophile qui laisse une œuvre littéraire conséquente. Elle comprend des recueils de poésie, des traductions et des ouvrages théoriques sur les arts du feu, L’Art de l’émail publié en 1868 devenant l’ouvrage de référence en la matière. Dans les dernières années de sa vie, il se consacre à un « Panthéon », selon ses propres mots, de célébrités contemporaines rencontrées chez la princesse Mathilde dont il était un temps devenu l’amant.  Ce médaillon réalisé en 1891 représentant le célèbre docteur Émile Blanche, père de son ami le peintre Jacques-Émile Blanche (1861-1942) en est un des exemplaires. À l’instar des portraits du Prince Napoléon et du comte Vincent Benedetti conservés au Musée d’Orsay, ce portrait est réalisé en grisaille d’or, technique remarquable qu’il a remise à l’honneur dès 1868. Il en explique l’exécution dans son ouvrage L’Art de l’émail (p.40-41) : « Pour exécuter ce travail en grisaille, plus de paillon d’or ou d’argent, plus d’émaux colorés broyés d’avance, plus de spatule ; deux ou trois pointes, dont une très fine, un mince pinceau et de l’or ; car l’or est l’accompagnement obligé de tous nos travaux, dont il est la note joyeuse, le coup de soleil ». On sait également qu’il utilisait la photographie, via une technique de transfert assez complexe, comme fondement de son intervention d’émailleur en grisaille d’or. Le résultat, fabuleux, offre une image « héroïsante » de son modèle grâce à la préciosité du matériau et de son encadrement.

Sèvres - Jacob Meyer-Heine (Paris 1805 - 1879) Paire de vases couverts en cuivre émaillé et bronze doré de forme balustre, la panse ovoïde reposant sur un piédouche, munie de deux anses, le col étroit légèrement évasé surmonté d’un couvercle plat terminé par une pomme de pin en bronze doré, les panses sont formées d’un bandeau décoré en violet, noir et or d’une frise tournante sur fond de figures en grisaille sur un vase Les Mystères d’Éleusis et sur l’autre Les Dionysiaques. Le premier vase représentant des diables et squelettes torturant un homme pris par les flammes, sous les yeux d’hommes assis, l’un tenant un sceptre, probablement le Dieux des Enfers Hadès et sa femme Perséphone, l’autre face décorée de deux figures quittant une grotte encadrée par deux hommes armés de glaives et de poignards, probablement Déméter et Perséphone quittant les Enfers. L’autre vase décoré de Silène sur un âne, d’enfants bacchiques, bacchantes, chèvres et satyres, l’épaulement de chaque vase décoré de monstres grotesques, masque de lions, rinceaux feuillagés, groupes de fruits et rubans dans le style de la Renaissance sur fond bleu, la légende de chaque vases inscrite à l’or sur un motif de cuir découpé : «MYSTERES D’ELEVSIS» et « LES DIONYSIAQVES ». Le col, le piédouche et les anses également à fond bleu rehaussé en turquoise et or de feuilles d’acanthe, guirlandes de fruits et feuillage et rinceaux, le col encadré de deux feuilles d’acanthe en bronze doré, godrons et rang de perles en bronze doré à la jonction entre le pied et le vase. Le vase des mystères d’Eleusis marqué sous le pied en or : « SÈVRES ». Le vase des Dionysiaques marqué en or sous le pied : « Mre Impériale Sèvres JMH » (pour Jacob Meyer-Heine) « E P Laemlin Pxt 1855». La peinture par Jacob Meyer-Heine, Alexandre Laemlein et Jean Baptiste César Philip. Époque Napoléon III, année 1855  H. 33,5 cm (Quelques restaurations, notamment à trois anses). Provenance : Livré au mobilier de la Couronne en 1856 Bibliographie : - Anne Dion-Tenenbaum, La Renaissance de l’émail sous la Monarchie de Juillet, Bibliothèque de l’école des chartes, janvier-juin 2005, tome 163, pp. 145-164. - Pascal Massé, « Jacob Meyer-Heine (1805-1879) et l’atelier d’émaillage sur métaux à la manufacture de Sèvres » Sèvres, Revue des amis du musée national de céramique, 2011, n°   20, pp. 105-114. - Tamara Préaud, « Le style Renaissance à Sèvres du XIXe siècle », Revue d’Art canadienne, VI/1/1979, pp. 28-35. Bernard Chevallier, « Les émaux de Sèvres », L’Estampille- L’Objet d’art, n°  245, 1991. - Dimitri Joannidès, « Quand Limoges débarque à Sèvres », Gazette de Drouot, n°  16, 22 avril 2016.  