Null Charles Cordier (1827-1905) 

Juive d’Alger

Buste en bronze argenté et dor…
Description

Charles Cordier (1827-1905) Juive d’Alger Buste en bronze argenté et doré avec rehauts d’émaux bleu et rouge Signé et daté " CORDIER 1862 " H. 47 cm Charles Cordier s’intéresse tout au long de sa vie à l’étude de la diversité humaine. De retour d’un séjour en Algérie, le sculpteur présente au Salon de 1857 douze bustes d’Algériens qui concrétisent ses études mêlant ethnologie et esthétisme. L’artiste poursuit son ambition d’un art anthropologique, et sa série d’Algériens, en réalisant en 1862 la Juive d’Alger. Charles Cordier s’attache à montrer au public, au lendemain de l’abolition de l’esclavage, « l’ubiquité du beau ». Au fil de ses voyages, Cordier, en humaniste, bouscule avec audace les idées reçues de cette fin de siècle conformiste pour donner à voir la belle singula- rité des peuples à travers le monde. En s’appuyant sur ces études de « morphotype » qu’il rapporte de ces voyages, Charles Cordier va créer un ensemble de sculptures associant marbre polychrome, onyx, émaux, bronze ou argent d’une grande nouveauté et d’un grand luxe. Le catalogue raisonné de l’artiste répertorie neuf versions, toutes différentes, de la Juive d’Alger. Notre exemplaire est probablement reproduit sous le numéro 339. Œuvre en rapport : Charles Cordier, Juive d’Alger, 1872, bronze émaillé, marbre, dorure et marbre-onyx, H. 74 cm, Troyes, musée des Beaux-Arts, inv. n°D.879-2. Littérature en rapport : Christine Barthe, Laure De Margerie, Charles Cor- dier (1827-1905), L'autre et l'ailleurs, cat. exp., Paris, Musée d’Orsay, 3 février-2 mai 2004, Paris, Ed. De la Martinière, 2004, modèles répertoriés pp. 183-185.

78 

Charles Cordier (1827-1905) Juive d’Alger Buste en bronze argenté et doré avec rehauts d’émaux bleu et rouge Signé et daté " CORDIER 1862 " H. 47 cm Charles Cordier s’intéresse tout au long de sa vie à l’étude de la diversité humaine. De retour d’un séjour en Algérie, le sculpteur présente au Salon de 1857 douze bustes d’Algériens qui concrétisent ses études mêlant ethnologie et esthétisme. L’artiste poursuit son ambition d’un art anthropologique, et sa série d’Algériens, en réalisant en 1862 la Juive d’Alger. Charles Cordier s’attache à montrer au public, au lendemain de l’abolition de l’esclavage, « l’ubiquité du beau ». Au fil de ses voyages, Cordier, en humaniste, bouscule avec audace les idées reçues de cette fin de siècle conformiste pour donner à voir la belle singula- rité des peuples à travers le monde. En s’appuyant sur ces études de « morphotype » qu’il rapporte de ces voyages, Charles Cordier va créer un ensemble de sculptures associant marbre polychrome, onyx, émaux, bronze ou argent d’une grande nouveauté et d’un grand luxe. Le catalogue raisonné de l’artiste répertorie neuf versions, toutes différentes, de la Juive d’Alger. Notre exemplaire est probablement reproduit sous le numéro 339. Œuvre en rapport : Charles Cordier, Juive d’Alger, 1872, bronze émaillé, marbre, dorure et marbre-onyx, H. 74 cm, Troyes, musée des Beaux-Arts, inv. n°D.879-2. Littérature en rapport : Christine Barthe, Laure De Margerie, Charles Cor- dier (1827-1905), L'autre et l'ailleurs, cat. exp., Paris, Musée d’Orsay, 3 février-2 mai 2004, Paris, Ed. De la Martinière, 2004, modèles répertoriés pp. 183-185.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats