Null RARE COMMODE LOUIS XIV PAR THOMAS HACHE



H. 86 ; L. 117 ; P. 70 cm



Pro…
Description

RARE COMMODE LOUIS XIV PAR THOMAS HACHE H. 86 ; L. 117 ; P. 70 cm Provenance : Vente du mobilier d'un château du Dauphiné, Aguttes, 14 juin 1984, Clermont-Ferrand, lot 347. Collection particulière. Bibliographie : Le génie des Hache, P. et F. Rouge, Faton 2005, décrite p. 217 ; et huit autres modèles de forme et décor similaires, pp. 218 et 220-226 Ouvrant à trois rangs de tiroirs, plane en façade et sur les côtés. Façade des tiroirs plaquée de frêne de fil et de loupe de frêne teintée en vert et de marqueteries « à l'italienne ». Côtés plaqués de frêne de fil et de loupe de frêne teintée en vert autour d'un losange enfermant une grande marqueterie « à l'italienne » de rinceaux feuillagés et acanthes sur fond de bois brûlé. Thomas HACHE (1664-1747), ébéniste du duc d'Orléans, Grenoble vers 1710-1715 Marbre et plancher ancien rapportés. Dorure des tiroirs, pieds sculptés antérieurs, ressauts et pieds postérieurs rapportés. Dans la vente de 1984, elle possédait des poignées « aux valets » rapportés dans le rang supérieur et des poignées feuillagées fixes d'époque. UNE COMMODE PRÉCIEUSEMENT MARQUETÉE DE MOTIFS INÉDITS « À L'ITALIENNE » Ce modèle fait partie des toutes premières commodes conçues par Thomas Hache au début du XVIIIè siècle, par sa forme non galbée et son décor de marqueteries « à l'italienne » sur fond de loupe de bois indigène, en l'occurrence de la loupe de frêne teintée en vert exclusivement, sur laquelle sont plaquées les fameuses marqueteries dites « à l'italienne » de Thomas Hache. Ces placages préparés à l'avance sont composés de rinceaux feuillagés et fleurettes sur fond de bois brûlé, entre les poignées de tirage qui sont entourées par un autre motif inédit de rinceaux en forme de C coiffant un cartouche à fond de croisillons et de points sur fond de bois clair. On notera la frise, exécutée en contrepartie, très originale qui court sur les trois traverses de façade et, sans interruption, de la traverse basse de façade à celle des côtés. La précocité de cette commode s'observe aussi par l'absence de traverse supérieure, innovation qui apparaîtra vers 1720-1725 permettant de proposer des dessus bois ou en marbre. Mais les dessus en marqueterie sont plus fragiles et celui-ci a disparu, nécessitant l'adjonction d'un plancher pour recevoir un marbre et pour pouvoir fermer à clef le tiroir supérieur. Expert : Françoise ROUGE, expert près la cour d'appel de Paris, +33 (0)6 03 93 23 76

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RARE COMMODE LOUIS XIV PAR THOMAS HACHE H. 86 ; L. 117 ; P. 70 cm Provenance : Vente du mobilier d'un château du Dauphiné, Aguttes, 14 juin 1984, Clermont-Ferrand, lot 347. Collection particulière. Bibliographie : Le génie des Hache, P. et F. Rouge, Faton 2005, décrite p. 217 ; et huit autres modèles de forme et décor similaires, pp. 218 et 220-226 Ouvrant à trois rangs de tiroirs, plane en façade et sur les côtés. Façade des tiroirs plaquée de frêne de fil et de loupe de frêne teintée en vert et de marqueteries « à l'italienne ». Côtés plaqués de frêne de fil et de loupe de frêne teintée en vert autour d'un losange enfermant une grande marqueterie « à l'italienne » de rinceaux feuillagés et acanthes sur fond de bois brûlé. Thomas HACHE (1664-1747), ébéniste du duc d'Orléans, Grenoble vers 1710-1715 Marbre et plancher ancien rapportés. Dorure des tiroirs, pieds sculptés antérieurs, ressauts et pieds postérieurs rapportés. Dans la vente de 1984, elle possédait des poignées « aux valets » rapportés dans le rang supérieur et des poignées feuillagées fixes d'époque. UNE COMMODE PRÉCIEUSEMENT MARQUETÉE DE MOTIFS INÉDITS « À L'ITALIENNE » Ce modèle fait partie des toutes premières commodes conçues par Thomas Hache au début du XVIIIè siècle, par sa forme non galbée et son décor de marqueteries « à l'italienne » sur fond de loupe de bois indigène, en l'occurrence de la loupe de frêne teintée en vert exclusivement, sur laquelle sont plaquées les fameuses marqueteries dites « à l'italienne » de Thomas Hache. Ces placages préparés à l'avance sont composés de rinceaux feuillagés et fleurettes sur fond de bois brûlé, entre les poignées de tirage qui sont entourées par un autre motif inédit de rinceaux en forme de C coiffant un cartouche à fond de croisillons et de points sur fond de bois clair. On notera la frise, exécutée en contrepartie, très originale qui court sur les trois traverses de façade et, sans interruption, de la traverse basse de façade à celle des côtés. La précocité de cette commode s'observe aussi par l'absence de traverse supérieure, innovation qui apparaîtra vers 1720-1725 permettant de proposer des dessus bois ou en marbre. Mais les dessus en marqueterie sont plus fragiles et celui-ci a disparu, nécessitant l'adjonction d'un plancher pour recevoir un marbre et pour pouvoir fermer à clef le tiroir supérieur. Expert : Françoise ROUGE, expert près la cour d'appel de Paris, +33 (0)6 03 93 23 76

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