Le début des années 1830 voit naître un intérêt nouveau pour les formes et les techniques du Moyen Âge et de la Renaissance. Claude-Aimé Chenavard fournit à la manufacture de porcelaine de Sèvres des dessins puisés dans le répertoire de la Renaissance, également source d’inspiration pour d’autres ornemanistes : Feuchère, Froment-Meurice, Liénard ou l’orfèvre Charles Wagner. Ce dernier joue un rôle majeur dans le renouveau de l’émail. Il dépose en 1829 un brevet d’invention pour la technique du nielle puis met au point un alliage de platine comme support de l’émail. Jacob Meyer-Heine a très probablement travaillé dans l’atelier de Wagner et ainsi maîtrisé les techniques de l’émail. Alexandre Brongniart examine en 1838 une petite coupe à fond noir, fleurs et ornements en grisaille, réalisée par Jacob Meyer-Heine et qui séduit le directeur de la manufacture de Sèvres. Meyer-Heine collabore avec la manufacture de Sèvres à partir de 1840 en qualité de peintre en émail avant d’être engagé parmi le personnel en 1843. S’il peint en 1840 une coupe en cuivre émaillé en grisaille sur fond noir, Alexandre Brongniart lui demande cependant pendant les cinq années qui suivent d’appliquer la peinture en émail sur la porcelaine et d’imiter ainsi les émaux de Limoges en remplaçant la couverte de la porcelaine par l’émail lui-même. Deux vases Adélaïde en porcelaine peints par Jacob Meyer-Heine en 1842, présentés à l’Exposition des produits de l’industrie le 1er mai 1842, sont aujourd’hui conservés au musée Condé à Chantilly. Il réalise également la peinture d’une coupe Henri II en porcelaine décorée en grisaille sur fond noir de rinceaux, ornements grotesques, feuillage et putti, aujourd’hui dans les collections du Wadsworth Atheneum de Hartford dans le Connecticut et en 1844 une deuxième paire de vases Adélaïde conservée au musée du Louvre ainsi qu’une paire de vases gothiques Fragonard aujourd’hui au Metropolitan Museum de New York.  Sur les conseils de Brongniart, le roi Louis-Philippe qui avait déjà été à l’initiative de la création d’un atelier de peinture sur verre à la manufacture de Sèvres, désire associer aux peintures en couleurs vitrifiables sur porcelaine, des décorations en émaux sur métal. En septembre 1845 est établi un atelier d’émaillage dont les travaux sont confiés à Jacob Meyer-Heine pour reprend

François-Frédéric LEMOT (Lyon, 1771 - Paris, 1827) Portrait de Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur, 1822 Buste en marbre Titré, signé et daté sur le devant de la base : « C.J. PANCKOUCKE / Éditeur de l’Encyclopédie méthodique / F.F. LEMOT Fecit 1822 » Dédicacé par l’artiste sur la base à droite : « F.F. LEMOT, / Membre de l’Institut, / A SON AMI. » Dédicacé par le fils du modèle sur la base à gauche : « C.L.F. PANCKOUCKE, / Éditeur des Victoires des Français, / A SON PÈRE. » H. 59 cm ; l. 34 cm ; P. 29,8 cm Provenance :  Offert par l’artiste à Charles-Louis-Fleury Panckoucke (1780-1844), fils du modèle, placé dans le salon de l’hôtel particulier familial, Paris. Bibliographie : - C.-L.-F. Panckoucke, Collection d’antiquités égyptiennes, grecques et romaines, d’objets d’art du XVe siècle, vases et coupes grecs, manuscrits, tableaux et gravures... réunis et classés par C.-L.-F. Panckoucke, Paris, 1841, p. 12 et note 1. - C.-L.-F. Panckoucke, Collection d’antiquités et d’objets d’art du XVe siècle recueillis en divers voyages et classés par ordre de temps et de lieux par C.-L.-F. Panckoucke, Paris, 1841, p. 2. - F. Lissarrague, Entre livre et collection, la collection Panckoucke, in. L’Anticomanie : la collection d’antiquités aux 18e et 19e siècles, colloque international de Montpellier-Lattes ; 9-12 juin 1988, Paris, 1992, p. 224. Prix de Rome en 1790, le sculpteur Lemot reçoit d’importantes commandes sous de la Révolution avec notamment les bas-reliefs de la tribune du Conseil des Cinq-cents (actuelle Assemblée Nationale) mais aussi sous l’Empire, avec le fronton de la colonnade du Palais du Louvre et sous la Restauration, avec les statues équestres de Henri IV pour le Pont Neuf ou celle de Louis XIV, place Bellecour à Lyon. Il achète en 1805 une propriété, la Garenne Lemot, qu’il transforme en villa néo-palladienne, ponctuant le parc de statues à l’antique et de fabriques, recréant ainsi un coin d’Italie au milieu de la campagne nantaise. Figure incontournable du monde de l’édition du siècle des Lumières Charles-joseph Panckoucke est libraire-éditeur officiel de l’Imprimerie royale et de l’Académie royale des sciences. Intime des grands philosophes, il édite L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Son buste est réalisé en 1822 par son ami François Frédéric Lemot dans le plus pur style néo-classique.