Null Attribuée à Auguste-Adolphe LABOURET (1871-1964)

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Description

Attribuée à Auguste-Adolphe LABOURET (1871-1964) Suite de trois vitraux rectangulaires montés postérieurement en paravent à quatre feuilles sur châssis métallique. Assemblage sur un réseau en plomb de verre blanc moulé à effet martelé, verre blanc à effet godronné, verre blanc à effet triangle, verre opalescent, verre à pointillés, verre à motifs de feuilles et verre uni teinté. Décor géométrisant polychrome figurant des monuments parisiens avec la Seine : église du Panthéon, église de La Madeleine, cathédrale Notre-Dame, Arc de triomphe, Tour Eiffel et basilique du Sacré-Coeur. Travail unique de commande, circa 1930. Dimensions de chaque feuille : Hauteur : 168 cm. Largeur : 77,5 cm. Profondeur : 3,5 cm. Quelques accidents, tierces latérales et quatrième feuille de paravent rapportées. Provenance : Salon-bibliothèque de l'ancien appartement de Maurice CHEVALIER, boulevard de Courcelles à Paris. Les vitraux de la période " Art Déco " apparaissent dans les habitations après la Première Guerre mondiale. S'orientant vers le modernisme, point de départ de la recherche de voies nouvelles, le mouvement artistique des années 1930 s'exprime par un répertoire géométrique allié à des formes courbes et élégantes. Lors de l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, les vitres d'huisseries et les vitraux sont habituellement réalisés d'une façon simple, en étant parfois sablés ou traités à l'acide pour un aspect dépoli. Les ateliers, accompagnés de maîtres-verriers, développaient une production variée avec des motifs ou des modèles de verres imprimés, parfois propres à chacun. Parmi les maîtres verriers d'importance durant les années 1930, Auguste-Adolphe Labouret occupe une place singulière. Maîtrisant plusieurs domaines artistiques, il débuta sa carrière par le dessin et la peinture, à l'image de Louis Barillet (1880-1948), autre maître verrier de la période " Art Déco " ayant aussi pratiqué la sculpture. Natif de Laon, Auguste-Adolphe Labouret se forma à l'École des Beaux-arts de Paris. Au début de sa carrière, il ouvrit en 1902 un atelier de mosaïste situé au 42, rue du Cherche-Midi à Paris dans le VIe arrondissement. S'établissant en 1926 au 7, rue Boulard dans le XIVe arrondissement, un atelier de verrerie fut adjoint au premier. L'urbanisme et l'industrialisation inspirèrent Labouret durant des année 1930. Les motifs ainsi puisés dans l'environnement immédiat de l'artiste se retrouvent dans ses compositions dynamisées par une structure géométrisante, ainsi qu'il le rappelle dans ses écrits : " La ligne oblique et courbée expriment le mouvement ". Ces principes de construction de l'image, traduite dans les arts du feu, sont parfaitement illustrés par nos vitraux montés en paravent. L'espace urbain, la fumée de péniche, les grands édifices classiques de Paris et la Tour Eiffel, monument historiquement industriel par définition, composent ce panorama synthétique de la capitale. La composition est à rapprocher des créations en mosaïque de Labouret, notamment celles réalisées pour le hall de la Poste centrale de Saint-Quentin. Par ailleurs, l'association des différents traitements du verre se retrouve dans ses oeuvres créées vers 1930 pour la Chambre de commerce et d'industrie du Cambrésis. Répondant à la commande d'un particulier, nos vitraux étaient initialement destinés à orner les fenêtres du salon-bibliothèque d'un domicile parisien. Situé boulevard de Courcelles à Paris, avant que le chanteur Maurice Chevalier ne l'achète en 1935, l'appartement fut redécoré ultérieurement, et les vitraux déposés pour servir de feuilles de paravent.

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Attribuée à Auguste-Adolphe LABOURET (1871-1964) Suite de trois vitraux rectangulaires montés postérieurement en paravent à quatre feuilles sur châssis métallique. Assemblage sur un réseau en plomb de verre blanc moulé à effet martelé, verre blanc à effet godronné, verre blanc à effet triangle, verre opalescent, verre à pointillés, verre à motifs de feuilles et verre uni teinté. Décor géométrisant polychrome figurant des monuments parisiens avec la Seine : église du Panthéon, église de La Madeleine, cathédrale Notre-Dame, Arc de triomphe, Tour Eiffel et basilique du Sacré-Coeur. Travail unique de commande, circa 1930. Dimensions de chaque feuille : Hauteur : 168 cm. Largeur : 77,5 cm. Profondeur : 3,5 cm. Quelques accidents, tierces latérales et quatrième feuille de paravent rapportées. Provenance : Salon-bibliothèque de l'ancien appartement de Maurice CHEVALIER, boulevard de Courcelles à Paris. Les vitraux de la période " Art Déco " apparaissent dans les habitations après la Première Guerre mondiale. S'orientant vers le modernisme, point de départ de la recherche de voies nouvelles, le mouvement artistique des années 1930 s'exprime par un répertoire géométrique allié à des formes courbes et élégantes. Lors de l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, les vitres d'huisseries et les vitraux sont habituellement réalisés d'une façon simple, en étant parfois sablés ou traités à l'acide pour un aspect dépoli. Les ateliers, accompagnés de maîtres-verriers, développaient une production variée avec des motifs ou des modèles de verres imprimés, parfois propres à chacun. Parmi les maîtres verriers d'importance durant les années 1930, Auguste-Adolphe Labouret occupe une place singulière. Maîtrisant plusieurs domaines artistiques, il débuta sa carrière par le dessin et la peinture, à l'image de Louis Barillet (1880-1948), autre maître verrier de la période " Art Déco " ayant aussi pratiqué la sculpture. Natif de Laon, Auguste-Adolphe Labouret se forma à l'École des Beaux-arts de Paris. Au début de sa carrière, il ouvrit en 1902 un atelier de mosaïste situé au 42, rue du Cherche-Midi à Paris dans le VIe arrondissement. S'établissant en 1926 au 7, rue Boulard dans le XIVe arrondissement, un atelier de verrerie fut adjoint au premier. L'urbanisme et l'industrialisation inspirèrent Labouret durant des année 1930. Les motifs ainsi puisés dans l'environnement immédiat de l'artiste se retrouvent dans ses compositions dynamisées par une structure géométrisante, ainsi qu'il le rappelle dans ses écrits : " La ligne oblique et courbée expriment le mouvement ". Ces principes de construction de l'image, traduite dans les arts du feu, sont parfaitement illustrés par nos vitraux montés en paravent. L'espace urbain, la fumée de péniche, les grands édifices classiques de Paris et la Tour Eiffel, monument historiquement industriel par définition, composent ce panorama synthétique de la capitale. La composition est à rapprocher des créations en mosaïque de Labouret, notamment celles réalisées pour le hall de la Poste centrale de Saint-Quentin. Par ailleurs, l'association des différents traitements du verre se retrouve dans ses oeuvres créées vers 1930 pour la Chambre de commerce et d'industrie du Cambrésis. Répondant à la commande d'un particulier, nos vitraux étaient initialement destinés à orner les fenêtres du salon-bibliothèque d'un domicile parisien. Situé boulevard de Courcelles à Paris, avant que le chanteur Maurice Chevalier ne l'achète en 1935, l'appartement fut redécoré ultérieurement, et les vitraux déposés pour servir de feuilles de paravent.

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