JAMMES (Francis). Almaïde d'Étremont ou l'Histoire d'une jeune fille passionnée. Paris, Société du Mercure de France, 1901. In-18, 207-(3 dont les première et dernière blanches) pp., maroquin lavallière, dos à nerfs pincés, doublures de maroquin pourpre dans un encadrement de maroquin lavallière fileté, gardes de moire dorée, tranches dorées, couvertures conservées, étui bordé ; dos terni, plat supérieur taché (H. Alix). ÉDITION ORIGINALE. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ « À MADAME COLEttE WILLy, avec l'admiration que l'on voue à un écureuil en cage... » AVEC POÈME AUTOGRAPHE SIGNÉ ORNÉ D'UNE FLEUR SÉCHÉE. Il s'agit d'un passage de l'« Élégie seizième » de son recueil Le Deuil des primevères paru dans la même année 1901 : « les bouches contractées avalèrent des larmes, / et les dernières fleurs que tu m'avais cueillies / furent les plus dorées de la chaude prairie... » EXEMPLAIRE ENRICHI DE 2 PIÈCES ADRESSÉES À COLETTE, jointes : JAMMES (Francis). Portrait photographique avec envoi autographe signé au recto, « à une fidèle amie... ». L'écrivain figure en pied, portant son attirail de pêche, et accompagné d'un chien (tirage sur bristol au format carte postale). - NOAILLES (Anna de). Lettre autographe signée à Colette. S.l., « vendredi ». « Bien chère amie, notre Francis Jammes me prie de vous transmettre cette photographie de lui (qui ne lui ressemble nullement, à ce Jammes habillé de bure que nous connaissons). Il m'écrit qu'il est très touché et reconnaissant de votre amitié, et de ce qu'il sent être notre zèle... » (2 pp. in-8). Provenance : Colette (vignette ex-libris à l'effigie d'un écureuil, datée de 1915). - Le libraire parisien Richard Anacréon, ami de Colette. Un feuillet manuscrit monté en tête donne ici copie de deux lettres adressées par Colette à Francis Jammes en 1904, concernant le présent envoi et jouant sur l'image de l'écureuil.